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Le Potager des malfaiteurs ayant échappé à la p..


La Sécurité nationale finlandaise envoie un de ses meilleurs agents sous couverture à l'Etang des Rennes, une exploitations bio laponne. Sur place, dans le rôle très convaincant de contrôleur bio, l'inspecteur Jalmari Jyllänketo mène l'enquête auprès de l'étrange communauté qui occupe cet ancien kolkhoze reconverti.

Sous l'apparence d'un roman noir à défaut d'être vraiment un polar, ce roman met le doigt sur deux problématiques majeures. L'une, plutôt universelle, repose sur la notion de justice, du repentir et de la rédemption; l'autre égratigne joyeusement l'ingérence de l'Europe dans les pratiques agricoles.
L'ensemble s'inscrit dans une intrigue improbable, par moment vraiment loufoque et surtout très drôle.

L'auteur a découpé son roman en plusieurs chapitres assez courts et ajoute une touche burlesque à l'ensemble en nommant chaque personnage par son nom et son prénom, voire son titre, à chacune de ses apparitions ou presque. L'ensemble est assez cynique et bien amené, les personnages sont impayables et la chute du roman fidèle à l'ensemble.

Un très bon moment de lecture qui m'a fait découvrir la plume de cet auteur dont je vais poursuivre la découverte à travers ses autres romans.
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La Double Vie de Dina Miller

Vivre la double vie de Dina c’est savoir être Madame « Tout le monde » dans chaque pays que l’on traverse, en sachant que l’on n’y restera que le temps nécessaire à la mission.

Vivre la double vie de Dina c’est avoir conscience que la vie ne tient qu’à un fil tout en laissant croire que l’on a la vie devant soi.

Vivre la double vie de Dina c’est faire croire que l’on est vulnérable, douce et faible alors que sous une apparence gracile et un corps féminin se cachent une véritable guerrière et meurtrière.

Vivre la double vie de Dina c’est vouloir se venger, coûte que coûte, et plus que tout, avec une rage chevillée au corps, en se faisant passer pour quelqu’un d’autre aux motivations bien moins importantes et à l’esprit docile.

Êtes-vous prêt pour partir à la conquête de la double vie de Dina Miller ?

Zoé Brisby, sous une plume captivante et acérée, livre un roman singulier, à la fois historique et d’une modernité folle, qu’il est difficile de lâcher tant la vie de Dina embarque et fait vibrer ! Découvrir cette part de l’Histoire avec un grand H m’a passionnée, bien qu’elle soit révoltante, qu’on se le dise… C’était un pan qui m’était inconnu et pour cela, je remercie Zoé Brisby de m’avoir éclairée et cultivée à travers une lecture dynamique et palpitante.

C’est un véritable coup de coeur pour ma part, ce roman a exactement tous les ingrédients que je recherche : page-turner qui se dévore, percutant à souhait tout en étant instructif et intense, parsemé d’émotions et avec une fin jouissive !
Lien : https://www.instagram.com/ju..
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La vie qui m'attendait

Incroyable.
Ce n'est pas le premier ouvrage que je lis de Julien Sandrel et mon adoration de son style et son univers se décuple à chaque lecture.

Les premiers chapitres sont simples et donnent envie. Ils posent les pierres angulaires de cette histoire et nous invitent à continuer.

Et puis. Et puis il arrive un moment où il n'est plus possible de poser le livre. L'émotion m'a accaparée dans les 50 dernières pages et les échos à nos propres vies sont incroyables.

Je ne peux que recommander "La vie qui m'attendait". C'est beau. C'est poétique. C'est émouvant. C'est drôle. C'est fascinant. C'est triste. C'est bouleversant. C'est à lire !
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J'aime

Alors … Comment dire ?
J’ai, pour ma part, «dévoré» d’une traite ce premier roman de Camille Yolaine, « J’aime ».
J’avoue humblement ne pas comprendre les autres critiques. Certes, la toile de fond est le monde de l’influence et des réseaux sur internet, avec ses « idoles » et ses fans-followers, mais doit-on attendre de cette lecture une enquête croustillante ? Non, assurément pas, de nombreux magazines s’en chargent très bien.
Il s’agit bien d’un roman, un vrai, d’une histoire qui nous embarque.
J’y ai trouvé deux tranches de vies passionnantes, haletantes, avec un rythme qui s’accélère insidieusement et nous empêche de lâcher le livre.
L’écriture est franche, précise et souvent poétique, truffée de malice.
On est balancé du début à la fin entre les différents personnages, ne sachant jamais à qui s’attacher, troublant et virevoltant.
Une noirceur plane en permanence …
Mais je n’en dirai plus …
Lisez ! Vraiment !
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L'Enragé

