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Critiques de Marco Pianelli (62)
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La mécanique du pire

Sur les routes d’Auvergne, une jeune femme est en panne sur le bord de la route. Lander, ancien militaire, descend du bus dans lequel il voyage pour lui venir en aide. Mais la jeune mère de famille ne se laisse pas « approcher ». Le passé familial est difficile, le père s’est suicidé dans son commissariat. Lander trouve cet acte suspect, et va proposer à la famille d’enquêter.



J’ai eu bien du mal à lâcher mon livre, pour aller bosser ou pour aller dormir, et puis un livre dont l'action commence en Auvergne, c'est faire honneurs à mes racines! Un vrai coup de coeur pour ce polar qui n’est pas à mettre entre toutes les mains. Car nous suivons un ancien militaire, et la violence ne lui fait pas peur pour arriver à ses fins. Lander n’est pas violent pour le plaisir, il l’est pour faire justice. Fin psychologue, il analyse chaque situation de manière juste et est impitoyable avec ses adversaires. Il sait faire face à chaque situation.

Lander pourrait passer pour une grosse brute, mais il est bien plus que ça, et en devient très attachant.



La plume l’auteur est très agréable, un roman qui a du rythme, impossible de lâcher le livre par envie d’en savoir plus. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. L’auteur fait référence à son précédent roman « L’ombre de la nuit », de quoi me donner envie de le lire prochainement.



Je remercie Marco Pianelli de m’avoir très gentiment proposé de recevoir son roman paru aux éditions Jiglar, une belle découverte que je vous recommande.
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L’ombre de la nuit

Un polar pur jus, addictif, animé, ça défouraille, ça cogne à tout-va. Et, à un contre tous… Pour notre plus grand plaisir.



Sur une route isolée d’Ardèche, un homme seul, sous une pluie torrentielle, espère croiser une âme charitable qui acceptera de l’emmener jusqu’à un proche abri. Mais, avec son allure de vagabond, déformée en plus par un poncho trempé, ce n’est pas gagné. Aussi fut-il agréablement surpris quand un véhicule s’arrête un peu plus loin sur la route et son étonnement augmente quand il se rend compte que c’est une femme, seule, entre-deux âges, Myriam. Très vite, il apprendra que c’est une infirmière hospitalière, qui depuis 5 ans tout juste, le jour de leur rencontre, elle erre régulièrement sur cette route, où Nicolas, son fils de pas encore 18 ans à l’époque a disparu. La conductrice, presque instantanément, se rendra compte, que l’autostoppeur, n’est pas tout à fait comme tout le monde et bénéficie d’un esprit d’analyse hors du commun. La providence l’aurait-elle sciemment mis sur sa route ?



Le vagabond, Paco Sabian, est un homme tellement mystérieux, que même les autorités n’apprennent pas grand-chose sur lui. Pourtant, cet homme possède des capacités peu communes, issues d’un entrainement intensif, commando, espion, flic d’élite ? Ils seront nombreux à chercher ses origines.



Attendri par Myriam, pas pressé par le temps et guidé par un esprit de justice, Paco s’intéressera bientôt à l’affaire de Myriam, au grand soulagement de cette dernière, mais au grand dam des gendarmes et malfrats locaux. Se mettre Paco à dos est synonyme de douleurs intenses, de problèmes osseux pouvant entraîner la mort…



Ce polar, premier roman de Marco Pianelli, est fait pour les amateurs de genre, les amateurs d’action. L’intrigue bien montée et riche en rebondissements est somme toute assez classique. Les personnages, eux, sont bien campés et ils sont nombreux, dans les deux camps. Le rythme est élevé, les chapitres défilent à toute vitesse. L’ombre de la nuit, récit cinématographique, ne se veut pas film d’auteur, c’est un blockbuster. C’est une fiction qui peut déranger les lecteurs procéduriers cherchant à tout-prix à ce que tout soit réaliste. Inversement, pour ceux qui ne cherchent qu’un bon moment de lecture détente, c’est un bonbon.
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Les Entrailles de la nuit

Les vingt-quatre heures qui suivent un enlèvement sont déterminantes pour retrouver la victime vivante. La petite Lucie, huit ans, vient d’être kidnappée et l’enquête est confiée au major Victor Tchaïev, un super-gendarme aux états de services impressionnants qui met immédiatement en ordre de marche une belle équipe de limiers.

