Dans cette région au climat rude qui avait subi les tourments de l'Histoire, il sentait les caractères bien trempés et les habitants imprégnés de cette énergie qu'ils retiraient de leurs terres, de leurs forêts, de leurs longs hivers, capables de garder des secrets. Un dicton lui revint en mémoire : "Comtois, têtes de bois".
“Dans cette région au climat rude qui avait subi les tourments de l’histoire, il sentait les caractères bien trempés et les habitants imprégnés de cette énergie qu’ils retiraient de leur terres, de leurs forêts, de leurs longs hivers, capables de garder des secret. Un diction lui revint en mémoire : Comtois, tête de bois.”
Un peu ému de faire équipe ainsi avec le patron, Quentin prenait prétexte de se concentrer sur la route pour éviter de poser des questions,de peur de dire une bêtise.GRADENNE anima seul la conversation, évoquant les différentes affaires au cours desquelles il avait déjà collaboré avec la gendarmerie.
Dans ce Jura froid, paysan et ouvrier, un Directeur d’Usine d’industrie de transformation du bois, est retrouvé mort, d’étrange façon ; la vie laborieuse, peu rémunérée des ouvriers est bien analysée par Claude Ragon, qui a travaillé dans ce domaine.
Une enquête rapide conclue à un suicide, mais cela ne satisfait pas la magistrature qui délégué un de ces meilleurs limiers, Gardenne accompagné d’un jeune policier. Gardenne tombe malade et c’est le jeune policier qui assure les recherches, les auditions, et les confrontations et conclu l’affaire, tout en faisant un comte rendu à son patron, devant une bouteille de Poulsard .Gentil roman et enquête à la Maigret. J’ai bien aimé
La haine est capable de transformer les hommes. C'est un ciment puissant pour souder les solidarités.
Resté seul, le lieutenant Bruchet repensa au ton de l'entrevue chez les gendarmes. Contrairement à leurs craintes, le chef Courtay semblait apparemment vouloir coopérer. Quentin avait encore en tête les photos effroyables prises par les gendarmes. C'était la première fois qu'il était confronté à une telle situation. Il réfléchissait à la façon d'aborder les investigations, et espérait apprendre beaucoup auprès du commissaire.
[ Claude Ragon - Du bois pour les cercueils - p.45 ]
facile a lire , reposant avec une intrigue simple mais ou on
retrouve bien l'ambiance et l'esprit jurassien en hiver ( rude )
bien apprecié pour l'ex jurassien que je suis
- En attendant que Berlot nous prête un cariste pour dégager le magasin, j'aimerais jeter un coup d'œil dans le bureau de Verdoux. Quelqu'un en possédait-il la clé en dehors de lui ?
- Non, lui seul avait un passe qui ouvrait toutes les portes.
(p.155)
La grimace de Lambard irrita Quentin. Ce cadre supérieur avait sans doute pour habitude de ne s'adresser qu'à de hautes personnalités. À un commissaire passe encore, mais un jeune lieutenant était indigne de lui...
Voici la presse tragique. Je suppose que les gendarmes vous ont montré les photos. Moi je n'ai rien vu. D'après ce que j'ai compris, Verdoux a été retrouvé ici, la tête écrasée entre les plateaux.