L’enragé
Haute Boulogne, le bagne pour enfants de Belle Ile en 1937, la Teigne ou plutôt Jules Bonneau le raconte de l’intérieur avec ses caïds, ses gardiens eux-aussi prisonniers, son directeur infatué, et surtout ses enfants perdus.
Les colons apprentis marins ou fermiers sont traités comme des esclaves. La discipline sensée les redresser les martyrisent et les rend comme des bêtes sauvages. Elle n’éveille ni n’attise le meilleur de ces êtres en devenir.
Dans cet enfer même pas pavé de bonnes intentions, Jules veut être une teigne, La Teigne et croire qu’il ne s’attachera à personne, lui l’enfant abandonné par ses parents. Il ne veut pas penser aux autres, ne veut plus en dépendre.
Une émeute engendrée par une claque de trop lui permet de sauter avec quelques camarades le mur d’enceinte, mais comment fuir d’une île ? Ronan, Sophie et un groupe de marins lui donneront peut-être une solution.
S’en suivent des scènes de chasse aux enfants évadés extraordinaires de violence sans violence. Les mesquineries de l’âme humaine sont révélées et criantes.
Le récit sans faux manichéisme et sans sentimentalisme fait ressentir les contradictions d’un monde qui n’aime que l’ordre de façade et sauver les apparences.
Ce roman est magnifique, d’une humanité parfaite enveloppée dans une langue sans fard, sans apprêt ni artifice larmoyant. Les mots coulent exprimant toute la complexité des sentiments et des situations avec une simplicité éclairante. Toutes les facettes de Jules Bonneau sont exposées et ce personnage ne s’effacera pas de ma mémoire de lectrice. Il m’accompagnera longtemps avec sa colère, ses poings fermés mais aussi sa formidable densité d’être humain et son besoin d’être simplement aimé. Ne désespérons pas des hommes et des femmes, il y a des Ronan et des Sophie partout ! Sorj Chalandon nous donne l’espoir d’en rencontrer.
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Nous autres

Vous avez une passion quelconque ? Vous êtes amoureux de quelqu'un ? Vous ambitionnez de débuter une collection de timbres ? Vous éprouvez de la colère contre votre voisin qui vous espionne à la fenêtre ? Vous trouvez que c'est sympa d'avoir un point de vue subversif ? Thanatos vous invite à boire un verre pour vous détendre ?

Ici, c'est interdit.

Nous autres, ce sont les individus -désignés par une lettre et un chiffre- qui constituent les agents d'une société totalitaire futuriste. A sa tête, le Grand Bienfaiteur qui ne veut que votre bonheur. Ses belles intentions sont si infinies que la consommation d'alcool ou de tabac est proscrite -sous peine d'exécution-.
A l'instar du communisme d'autrefois, la propriété et la pensée individuelle ont disparu au profit du "bien commun". Afin de maximiser l'essor de la société, les emplois du temps de chacun sont réglés à la minute près et les enfants appartiennent au gouvernement... Bien sûr, ces restrictions de liberté ne dérangent manifestement personne -sous peine d'exécution-.

D'ailleurs, un mur borde la cité... mais ça n'est certainement par pour éviter que quiconque s'enfuisse, chaque citoyen étant plus que ravi d'appartenir et de servir un système qui pense à sa place -sous peine d'exécution-.

Cette machine bien huilée aurait pu continuer d'asseoir sa prospérité si notre narrateur n'avait pas découvert que la transgression était possible.
Au travers des sentiments d'amour et d'empathie qu'il développera au fil du récit, il se rendra compte qu'être "égoïste" est parfois délicieux.
De fil en aiguille, le sentimentalisme l'amènera à percevoir le monde qui l'entoure d'une façon plus colorée et poétique. Il fera la découverte de la beauté du monde et de la nature, en dehors des finalités purement concrètes qu'incombent l'existence et que prône le Bienfaiteur.

Il éprouvera d'abord un repentir sincère, déplorant sa pathologie: avoir développé une âme. Bien rapidement, il se rendra compte que le libre arbitre et les émotions lui sont plus précieux que le conformisme sot et facile. Il refusera alors d'être soigné, transformant alors sa pathologie en crime contre l'humanité : avoir une âme menace l'équilibre de cette société parfaite.