Ferme avec sa hiérarchie, implacable avec ses subordonnés, inflexible avec les témoins interrogés, Tchaïev est l’archétype du gendarme droit dans ses bottes et toujours hyper-concentré sur son enquête. Il est admirablement secondé par l’adjudante Pénélope Ripert, experte en nouvelles technologies figée derrière son ordinateur à Pontoise.

Si l’enquête progresse, Tchaïev se rend rapidement compte que son adversaire est un manipulateur hors-pair qui lui inspire de fausses-pistes et repousse l’espoir d’une issue heureuse. Mais le major s’accroche au moindre indice et, progressivement, cerne le coupable.

Ce roman policier à la gloire des gendarmes et des nouvelles technologies est une vraie réussite façonnée par le style impeccable de l’auteur, ses personnages bien campés, des rebondissements parfaitement orchestrés et un suspense palpitant. Il a été fort justement récompensé par le Prix du roman de la gendarmerie nationale.

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Les Entrailles de la nuit

PRIX DU ROMAN DE LA GENDARMERIE NATIONALE 2024

En apnée, le souffle court, le cœur à cent à l’heure…. Dès les premières pages, j’ai été happée, presqu’incapable de poser ma lecture. Ce n’était pas envisageable. L’enquêteur l’avait dit : vingt-quatre heures pour retrouver la fillette, après c’est le plus souvent un échec.

Avec son écriture dynamique, puissante, avec ses puch lines, son style vif et un rythme rapide, l’auteur m’a pris dans ses rets. J’aime sa façon d’écrire, toujours en mouvement, sans temps mort.

Lucie, huit ans et demi a disparu, probablement enlevée. Par qui et pourquoi ? Elle a activé sa montre connectée et a ainsi alerté ses parents. La gendarmerie est prévenue et le major Victor Tchaïev est envoyé sur place, sur ordre du ministre qui connaît très bien la famille inquiète. On ne tarit pas d’éloges sur Victor qui a choisi de rester sur le terrain alors qu’il pourrait faire autre chose.

Lui, il a besoin de se confronter aux situations délicates, de chercher, de sentir l’adrénaline qui l’aide quand il est en danger. Derrière un bureau, ce n’est pas pareil, ça ne lui correspond pas, je suis sûre qu’il serait malheureux. Arrivé sur place, il collabore avec l’équipe de gendarmerie où tous les membres se mettent pratiquement à son service, prêts à l’aider, à le soutenir (ne serait-ce qu’en fournissant du café chaud), à lui expliquer la vie ici loin de la capitale, à l’accompagner dans sa réflexion et ses investigations.

En plus de toutes ces personnes motivées et à disposition, il a Pénélope dans l’ombre. Bras droit efficace, capable d’anticiper, de « sentir » ce que veut le major, une geek rapide, dégourdie, intuitive, une femme quoi ! Ce qui fait toute la différence, n’est-ce pas ? Ces deux-là communiquent à demi-mots, savent toujours où ils veulent aller et ce qu’il faut obtenir pour avancer.

La course contre la montre est engagée, Victor ne veut pas perdre. La caféine le maintiendra éveillé, sa volonté d’en découdre, de coincer le saligaud qui a fait ça, fera le reste. Victor c’est un homme brut de décoffrage, qui ne tergiverse pas, qui veut des résultats. Bougon mais attachant. Il exige de lui-même le maximum et les collègues doivent le suivre. Quand il s’exprime, on l’écoute, on agit et vite. C’est tout. Ses raisonnements sont « pointus » parce que son cerveau « scanne » ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il a analysé.

Dans chaque ligne, on sent l’urgence dans le phrasé. Les dialogues sont précis, ciblés, parfois teintés d’humour (et là d’un coup, on reprend sa respiration).

« -Je ne suis pas vraiment une anguille, major, plutôt un phacochère, faudrait pas que je reste coincé dans un terrier.

