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3.73/5 (sur 120 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Né au début des années 1980, Alexis Hall (un pseudonyme) est auteur de romance.

Il a fait ses études à l'Oxbridge dans les années 2000, mais n’a rien pu en tirer de substantiel. Il a exercé de nombreux métiers, parmi lesquels glacier, diseur de bonne aventure, technicien de laboratoire, et joueur professionnel.

"À vif" (For Real, 2015) a obtenu le prestigieux prix RITA 2016 de la meilleure romance érotique aux Romance Writers of America.

Alexis Hall vit dans le sud-est de l’Angleterre.

son site : http://www.quicunquevult.com/
Twitter : https://twitter.com/quicunquevult?lang=fr

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Je me concentre sur toutes les petites choses, comme la chaleur de sa peau, le battement de son cœur, et le rythme profond et régulier de sa respiration. Cela semble si éternel, si incessant, ce mécanisme physique d'être en vie. C'est difficile de songer que cela s'arrêtera tout simplement un jour. Pour chacun de nous.
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Ma queue est en train de mourir de joie. Anniversaire, Noël, Pâques, Boxing Day, le 1er mai, même la journée du Pancake, tombent tous en même temps. Je n'aurais vraiment pas dû mettre mon jean de drague. Parce qu'à cet instant précis, c'est plutôt devenu mon étrangleur de zob.
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Drew, jusque-là, s’était plutôt bien senti, au sujet de son physique. Il s’était toujours situé du bon côté de la moyenne : il se lavait, se rasait et faisait du sport. On lui avait dit qu’il avait de beaux yeux, mais il n’avait jamais entendu quiconque dire : « Mon chéri, tu as des yeux si rapprochés et globuleux, ce soir. »

Il devait avoir une expression paniquée, parce que Sanee se remit soudainement à parler :

— Désolé mec, c’est juste… bah t’es un mec, et je suis un mec. J’essaye de te soutenir là, mais je te vois, et tu m’attires pas, alors j’ai du mal à voir qui le serait.

— Merci, mec. J’ai vraiment confiance en moi, maintenant.

Tinuviel leva les yeux de son numéro d’Hawkeye.

— Je ne suis pas attirée par Drew non plus…

— … c’est maintenant que je me tire une balle ?

— … mais, poursuivit-elle, je comprends qu’on puisse l’être attiré.
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Par ailleurs, c'est un truc générationnel. Comme si on avait éduqué les mômes en leur apprenant à être racistes, sexistes et homophobes dans les années vingts. Enfin, c'est toujours le cas, mais il y a au moins une certaine entente sociale sur le fait que c'est censé être mal.
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J'ignorais ce qui me poussa à le faire. Peut-être parce qu'il était si beau à cet instant, si grave, vulnérable et sans crainte. J'avais du mal à croire ce manque d'appréhension. Cela me donnait le vertige, comme s'il était le bord d'une falaise et que je n'en supportais pas la vue. Ou peut-être était-ce parce que Robert était là, avec son amant, et que je n'avais jamais fait ça que pour lui. Certes, j'avais été avec d'autres, mais je ne leur avais pas donné ce que j'avais donné à Robert. Et peut-être que j'allais, enfin, reprendre ça. Alors je le fis. Au beau milieu d'une fête dans l'est de Londres, sous les yeux d'innombrables inconnus, pour un gamin de dix-neuf ans à qui je n'avais même pas pris la peine de demander son prénom, je rassemblai le peu de grâce dont je pouvais me souvenir, et me mis à genoux. Je joignis les mains derrière le dos. Certains Doms, peut-être même la majorité, auraient souhaité que je baisse la tête, mais je ne savais pas encore avec certitude pour qui je le faisais, et je voulais, moi, le regarder. La pièce sembla se figer, car personne ne m'avait jamais vu dans cette position auparavant. J'avais saigné et hurlé, mais jamais posé un genou par terre. Et dans ce silence, mon gamin retint son souffle. C'était comme avoir sa bouche sur ma bite. Il avait les yeux écarquillés, aussi opaques qu'un vitrail le jour le plus éclatant qu'on puisse imaginer. Il chancela légèrement et posa une main contre le mur pour se stabiliser.
-Qu'est ce que ça te fait? m'enquis-je.
Il déglutit.
-Parfait. C'est … parfait. Est ce que je peux te toucher ?
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Tu pourrais avoir n’importe quel dom dans cette pièce si tu avais l’air légèrement plus accessible qu’un piranha sous-alimenté qui passe une sale journée.
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— Ce n’était même pas le pire film de Nicolas Cage que j’ai vu.