Il rencontrera aussi une autre civilisation : celle des hommes à l'état de nature. Proche de l'idéal Rousseauiste : ces individus n'obéissent à aucune loi et jouissent de la vie avec sérénité et simplicité.

J'ai adoré cette lecture, l'un des premiers portraits de dystopie sociétale. Malgré les quelques 200 pages, l'auteur parvient rendre le protagoniste attachant et l'univers nous semble crédible (car étoffé de petits détails).
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Chronique d'une mort annoncée

Je n'ai pas compris ce livre, je me dois de l'avouer.
Pourquoi a-t-il été écrit ? Qu'est-ce que l'auteur veut raconter ?
Sur le plan du récit, il n'y a jamais de surprises. On sait dès le début que le personnage principal sera tué, on connaît très rapidement les raisons et les circonstances. Ainsi, n'ayant pas été surpris, je n'ai pas été ému par son sort.
Les personnages, si ils sont intéressants, sont souvent effleurés plus que fouillés. D'ailleurs, le roman est bref et les personnages sont nombreux, ce qui laisse peu de place à des peintures approfondies de leurs caractères, et ce qui ne m'a pas permis de m'y attacher.
Le style est intéressant mais je n'ai pas compris en quoi on peut le définir de "flamboyant", comme je l'ai souvent lu.

Bref, je suis passé à côté, c'est certain. Je n'ai pas compris.
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Perfect World, tome 1

Je ne suis pas une spécialiste du manga et j'ai décidé den découvrir un peu plus en choisissant ce tome 1 lors de l'opération des 48h de la BD 2023.
Une fois habituée au sens de lecture, je dois dire que j'ai apprécié découvrir ce shojo, notamment grâce au choix d'aborder le thème du handicap. Les 2 protagonistes sont intéressants et ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre, professionnellement et personnellement.
Je lirai la suite de cette série avec plaisir, pour voir comment leur relation évolue
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Lady Mechanika, tome 1 : Le mystère du corps ..

Cet avis est pour les trois premiers tomes.
J’avoue que j’ai eu du mal avec cette histoire. Les dessins sont superbes, j’adore le steampunk, et pourtant, j’ai eu du mal à lire jusqu’au bout.
L’histoire m’a vraiment donné l’impression de partir trop dans tous les sens, de ne pas être assez travaillée. Il y a aussi beaucoup de « blabla », ce qui peut être intéressant, mais qui n’a pas fonctionné pour moi dans cette histoire.
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Le Petit-Fils

Lyle et sa femme Peg sont heureux du retour à la maison de leur fille adoptive Shiloh. Et ce d’autant plus qu’elle est accompagnée de leur petit-fils Isaac, un enfant éveillé et curieux de 5 ans. La vie pourrait être tranquille et heureuse pour ces deux retraités, entre le travail au verger, leur vieil ami et voisin Hoot et surtout la garde du petit lorsque leur fille part au travail.
Mais Lyle s’inquiète de l’attirance de Shiloh pour une communauté religieuse menée par un gourou inquiétant. Celui-ci semble avoir une emprise absolue sur ses ouailles. Et lorsqu’il entame une relation intime avec Shiloh (officiellement non consommée, pas avant le mariage !), le vieil homme craint pour l’enfant. Car il est utilisé par le gourou pour soigner les gens, possédant soi-disant un don pour cela.
Comment protéger l’enfant sans pour autant braquer leur fille, au risque de tout perdre ? Et puis peut-on choisir entre deux amours, celui de leur fille adoptive et celui de leur petit-fils ?
Nickolas Butler signe ici le portrait sensible d’un vieil homme confronté à des questionnements et des défis que sa vie modeste n’avait pas préparé. Entre des blessures du passé, un ami malade en fin de vie, des interrogations sur la foi et une situation familiale inextricable, Lyle va devoir faire des choix. Un roman touchant à la fin surprenante et (peut-être trop) abrupte.
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Les passagers du vent, tome 5 : Le bois d'ébène

Voguez, voguons... Ah, on reprend la mer, enfin ! Un tome presque exclusivement sur l'eau et ça tangue, ça bouge énormément !
Nous embarquons sur le Marie-Caroline, un navire, oui, mais un négrier, avec des centaines d'esclaves dans ses cales, surnommés le bois d'ébène.
N'oublions pas que notre auteur est le précurseur de la BD historique.
Il nous livre mine de rien beaucoup d'informations sur ce commerce honteux et inhumain.
Nous retrouvons Mary et son baby, Isa et son Hoel, bien évidemment mais, les vrais héros de cette histoire, pour une fois, ne seront pas vraiment nos fidèles compagnons. Enfin, pas uniquement...
Cet épisode comprend énormément de péripéties, une traversée loin d'être de tout repos. Les tensions sont vives et le capitaine va devoir serrer la vis pour tenir le navire. Notre Isa est toujours aussi révoltée contre les mauvais traitements et conditions inhumaines de transport des esclaves mais ses protestations resteront vaines et ne feront qu'envenimer les choses.