-Au moins, ça bouchera une sortie. »

Les scènes sont décrites avec des mots qui font mouche. On y est, on ressent l’atmosphère, on voit les lieux, on sent les odeurs qui envahissent les narines de Victor. Presque de la réalité virtuelle sans le casque, rien qu’en lisant, ça c’est fort !

« Sa superbe venait de faire faillite, le front offert à la sudation et la jambe droite remuant de manière épileptique, hurlaient le langage de la trouille. »

Marco Pianelli prend ses lecteurs en otage. Il sait bien qu’on ne lâchera pas le récit, qu’on voudra savoir, qu’on tremblera, que parfois un sourire pointera mais pas longtemps car l’angoisse, la peur, reprendront le dessus. On est comme Victor, on essaie de recouper les informations, de trouver un indice, et on est malheureux de ne pas y arriver.

C’est un roman qui a largement mérité le prix qu’il a reçu. L’intrigue est originale, réfléchie et elle met en avant plusieurs aspects du mensonge. Les personnages sont hauts en couleurs, « palpables »avec des caractères bien définis. Le contexte du kidnapping d’un enfant nous prend aux tripes et on aimerait intervenir. Voilà pour le fond. Quant à la forme…c’est une réussite, des chapitres courts, des phrases qui s’enchaînent et qui percutent et un Victor que je reverrai volontiers dans un prochain titre !


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L’ombre de la nuit

« Celui qui disparaîtrait sans qu'on le retrouve jamais, celui dont on ne saurait rien, celui aussi impalpable qu'une ombre et aussi tangible que la mort, allait maintenant se retirer. »

Il y a des livres comme ça qui vous mettent une claque, qui vous bouleversent. « L'ombre de la nuit » en fait partie. Âpre et tendre à la fois, ce récit m'a scotchée. Une fois commencé, je ne pouvais plus m'arrêter. Il fallait, non pas que je sache (parce que d'abord j'avais lu la fin), mais que je reste avec Paco et Myriam. Comme lorsqu'on prend fait et cause pour quelqu'un et qu'on ressent le besoin de le soutenir. Pourtant Paco n'est pas « net », qu'est-ce qu'il fait seul, sous la pluie, sur la route, avec pour tout bagage un sac ? Et qu'est-ce qui peut pousser Myriam, une femme seule à s'arrêter pour prendre un inconnu dans sa voiture ?

Ces deux-là sont des écorchés, des blessés de la vie, des personnes qui ont souffert et qui sont restées droites, continuant à avancer un jour après l'autre, un pas après l'autre. Pourtant ce serait si facile de se laisser sombrer, de couler, de se faire oublier… Mais chacun à sa manière a quelque chose qui le porte, qui le dope. Son fils a disparu il y a cinq ans et elle veut savoir, elle veut comprendre. C'est le combat d'une mère pour savoir la vérité. Lui, c'est plus subtil. Mystérieux, secret, taiseux mais expérimenté face à la violence, capable de se bagarrer, sans émotion, pour la justice, il épouse la lutte de cette femme. Il se battra avec elle, pour elle, pour lui aussi car ainsi il existera … un temps, un temps seulement … parce que ce n'est pas un homme d'attache ….

Entre eux, ça accroche tout de suite, chacun accepte l'autre dans ses silences, dans sa façon d'être, dans ses secrets. Mais c'est ensemble qu'ils vont essayer de comprendre ce qu'il s'est passé il y a cinq ans. Il faudra creuser l'enquête policière, trouver les failles, louvoyer car ils vont vite saisir qu'ils dérangent, déjouer les pièges tendus pour espérer accéder à la vérité. Mais tenaces, opiniâtre, prêts à tout, ils ne lâcheront rien.

J'ai été charmée par Paco. Pourtant les baraqués plein de cicatrices ne sont pas mon type d'hommes. Mais là, ce n'est pas pareil. Sous ses airs bravaches, il cache un vrai coeur, sinon il ne serait pas resté. Pas le genre à se dévoiler, sauf au lit peut-être, il est en permanence en vigilance exacerbée, sur ses gardes, prêt à mordre. Je crois que c'est cela qui m'a plu avec un soupçon d'âme de révolté car il n'a pas l'intention de se laisser dicter sa conduite.