Cette phrase inspira une longue et éprouvante discussion au sujet des pires films de Nicolas Cage, et du fait qu’un film de Nicolas Cage ne pouvait pas être qualifié de mauvais, car parfois le pire Cage était le meilleur Cage.
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Il n’y avait que trop d’occasions d’essuyer les larmes de quelqu’un et de lui dire : « Un de perdu, dix de retrouvés. » Je pensais moi aussi qu’il restait un paquet de poissons dans l’océan, mais j’en avais assez de nager.
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Une autre copie de mon livre apparut devant moi, cornée et bien lue, ce qui me fit légèrement plaisir. J’avais toujours trouvé ça quelque peu inquiétant quand les livres paraissaient neufs. Des cercueils de verre, avec les mots endormis à l’intérieur.

— Pour qui dois-je le signer ? demandai-je sans réussir à lever les yeux.

— Oh, je n’sais pas, répondit une voix bien trop familière. Pourquoi pas : « au mec avec qui j’ai couché avant d’m’enfuir en courant au milieu d’la nuit, lui donnant l’impression d’être une traînée » ?

— C’est assez long, répliquai-je après un long moment. Je vais peut-être devoir l’adapter un peu.

— Peu importe. J’écrivis mon message, signai, fermai le livre et le repoussai sur la table.

— D’accord, dit Essex. Merci.

J’entendis ses pas s’éloigner. J’essayai de passer outre le tambourinement sauvage de mon cœur. Quelqu’un plaça un autre livre devant moi, nouvellement acheté et immaculé.

Mes doigts tremblèrent quand je l’ouvris.

— Pour qui… commençai-je.

— Oh, j’ai oublié.

Nom de Dieu, il était de retour.

— Tu as laissé quelque chose derrière toi.

Il y eut un flottement turquoise, puis mon boxer avec l’imprimé de plumes de paon atterrit directement sur la première de couverture de Voir dans une glace de manière obscure.
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— Ah, oui, Max. On en revient toujours à Max.

J’ignorais totalement pourquoi j’avais dit ça.

L’aiguille sur le compteur de vitesse tremblait. Cent trente. Cent quarante-cinq. À mon avis, Niall n’avait même pas remarqué. Le moteur vrombit bruyamment dans ce silence impertinent.

— Donc quand tu es devenu complètement taré, poursuivit Niall sur le ton de la discussion, et que je t’ai rendu visite dans ton asile de fous presque tous les jours, c’était à propos de Max, hein ? Et quand je t’ai trouvé dans le couloir, inconscient et couvert de sang, c’était à propos de Max ? Et toutes les fois où tu étais trop déprimé pour manger ou quitter ta foutue maison et que je suis venu prendre soin de toi, c’était à propos de Max ? À chaque fois que je t’ai empêché de te faire du mal. Max. Lorsque je me suis assuré que tu ne serais pas encore interné. Max. Quand je passe prendre tes médicaments parce que tu ne le peux pas. Max. Lorsque je t’emmène chez le psy. Max.

Aussi grognon qu’un enfant, je répondis :

— Mon Dieu. Si je suis une telle perte de temps, pourquoi tu prends la peine de m’aider ?
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