Mon avis
De loin,, mon tome préféré !
Les tomes sur la mer sont les meilleurs.
De la tension dramatique, de l'action, de l'indignation, de la révolte,...
Et pour une fois, Hoel sert vraiment à quelque chose ! Il était temps !

mauvais traitements que subissent les esclaves.
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Alcatraz, tome 2 : Alcatraz contre les Osse..

Voilà trois mois qu’Alcatraz connait la vérité au sujet des Bibliothécaires, et du Chutland, et il va enfin découvrir le pays des Terres Libres : Nalhalla. Sauf que son grand-père a disparu, que sa cousine Australie vient lui sauver la mise, accompagnée de Bastille, la chevalière en charge de protection des Smedry. Sauf qu’on l’a déchu de son rôle et c’est sa mère Drauline (qui n’a rien de drôle) qui a récupéré le rôle. Et puis il y a aussi Kazan, surnommé Kaz, l’oncle d’Alcatraz. C’est avec toutes ces personnes, qu’Alcatraz décide de changer sa destination, pour se rendre à Alexandrie et visiter sa bibliothèque puisque son père et son grand-père s’y trouveraient. Poursuivie par un Bibliothécaire un peu spécial et dangereux, Alcazar va faire fasse à de nombreux pièges.

Comme pour le premier tome, Alcatraz s’emmêle dans son autobiographie, il essaye de nous piéger, nous répète à quel point il est mauvais et menteur, et finalement se comporte quand même comme un bon gars, un héros et un leader. Malgré tous ses doutes, toutes ses idées foireuses, il est attachant et il se montre gentil et encourageant, que ce soit avec sa cousine Australie ou même Bastille. Il a le talent pour foncer tête baissée dans le danger, mais ça ne lui enlève ni son côté attachant, ni son côté marrant.

Incroyable tout de même, la bibliothèque d’Alexandrie n’a pas été détruite, elle existe encore vraiment, même si les Bibliothécaires essayent de nous le cacher. Le seul problème c’est qu’il faut être prêt à perdre son âme pour pouvoir y lire ne serait-ce qu’un ouvrage. Ce qui est bien dommage parce que c’est vachement attirant disons-le.

Alcatraz aime nous faire mariner, il nous mets des indices sur ce qui se passera dans la suite de l’histoire et on a hâte de tourner les pages, mais aussi on a envie de découvrir les autres tomes. J’aime vraiment beaucoup cet autobiographie et je suis ravie de découvrir le véritable monde et tout ce que l’on nous cache.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Un assistant de rêve, tome 1

J'ai beaucoup aimé ce premier tome.
Nous suivons Jeong-Oh, un jeune homme répondant à une annonce alléchante pour un job, assistant d'un chamane. Yibeom, le chamane en question, est un peu réticent au début mais va finalement l'accepter. Petit problème, Yibeom est maudit et pas de chance pour lui, en échange de son pouvoir, il est pris de pulsions sexuelles incontrôlables. Dans son malheur, son nouvel assistant va être plus que volontaire pour apaiser sa malédiction.
Il y a de l'humour et des situations assez sympathiques. Les deux personnages fonctionnent plutôt bien ensembles. Je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises pour la suite de leurs aventures.
Je lirai la suite avec envie, le tome 2 est dans ma pal.
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Victime 2117