Dès les premières lignes, ça a matché entre l'écriture de Marco Pianelli et moi, le coup de foudre complet, pour le style, le phrasé, les personnages, le contexte, l'histoire elle-même. Il y a du rythme, ça bouge sans arrêt, les pistes vont de ci, de là, nous entraînant vers d'autres hypothèses. C'est noir, brut, l'auteur ne s'embarrasse pas de détails, on prend les faits comme ils sont, en pleine face. Certains esprits chagrins parleront de crédibilité, de mouvements dignes des plus grands films d'action, mais ce n'a aucune importance. Ce qui est essentiel, c'est que le lecteur soit comblé, et je l'ai été. le vocabulaire, les phrases sont d'une qualité irréprochable, tout fait mouche immédiatement, vous frappent au coeur et à la tête. Je suis totalement admiratrice.

Un roman sombre, dur, avec en filigrane, une humanité qui se dévoile dans quelques gestes, quelques mots, quelques regards, simplement pour qu'on se souvienne que tout n'est pas noir…..

Monsieur Pianelli, pourquoi vous n'avez pas écrit avant ? Et c'est quand le prochain ?


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Les Entrailles de la nuit



J’ai lu et aimé :

LES ENTRAiLLES de LA NUiT .

de @marco_pianelli .

@editionsplon

Prix du roman de la Gendarmerie 2024 .



Comme une Course contre la montre .

Alerte Enlèvement, Lucie, huit et demi a disparue, enlevée . Elle a actionné le signal de détresse de sa montre connectée, puis plus rien …

Dans vingt quatre heures les chances seront infimes de la retrouver.

Le major Victor Ichaïev en renfort de l’adjudant Pariès prennent les choses en main . Il faut absolument sauver une vie .

Comme une chasse à l’homme entre forêts et campagne, pas de temps à perdre . Les pistes manquent .

A la poursuite d’un prédateur qui a toujours un coup d’avance .

Une enquête de terrain, on fouille, on interroge, on suspect, souffle court, coeur serré, tension palpable, toujours en action .

Un polar efficace et captivant . Une histoire bien ficelé . Une jolie découverte .

.

Vous l’avez lu …

Envie de le lire …
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Les Entrailles de la nuit

C’est le quatrième roman de Marco Pianelli, et déjà il remporte un prix littéraire prestigieux dans le monde du polar. Notons que le jury du prix du roman de la gendarmerie nationale 2024 réunissait des gendarmes, des journalistes, des avocats et des écrivains dont Maxime Chattam pour ne citer que lui.



Comme à son habitude l’auteur nous gratifie d’un personnage principal particulièrement charismatique mais aussi de deux personnages secondaires assez bluffants : Pénélope, une gendarmette (depuis Louis de Funès le terme est familier sinon légitime) dévouée et attachante, et Antoine, sorte d’acolyte encombrant à l’instar du Bérurier de San-Antonio.



Ce trio sympathique va traquer un kidnappeur d’enfant cruellement astucieux qui trimballe les gendarmes à sa guise pendant que les heures s’égrènent comme des minutes.



Le livre se lit en apnée, le coeur battant, on ne peut le lâcher qu’à regret, comme ce fut mon cas au cours d’un week-end particulièrement chargé.



Marco Pianelli améliore son style et son écriture de roman en roman, il parfait son sens du rythme et il me semble évident, (sans aucune flatterie), qu’il est en train de devenir une grande voix du roman policier hexagonal, bientôt incontournable.



L’aspect cinématographique Des Entrailles de la Nuit fait de ce roman une base très inspirante pour un film policier de grande qualité et je ne serai pas surpris de le voir adapté au cinéma prochainement.



Pour en revenir à l’histoire, j’avoue avoir découvert le coupable à la moitié du livre environ (je connais même précisément le numéro de la page mais non, je ne divulgâcherai rien) et pourtant cela n’a nullement entamé mon plaisir de lecteur, ni même le suspens. Et ça me donne envie de crier au génie…



Parce que d’habitude, une fois qu’on a compris ce genre de détail, la tension faiblit immanquablement. Mais pas dans Les Entrailles de la Nuit.



