Je n’étais pas une petite fille drôle, docteur, je le suis devenue parce que je voulais redonner le sourire à mon père.
Sa tristesse envahissait tout. J’ai développé un nouveau membre pour m’adapter à mon environnement.
L’humour n’est pas seulement son héritage. Avec le temps, c’était devenu notre langage. La vanne, la blague, la boutade, le jeu de mots, la galéjade. Mon père était mon meilleur public, le plus important. Jusqu’au bout.