J' ai dévoré tous les précédents tomes de la série du département V.
J' aime beaucoup le personnage d'Assad qui, pour le coup, change vraiment des enquêteurs habituels. Il en est pour ainsi dire l'anti-thèse. Son duo avec Carl fonctionne bien, puis le trio puis le quatuor, avec Rose et Gordon, aussi. L' équilibre et l'alchimie entre chacun sont bien maîtrisés, ce qui génère une bonne dynamique.
Et comme tous les fans j' imagine, j'attendais avec impatience les révélations sur Assad.
Et puis.... Comment dire... Déjà avec le tome précédent, j' avais été déçue. Ici, c'est un peu pareil. Je n' ai pas cru à l' histoire, elle me paraît bancale.
Après, ça reste un bon polar, avec la tension qui monte, les chapitres relativement courts et coupés en plein suspense.
Mais pour être honnête, s'il avait été mon premier, pas sûr que j' aurais lu toute la série...
J' espère que le prochain changera la donne et qu'après ce final, Jussi Adler Olsen saura rebondir.
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Quand on prie la bonne étoile

Je dis toujours la même chose quand je parle d’un roman Disney mais étant fan de Disney depuis ma plus tendre enfance alors forcément que les différentes collections de romans Disney me font envie et que j’ai bien entendu l’intention de toutes les lire! Je suis tranquillement en train de me mettre à jour au niveau des Twisted Tales. J’en ai lu pas mal quand même, même si je suis encore loin d’être à jour. Et à chaque fois c’est le même constat : je suis complètement fan. Je n’ai jamais été déçue par un seul de ces romans et c’est toujours un plaisir de redécouvrir l’histoire que l’on connaît si bien d’une manière complètement différente. Pinocchio n’est pas mon Disney préféré mais je l’aime énormément alors évidemment que j’étais impatiente de découvrir celui ci!

Je connaissais déjà la plume de l’auteure puisque j’ai déjà lu un ou deux autres des Twisted Tales qu’elle a écrit. J’étais impatiente de voir ce qu’elle allait faire avec celui ci dans l’univers de Pinocchio. J’ai beaucoup aimé retrouver sa plume, comme ses autres romans j’y ai retrouvé toute sa fluidité. Sincèrement une fois le nez dedans on ne se rend même pas compte à quel point les pages défilent toute seule. Et puis c’est tellement addicitf en même temps. On a toujours envie d’en savoir plus et on se retrouve à dévorer le roman en un rien de temps. Enfin ça a été mon cas en tout cas, personnellement je ne peux pas rester trop longtemps sur un livre, je ne prendrais jamais mon temps pour lire un roman. Avec moi ils sont dévorés en un rien de temps!

Dans ce roman, la fée bleue n’est pas censée exaucer les souhaits dans le petit village de Pariva, mais quelque chose à propos de ce vœu réveille un scintillement enfoui depuis longtemps. Peut-être est-ce l’espoir qu’elle ressent sous la solitude du vieil homme. Ou peut-être est-ce le fait qu’il y a longtemps, avant qu’elle ne soit la Fée Bleue, c’était une jeune femme nommée Chiara de ce même village, avec un souhait simple : aider les autres à trouver le bonheur. Sa sœur Ilaria l’a toujours taquinée pour cela, car elle avait de grands rêves de quitter leur village endormi et de devenir une chanteuse d’opéra de renommée mondiale. Les deux étaient proches, malgré leurs différences. Alors qu’Ilaria donnerait n’importe quoi pour qu’une fée exauce son souhait, Chiara ne croyait pas à la tradition pour laquelle leur village était célèbre. Quarante ans plus tard, Chiara, devenue la Fée Bleue, défie les règles de la magie pour venir en aide à une vieille amie. Mais elle est découverte par la fée écarlate, anciennement Ilaria, qui, au milieu d’une rancune de plusieurs décennies, maintient la transgression contre sa sœur. Elles décident de régler les choses par un bon pari à l’ancienne, le destin de Pinocchio et Geppetto étant en jeu. Les sœurs trouveront-elles un moyen de se retrouver ? Ou est-ce, comme beaucoup de questions de cœur, un pari risqué ?