Ce qui m’amène à me poser une question : est-ce fait exprès ? Je veux dire, est-ce que tous les lecteurs vont deviner l’identité du kidnappeur aussi vite que moi et pourtant continuer à kiffer jusqu’au bout ? Est-ce que c’est voulu par l’auteur ?



D’autre part, qu’on lu les gendarmes du jury ? Une enquête conforme à leur quotidien ou bien une enquête comme ils rêveraient d’en mener ?



Vous l’aurez compris, ce roman policier m’a enthousiasmé avec puissance et Marco Pianelli va devoir me compter désormais officiellement parmi ses plus fidèles lecteurs !
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Malovics

Ma première impression concernant cette nouvelle parution est en rapport avec l’objet livre : Jigal m’avait habitué à des formats moins imposants. M+ éditions m’a cueilli à la mâchoire avec un Digest (14 x 21,6 cm) de 450 pages qui force le respect d’emblée. On n’est pas loin du pavé.



Mais à peine le livre ouvert, les pages défilent rapidement : Malovics est un page turner.



Et précisons-le sans fard, un page turner se doit d’être en papier. Il y a avec le livre imprimé ce plaisir indicible de tenir entre les doigts de la main droite un paquet de pages reliées dont l’épaisseur va s’amenuisant au fil de la lecture, porteur de la seule chose vraiment importante pour le lecteur : découvrir la suite du récit.



Marco Pianelli est un maître du suspens. Il chahute le lecteur par un jeu de changement de cap habile et toujours bien senti. Par ailleurs, il use d’un procédé simple et efficace qui consiste à glisser, parfois dans un dialogue, un bref résumé de la situation. Cela aide le lecteur (ou la lectrice, ne me faites pas un procès d’intention, je vais juste au plus simple) à ne pas perdre le fil et donne une sensation de contrôle des plus agréables.



Mais ce n’est pourtant pas le point fort de l’auteur.



Son plus grand talent réside dans la construction (et parfois dans la destruction, il faut bien l’avouer) des personnages. La figure du héros en particulier est toujours d’une efficacité remarquable, l’auteur jouant habilement de l’ambivalence des sentiments et des compétences, ce qui confère une incroyable épaisseur au personnage principal, et aux autres bien entendu.



Mais cela ne suffit pas à faire un bon roman.



Contribuent également à sa réussite une intrigue chiadée, des retournements de situation imprévus ; Marco Pianelli nous mène par le bout du nez et c’est un vrai bonheur !



Le style enfin est nerveux, incisif, parfois caustique, l’humour est noir et souvent pince-sans-rire. Tout ce que j’aime.




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L’ombre de la nuit

Merci @marco_pianelli pour la lecture de ce SP #lombredelanuit aux éditions @jigalpolar



Sur une route de l'Ardèche, en pleine nuit, sous une pluie battante, il marche. Le froid est insistant et l'eau glisse le long de son poncho. Cette masse compacte aimerait que quelqu'un le rapproche d'un lieu moins humide. Des phares déchirent alors les ténèbres. Il n'a pas beaucoup d'espoir et pourtant... la voiture s'arrête. La conductrice, Myriam, accueille dans la sécurité toute relative de l'habitacle cet homme inquiétant. Cette femme se livre alors à lui en toute confiance. Son fils, Nicolas, a disparu depuis 5 ans jour pour jour sur cette même route. Voilà ce qui a pu la faire s'arrêter. Dans un moment irrationnel a-t-elle cru qu'il pouvait être son fils ou pourquoi pas le meurtrier de celui-ci ?



L'homme est invité chez cette maman qui ne désespère pas de retrouver son enfant et de trouver des réponses. Paco Sabian regarde alors le dossier et trouve directement un problème. En effet des éléments présents sur la photo de la scène de crime se retrouvent aux abonnés absents dans la liste des pièces versées au dossier. Cela va être le déclencheur de ce polar mené tambour battant. Myriam et Paco, alliés à un officier de gendarmerie nommé Mathis, vont tout faire pour reprendre une enquête délaissée 5 ans plus tôt.



