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(...) il nous a semblé que le moment était venu de relire les œuvres capitales de Goethe, de les relire en s’aidant des documents principaux qui les éclairent, de les relire avec un esprit de critique : c’est-à-dire en cherchant à se dégager autant que possible des jugements portés sur elles ; à comprendre leur signification par rapport à leur auteur et par rapport à nous-mêmes ; à mesurer leur importance dans le mouvement littéraire qui les a suivies. (...)

Il est naturel que nous commencions notre tâche par celui des livres de Goethe où nous avons le plus de chances de trouver son intelligence et son cœur, et où nous trouverons, en tout cas, l’image qu’il désirait laisser de lui-même, — par ses Mémoires.



Les mémoires
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Pierre qui roule au creux de l'eau, ou de la cordillère,

ronde fille du volcan, colombe,

de la neige,

en descendant vers la mer la forme a laissé

sa colère égarée dans les chemins,

le rocher a perdu son signe

pointu, mortel, alors

comme un œuf du ciel il est entré dans le fleuve,

il a continué à rouler parmi les autres pierres

oublieux de sa descendance,

loin de l'éboulis infernal.



Ainsi, d'une douceur de ciel, jusqu' à la mer

arrive parfaite, vaincue,

concentrée, insigne,

la pureté.
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Ainsi va la vie : on appuie sur un bouton, et la vie s’allume. Malheureusement, elle ignorait sur quel bouton appuyer.
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Tu es tout mon monde.

-Julian-
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Il est cette pièce de puzzle qui me manquait, celle qui redonne à ma vie un sens aussi nouveau que défini. Il est devenu ma raison d'exister, tout simplement.

-Julian-
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Fallait-il aller au bout du supportable ?

Pour enfin considérer l'art comme seule possibilité de vie.



P.197
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En une fraction de seconde, il est là, assis près de moi, ses bras m'entourant avec la force du désespoir. Je me cramponne tout autant à lui et me laisse envahir par sa chaleur, son odeur, et tout ce qui a toujours fait de Julian, depuis notre toute première conversation, mon seul et unique refuge.

-Zayne-
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Un bébé de six jours ne se serait pas retrouvé sous une averse de billes d'acier, et son petit visage n'aurait jamais ete déchiqueté. Mais il l'a été. Trois billes embrasées se sont enfoncées dans sa tête grosse comme le poing. L'une dans la chaire de sa joue gauche, l'autre dans son œil droit, la dernière dans sa mâchoire. Elles ont fait fondre une à une chacune des cellules qui se présentaient à elles et ont ouvert dans ce visage trois profonds puits de flammes. C'est donc ça : tout dans l'univers est un schrapnel. Sinon, ce livre n'existerait pas.
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Chérie, je mettrais le feu à l’Univers pour toi
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"(...) notre amour est une aberration. Mais lui comme moi préférons cette mélodie folle qui n'appartient qu'à nous au requiem triste à crever de nos vie l'un sans l'autre."

-Zayne-
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Sous les obus, parmi la boue, les rats et la vermine, la soif est encore plus inclémente que la faim. Pour tenir le coup, les soldats se réfugient dans l'alcool car ils sont abondamment abreuvés en vin par la hiérarchie militaire. C'est en 14-18 que le vin finit d'acquérir son statut de breuvage patriotique : vu comme une boisson hygiénique et vivifiante, le 'saint Pinard' ou 'père Pinard' permet aux soldats de s'assommer pour oublier leur sort ou de se donner du courage au moment de l'assaut. (...) En 1914, le soldat a droit à 25 cl par jour (+ 6.25 cl d'eau-de-vie), ration qui va passer à 50 cl en 1916 puis à 1 litre en 1918 - sans compter les bouteilles achetées sous le manteau. Cette piquette rouge, tantôt âpre et râpeuse, tantôt aigre et piquante, titre à 8-9 degrés et provient d'Algérie ou du Languedoc en quantités énormes.

(p. 83)
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Tu illumines ma vie comme jamais je ne l'aurai cru possible. Tu es la lumière dans ce monde de ténèbres. Mon refuge, mon sanctuaire.

-Julian-
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Prononce à nouveau le prénom d’un autre dans ce lit, et tu auras condamné son âme au tartare
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J'aime tellement le voir s'abandonner contre moi, comprendre à quel point nous sommes habités par la même avidité, l'aspiration commune à trouver dans l'autre la pièce qui nous manque depuis si longtemps.

-Julian-
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Il recule d'un pas. C'est un bruit infime, un avertissement inaudible pour celui qui ne fréquente pas les arbres,mais moi je l'ai entendu. La branche va craquer. C'est un châtaignier, le bois cassera net. Mika sourit toujours, il ne se doute de rien. (...) Un craquement retentit juste derrière son pied . Les yeux immenses, il écarte les bras comme s'il pouvait se rattraper à quelque chose . Mais il n'y a rien. Je tends la main . Il bascule doucement, si doucement!
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Je me fous du monde extérieur, Julian, de ce que pensera le premier venu. Eux, ils ne comptent pas. Ils 's'arrêtent à la porte d'entrée, de l'autre côté des verrous. Ce n'est que pour nous. Nous.

-Zayne-
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Ce n'est pas lui ni le traumastime de son souvenir, que j'essaie de choisir, mais bien toi, le Julian Campbell qui m'a aidé à me sentir en sécurité alors que j'avais oublié ce que c'était d'éprouver autre chose que de la peur.

-Zayne-
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Après sa confession, mon envie de le savoir en sûreté ne fait que redoubler. Je n'ai même plus la force de combattre, ou même questionner cette émotion; elle m'envahit, inexorablement.

-Julian-
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Cette connexion qui existe entre nous, même si elle tire son origine d'événements aussi affreux que traumatiques, pour lui comme pour moi, n'en est pas moins présente, c'est indéniable ; et vu que nous sommes visiblement autant amoché l'un que l'autre, ce n'est pas demain la veille qu'elle risque de disparaître.

-Zayne-
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Le contrôle, c'est tout ce qu'il me reste, maintenant ; c'est ce qui m'empêche de sombrer d'un côté ou d'un autre, cette dichotomie entre la lumière où je veux me réfugier et les ténèbres qui cherchent constamment à m'aspirer.

-Zayne-
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