Ce que j’ai particulièrement aimé avec ce Twisted Tale là c’est le fait de ne pas avoir choisi l’histoire de Pinocchio en lui même. L’histoire aurait pu se consacrer uniquement sur Gepetto ou même Pinocchio. Sauf que là l’histoire repose sur la Fée Bleue. C’est bête mais je trouve ça beaucoup plus intéressant finalement. J’ai donc particulièrement apprécié cette histoire. On va suivre Chiara, la Fée Bleue donc mais dans sa vie avant de devenir une Fée. On découvre donc sa vie avec sa famille, sa relation avec son frère et sa soeur, sa rencontre avec Gepetto et j’en passe. J’ai beaucoup aimé voir tout ce monde évoluer dans ce tout petit village. L’auteure a vraiment pris le temps de nous montrer tout ça et j’ai beaucoup aimé justement. Le côté Fée Bleue n’arrive pas trop vite et ça nous laisse le temps de bien découvrir tous les personnages. On voit aussi le pourquoi du comment les deux soeurs en sont arrivés à ce genre de relation, comment Ilaria en est arrivé à détester sa soeur à ce point. C’était hyper intéressant. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir le monde des Fées, j’ai trouvé ça super chouette aussi. Ça nous permet également de découvrir leurs missions, ce qu’elles ont le droit de faire ou de ne pas faire et j’en passe. Bref c’était un vrai plaisir de découvrir toutes ces choses. On peut dire également que tous les éléments de base sont présents, que ce soit Pinocchio, Gepetto même Figaro et Cléo, on a aussi Monstro ou encore Grand coquin bref, tout est là et c’est chouette! L’intrigue est vraiment palpitante, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pour le coup. J’avais hâte de voir comment tout ça allait se terminer. D’ailleurs j’ai beaucoup aimé la façon dont cette histoire se terminait.

Du côté des personnages parlons d’abord de Chiara puisqu’au final l’histoire tourne surtout autour d’elle. Chiara c’est vraiment quelqu’un de profondément gentille. Si on devait imager la gentillesse, ça serait clairement elle. Elle aide toujours tout le monde, elle s’occupe toujours du bien être des autres. Clairement c’est un sucre cette fille. Elle est incroyable, elle ne pense jamais à elle, toutes ses actions sont vraiment spontanées et volontaires, elle ne fera jamais quelque chose par interêt. Pas étonnant au final qu’elle ai attiré l’attention des fées. On a également sa soeur, Ilaria. J’ai beaucoup aimé la découvrir elle justement. Elle est vraiment différente de sa soeur. Elle a un sacré caractère mine de rien et ne rêve que d’une chose : quitter ce petit village perdu et devenir une vraie chanteuse. Elle ressent beaucoup de jalousie envers sa soeur et j’avoue que parfois son comportement m’a pas mal agacé. J’avais l’impression qu’elle faisait des petits caprices de gamine. Après j’ai quand même beaucoup aimé son personnage hein mais parfois elle agit vraiment comme une enfant. J’ai beaucoup aimé comment elle se comporte à la fin par contre. Ça m’a fait beaucoup de peine de voir autant de haine en elle, tellement de haine qu’elle en est venu a rejoindre les fées malfaisantes.. Surtout que du côté de Chiara il n’y a jamais eu une once de haine envers sa petite soeur, c’est même tout le contraire pour le coup.

J’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. Ce n’est pas le Twisted Tales que j’ai préféré lire mais il est vraiment excellent et j’ai adoré me plonger dedans. En plus l’édition collector est plus que sublime. Les éléments propres à Pinocchio sont tous là. L’intrigue est vraiment intéressante à découvrir et j’ai adoré que ce soit axé sur la Fée Bleue. Les personnages m’ont beaucoup plu, ils sont bien construits et sont surtout intéressants à découvrir. Gepetto m’a beaucoup touché, je l’ai trouvé adorable quand il était plus jeune! Ça a été une excellente lecture en tout cas, j’ai hâte de découvrir les autres romans de cette collection de romans Disney!

Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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C'est mon chien

Bonjour,

"c'est mon chien" est un livre que j'ai lu il y a longtemps, mais qui m'a marqué.
Une histoire d'amitié entre en chien et un jeune garçon. Ses parents ne veulent pas de chien et pourtant lui aimerait tellement en avoir un. quand il rencontre le chien perdu, il décide de le cacher et de le garder pour lui.

Un très beau récit, que j'ai dévoré
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Le Mystère de la Maison aux Trois Ormes

Page Facebook: Pascale Bookine
Blog; pascalebookine.eklablog.com

Un roman policier agréable et surprenant ****

Présentation éditeur

« Comment résoudre un meurtre si personne ne l’a commis ?