Marco Pianelli nous livre ici une histoire sombre, dure, remplie de testostérone à l'image de Paco qui est imperturbable, fort, viril. Il est tel un cowboy déboulant en Ardèche pour sauver des innocents. Il apparait comme un super héros qu'il ne vaut mieux pas embêter au risque d'avoir des os brisés, des lésions internes et même pire... Mais qui est-il exactement? Un ancien gendarme, un militaire, un malfrat, un simple inconnu arrivé là par hasard, un justicier... dans tous les cas ce qui est sûr c est qu’il est l'ombre de la nuit.



Merci pour ce western moderne au rythme haletant avec des personnages abîmés par la vie où les actions s'enchaînent dans une allure effrénée tout comme les rebondissements. Une œuvre percutante. Bravo à l'auteur.



🥊🥊🥊🥊/5



Un de mes prochains romans à acheter #la mécanique du pire de @marco_pianelli bien sûr.
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L’ombre de la nuit

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les editions Jigal Polar et plus particulièrement Jimmy Gallier pour l’envoi en service presse du livre de Marco Pianelli :  « L’ombre de la nuit ». Très belle découverte avec ce polar captivant, écrit tambour battant, que j’ai lu sans pouvoir m’arrêter avant le mot Fin. Une histoire dramatique, parfaitement maîtrisée, aux multiples rebondissements. Un enquêteur fort sympathique, au sens de l’observation très aiguisé même s’il se montre d’un naturel plutôt réservé. Une belle plume, percutante et visuelle; les bagarres et les scènes d’action sont parfaitement mises en scène. Un très bon moment de lecture avec ce premier roman de l’auteur que je ne manquerai pas de suivre.

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L’ombre de la nuit

Un soir de déluge Myriam la cinquantaine rentre d’une garde comme infirmière lorsqu’elle voit un auto-stoppeur à l’endroit même où, 5 ans plus tôt, son fils rentrait d’unes sa recherche obstinée de son fils.

Paco possède une capacité d’observation et de déduction exceptionnelles en même temps qu’une trempe d’acier. En consultant le dossier concernant le fils, il remarque des manquements et des pièces à conviction disparues. Seul un lieutenant intègre acceptera de reprendre l’enquête avec lui.

Un jour, Paco est agressé par 4 malabars qu’il vainc aisément. Il apprend qu’ils ont été commandité pour le massacrer et entreprend de remonter cette filière afin de comprendre pourquoi tant de mystères pour un fils disparu.



J’ai énormément aimé l’écriture de l’auteur, elle est belle dénuée de tous les clichés habituels, grâce à quoi Marco Pianelli nous dépeint des paysages et des personnages avec une inventivité et une richesse frappantes.

Malheureusement cette intrigue égrène les combats de Paco, héros incontesté, contre les couches successives de cette filière vaguement mafieuse, jusqu’à l’affrontement final avec le chef des chefs. C’est ainsi que les bagarres et les massacres se suivent, envahissent l’histoire et suscitent la lassitude ou l’écoeurement.

Bien souvent je me suis demandé ce que ce pauvre adolescent pouvait bien avoir à faire avec cette clique de mafieux.

La fin ne m’a pas éblouie, loin de là, en suite de quoi notre Paco s’en va tel un Lucky Luke de western s’éloignant vers l’horizon, sa mission accomplie






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L’ombre de la nuit

Un vrai Regal !!!

Une énorme claque!!!

Un uppercut !!!

Un polar à 100 à l'heure !!!

De la castagne à la Jason Bourne !!!💪



Impossible de s'ennuyer, un personnage principal attachant ,mystérieux et charismatique qui va mettre son nez dans une affaire de disparition qui va faire du grabuge. J'ai adoré le style d'écriture très cinématographique de l'auteur et qui nous rend accro des le premier chapitre .

Il se dévore et on en redemande.
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L’ombre de la nuit

Une route, la nuit, la pluie. Un auto-stoppeur. Une voiture qui s’arrête.

Paco est très étonné. C’est une femme qui accepte de l’avancer vers son lieu de destination.

Cette femme, c’est Myriam. Elle cherche depuis cinq ans son fils qui a disparu sur cette route.

Il n’en faut pas plus à Paco pour changer son programme.

La suite est explosive. Personne ne sait qui est Paco, d’où il vient et quel est son passé. Mais beaucoup regrettent vite d’avoir croisé son chemin.



J’ai tout de suite pensé à ces westerns dans lesquels un homme sorti de nulle part prend fait et cause pour les faibles et affronte une horde de méchants. Paco est un peu le cavalier solitaire de « Pale Rider ».

Il n’est pas tout à fait seul contre tous puisqu’un gendarme lui fait confiance et lui apporte son concours dans une quête de la vérité pleine de danger.



Le roman ne se démarque pas par l’originalité de son intrigue, mais devient assez vite addictif grâce à son dynamisme. Le récit est rythmé par de violentes bagarres, comme autant de duels jalonnant les films de John Ford, le bon face aux méchants.

Et comme dans les bons vieux westerns, se profile l’ultime combat. Celui de deux champions sûrs de leur force, mais dont un seul doit rester debout.



Une lecture pas prise de tête à recommander à ceux qui ne craignent pas que l’action prenne sérieusement le pas sur la psychologie.
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L’ombre de la nuit

Ce roman m'a pris, et je n'ai pas pu le quitter, sauf quand j'ai vu le mot "fin".

Pour un premier roman, Monsieur Marco Pianelli réalise un coup de maître.

Merci à Babélio, et aux éditions Jigal, de m'avoir fait découvrir ce livre.

Il est très attachant ce Paco Sabian, il est libre, n'a peur de personne, se sort de situations insolubles, et possède un brin d'humanité au dessus de la moyenne. J'ai été ravi de faire sa connaissance au travers de cette lecture.

Bien sûr j'ai tout de suite compris qu'il sortait du commun et nul doute que la série de ses exploits ne fait que commencer.

En marchant sous la pluie, sur une petite route il est pris en stop par une femme sans qu'elle ne lui pose de questions dans un premier temps. Le courant passe, il reste chez elle et devient l'homme providentiel qui va rechercher la vérité dans la disparition de son fils 5 années auparavant. Il rencontrera l'officier de gendarmerie qui ne connaissait pas l'enquête initiale, ils vont devenir complices et presque "amis"

Le domaine de la boxe est abordé avec des personnages pas très recommandables, de nombreuses bagarres, beaucoup de sang, et des descriptions dignes d'un scénario de cinéma, on s'y croirait.

Bref, j'ai adoré cette lecture et surveillerai la suite des aventure de Paco Sabian.

J'ajoute à ce commentaire, pour les éditions Jigal, et l'auteur, si cela peut permettre de les aider, que le chapitre 47 apparaît après le 44 et avant le 46, ce qui en réalité devrait être le 45. Et surtout que Langogne ne se situe pas en Ardèche mais en Lozère.

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L’ombre de la nuit

A peine vous commencez les premières lignes de ce polar que l histoire vous envahie et vous tient en haleine jusqu'au mot fin.



Un héros énigmatique, des personnages attachants, des méchants sans scrupule, un meurtre non élucidé, des ingrédients agrementés d'un soupçon de finesse qui tissent une histoire pleine de rebondissements sous la plume de l'auteur.



Marco Pianelli a un style d'écriture percutant, direct et cru parsemé de sensibilité.



Vivement une suite à ce premier opus pour en apprendre un peu plus sur Paco Sabian.

Ce livre reste pour moi une très belle découverte.



N'hésitez pas à le lire
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L’ombre de la nuit

"La pluie s'acharnait, comme intentionnelle. Elle faisait payer quelqu'un. C'était en tout cas son impression. Il faisait du stop depuis l'aube. Il tombait de quoi noyer un navire." (p.7) Voilà les premières phrases de ce roman qui ont confirmé mon envie de l'ouvrir. Et le reste est à l'avenant, Marco Pianelli aime jouer avec les mots, les expressions, pour noircir des pages et son roman qui est déjà très très sombre : "Larmes en rétention à la limite de la fuite oculaire, en funambule." (p.12) Pour un premier roman, il fait très fort, et très noir. De la pure action, avec un Paco Sabian, sur-entraîné, capable du meilleur et surtout du pire, de se sortir de toutes les situations. Entre Sherlock Holmes pour son sens de l'observation et de la déduction et un héros de film-de-gros-bras-étasunien. Un solitaire, un taiseux dont on ne sait pas grand chose et qui ne s'épanche pas. Héros solitaire typique du cinéma hollywoodien dans un roman français noir, dur et violent. Du pur testostéroné avec un gentil -mais pas seulement- qui défend la veuve -qui ne l'est d'ailleurs pas.