Le commissaire Forestier est appelé en urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate qui a reçu des lettres de menace et craint pour sa vie. Le policier se rend chez lui, au cœur de la campagne normande, pour démasquer le corbeau. Mais à sa grande surprise il découvre que le comte a invité quatre personnalités à se joindre à eux : un jeune journaliste en vogue, la femme d’un riche industriel, un médecin des beaux quartiers et un général ayant l’oreille du pouvoir. Des convives bien sous tous rapports. Du moins en apparence…

Le soir même, le comte est assassiné brutalement dans son bureau, alors que porte et fenêtres sont verrouillées de l’intérieur. Qui plus est, tous les invités possèdent un alibi irréfutable. Confronté au plus déroutant des mystères de chambre close, Forestier prend l’affaire en main. Il ignore que cette énigme en cache une autre bien plus incroyable encore… »
C’est par ce mystère en chambre close que commence le nouveau roman de Valentin Musso « Le mystère de la Maison aux Trois Ormes ». Un début qui n’était pas sans rappeler Agatha Christie et qui m’a laissée un peu perplexe : toute l’intrigue allait-elle être une copie sans grande envergure de l’âge d’or de la littérature criminelle ?

Mais une fois cette énigme résolue, le roman prend un tournant inattendu, qui sera suivi d’autres que je ne peux dévoiler sans vous gâcher le plaisir de la lecture. Valentin Musso se joue du lecteur au moyen d’une intrigue à tiroirs très plaisante à lire, mêlant énigme policière classique, réflexion sur la littérature et références littéraires, avec un clin d’œil appuyé à la grande Agatha et à son « Cartes sur tables ».

Un très bon moment de lecture que je vous recommande 

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Les gens dans l'enveloppe

Ces "gens dans l'enveloppe" m'ont procuré une émotion, des émotions plutôt, que je n'avais pas connues depuis longtemps en tant que lecteur
La quatrième de couverture est intrigante, l'idée parait à la fois simple, folle et enthousiasmante.
La lecture a confirmé ce pressentiment.
Si la seconde partie peut paraître plus forte que la première, c'est aussi parce qu'elle en tire sa force.
Les chansons d'Alex Beaupain sont simplement magnifiques, les voix superbes, et plus qu'un simple accompagnement, constituent une partie intégrante de l'œuvre et son rappel permanent et futur.
Je ne sais pas pourquoi j'ai autant pleuré devant ces pages et à l'écoute de ces musiques, je ne suis pas sûr de vouloir le savoir d'ailleurs, mais j'ai envie de partager ces émotions, pour que d'autres en ressentent, forcément différentes.
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Lemon

Un livre qui se déguste comme un citron : une histoire lumineuse, intense et rafraîchissante.

Kim Hae-on est belle, jeune et morte. Nous sommes à l’été 2002, la Coupe du Monde de la FIFA touche à sa fin et le corps de Hae-on est découvert dans un parc de Séoul.

La majeure partie du premier chapitre est consacrée à un entretien entre un détective et le principal suspect, Han Man-u. La suite se décompose en huit autres chapitres, donnant voix alternativement à trois femmes ayant vécu ce drame. La première et la plus centrale d’entre elles est Da-on, la sœur cadette de Hae-on.

Le chapitre qui m’a le plus marqué est celui où Da-on et sa mère tentent de faire face à la perte de Hae-on. Leur chagrin est poignant. La mère de Hae-on fait de grands efforts pour changer le nom de sa fille décédée en son nom de naissance, Hye-eun, car elle s’est persuadée que ce drame a pris sa source dans cette erreur de nom. Da-on, quant à elle, subit une chirurgie plastique afin de ressembler davantage à sa superbe sœur décédée. Le chagrin de Da-on est double : elle pleure la perte de Hae-on tout en se demandant si elle aimait réellement cette sœur particulière. Elle décide de tout faire pour trouver le coupable de la mort de sa sœur et la venger.

« Ne réalisant pas qu’il nous fallait remonter la pente d’une façon ou d’une autre, nous sommes longtemps restées allongées face contre terre dans l’obscurité, comme mortes. Aujourd’hui encore, je ne peux pas m’empêcher de penser que cet état de léthargie avait quelques chose de rassurant et confortable. »

« Lemon » n’est pas du tout un polar, attention ! L’intérêt de ce roman est bien ailleurs que dans la découverte de l’assassin de Hae-on. Il se concentre sur les trajectoires de trois femmes ayant connu la victime et la manière dont ce meurtre les consume. « Lemon » doit être lu lentement et attentivement afin d’apprécier les tours de passe-passe de Kwon Yeo-Sun. Elle sème des miettes de pain qui récompensent le lecteur concentré et rendent la lecture particulièrement agréable.