De l'action, des rebondissements là où l'on croyait que l'histoire se finirait facilement, un poil de finesse là où l'on pensait à des échanges musclés et virils et tout cela dans, je me répète, une langue bien choisie, des mots et des formules qui cognent. Pas mon genre de littérature noire préféré, mais c'est d'une part très bien fait et d'autre part ça l'est tellement qu'une fois commencé, il est bien difficile d'en sortir, sauf parfois pour se reposer après une altercation entre Paco et d'autres gros bras (on ressentirait presque la douleur des coups), mais c'est pour mieux y retourner voir si Paco va bien.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L’ombre de la nuit

Marco Pianelli nous offre à lire un roman noir bien serré, à l'écriture unique et au style direct. L’histoire se déroule comme dans un film, avec beaucoup d’action et de rebondissements, de même qu’une enquête policière en arrière-fond. Le rythme est soutenu, sans longueurs, et on est tenu en haleine jusqu’à la fin. L’intrigue est bien ficelée. Un mystère entoure le personnage principal de Paco Sabian, et ce mystère reste entier jusqu’à la fin, laissant la porte ouverte à une autre histoire . J'ai hâte de lire la suite... !

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Les Entrailles de la nuit

Je retrouve la plume vive et immersive de Marco avec ce polar qui a remporté le prix de la gendarmerie nationale.



Une enquête haletante ou le temps semble filer à une vitesse vertigineuse. Une course effrénée s'engage pour le major Victor Tchaïev et son équipe pour essayer de retrouver Lucie, une petite fille de 8 ans qui vient d'être enlevée.

Victor porté par son sens du devoir et sa détermination inébranlable va tout mettre en œuvre pour retrouver Lucie, sachant que chaque seconde qui s'écoule réduise les espoirs de la retrouver vivante.



L'auteur exploite chaque instant de l'enquête avec précision pour nous maintenir au cœur de l'action pour nous permettre de ressentir l'urgence et les tensions qui pèsent sur chaque décision cruciale prises pour retrouver la petite Lucie.



Ce polar va ravir les amateurs du genre, c'est captivant, puissant et efficace. On s'accroche à chaque fait qui nous pousse à connaître l'issue finale.

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Malovics



Un petit coup de ❤️ avec ce thriller sombre et très rythmé !

Léopold Malovics, flic mis de côté quelques temps suite à une bavure, sombre peu à peu...

Quand la veuve Berrard fait appel à lui pour retrouver sa fille disparue il y a plusieurs années, il reprend peu à peu sa vie en mains et se plonge corps et âmes dans cette enquête, qui s'avère plus complexe que prévu !

Machinations, complots, mensonges...

l'auteur nous balade dans plusieurs directions et nous fait douter de tout!



Le rythme du roman m'a beaucoup plu, je me suis attachée à cet enquêteur qui essaie tant bien que mal de s'en sortir, j'ai aimé son sens de la répartie, son humour décalé et ses failles.

J'ai trouvé son père qui vit sous le même toit, très touchant et en même temps sacrément impressionnant ! Tel père tel fils!



Bref, j'ai adoré ! J'ai enchaîné les chapitres !

Très addictif et des rebondissements comme je les aime !



Vous l'avez lu? Ou un autre de l'auteur?
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Les Entrailles de la nuit

Ce roman est une pépite de tension et de suspense maintenus du début à la fin, avec une intrigue bien construite et des personnages fort bien campés. Tout se concentre sur l'enquête et le lecteur est manipulé par l'auteur de la même façon que le coupable va le faire avec les enquêteurs, en le menant sur de fausses pistes.. On est pris et surpris par les rebondissements de l'enquête, c'est très prenant. Tout cela est sublimé par un très beau style d'écriture dont se dégage parfois un humour très fin. Un roman au prix bien mérité !
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