La plume de Kwo Yeo-Sun est nette, concise et hypnotique. Elle explore les thèmes du deuil, de la beauté, de la classe, du privilège et de la justice. Elle présente la beauté comme une arme pouvant se retourner contre nous. « Lemon » permet une exploration de notre obsession du cold case. Da-on est possédée par le meurtre de sa sœur, les autres personnages sont eux aussi titillés par cette affaire, établissant leurs propres suppositions sur les potentiels suspects.

« Certaines vies sont injustement cruelles, et nous continuons à vivre en les ignorant comme de misérables insectes. »

La structure du roman nous fait jongler entre les narrateurs et les années, ce qui désoriente. Cela peut perturber le lecteur et l’embrouiller. Certains récits sont contradictoires, on se pose de multiples questions, on cherche nous aussi la vérité, on doute, on hésite. « Lemon » montre que pour ceux qui restent, il faut survivre au deuil, pour qu’il ne finisse pas par nous écraser.

Je vous conseille ce roman pour la découverte de la littérature coréenne et pour sa façon de parler du deuil. Si vous cherchez un polar, par contre, passez votre chemin, vous serez déçus.

« Ils sont morts, et moi, je vis. Être en vie, il n’y a besoin de rien d’autre. Je suis en vie et je vis jour après jour. »

Je remercie les Éditions 10-18 pour cette lecture.

#Lemon #KwonYeoSun #littératurecoréenne
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Journal d'un (dé)gonflé, tome 1 : Carnet de bor..

Bonjour, nouvelle chronique !

Le Journal d'un dégonflé, c'est un peu un incontournable jeunesse. Pendant les ateliers lectures que j'ai organisé en service civique il y a quelques années, il ne cessait de revenir, et donc je m'en étais fait une image sympathique, d'autant plus qu'une des oeuvres de mon mémoire en licence en est directement inspiré. Curieuse comme je suis, j'ai donc décidé de me laisser tenter et... Bah... Ce n'est pas vraiment une réussite.

Nous suivons Greg, un garçon de douze ans qui rentre en classe de cinquième et qui rêve de devenir populaire. Le problème, c'est que tout ce qu'il entreprend se termine mal.

On est dans un cas typique d'enfant qui fait des bêtises et s'invente des aventures extraordinaires à partir d'un quotidien en réalité fort ordinaire, dans la lignée de Titeuf, Cédric et bien d'autres. Le petit plus ici, c'est que le texte est présenté sous la forme d'un journal intime (on a les lignes du cahier tout au long de la mise en page) et est illustré avec de très nombreux dessins, qui tantôt illustrent ou tantôt font partie de la narration.

En soit, c'est sympathique, et c'est assez logique que ça plaise aux jeunes puisque ça se lit très rapidement, c'est relativement accessible et ça parle de leur quotidien. Cependant, contrairement à d'autres livres du genre où on a quand même une certaine morale, ici... Bah on a le quotidien de Greg, et malheureusement pas grand chose d'autres.

C'est plus un rapport d'événements qui arrivent dans sa vie qu'un vrai journal de pensées. On s'approche souvent de thématiques qui pourrait déboucher sur un questionnement, ou tout du moins faire réfléchir l'adolescent sur des sujets comme le harcèlement scolaire, le développement de la sexualité ou encore la parentalité un peu toxique (les parents de Greg ont beaucoup, beaucoup de défauts), mais j'ai l'impression qu'on passe à chaque fois à côté du message pour vite revenir aux blagounettes gentillettes. Je ne sais pas si c'est par peur de perdre le lectorat ou vraiment parce que l'auteur n'en a pas conscience, mais ça arrive à chaque fois.

Le principal problème, c'est que du coup, on ne retient pas grand chose de la lecture. C'est gentillet, les illustrations sont plutôt sympathiques... Mais c'est à peu près tout. Pas de message fort, pas de personnages vraiment marquants autres que Greg, des thématiques qui ne sont pas abouties, et une intrigue inexistante.

En fait, ce n'est pas vraiment un roman, c'est plus un assemblage de nouvelles se suivant vaguement mais qui n'ont pas forcément de rapport les unes aux autres. Mais du coup l'absence d'un fil conducteur se fait cruellement sentir et... Bah on s'ennuie. On attend une intrigue qui ne vient en vérité jamais, et c'est dommage, parce qu'il y a du potentiel.

On sent que c'est un premier tome expérimental, mais peut-être trop expérimental. Je suppose que ça s'améliore par la suite, vu qu'il s'agit d'une très longue série. Pour le moment, je ne suis pas très convaincue, mais je lirai la suite par curiosité.
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