Pour la première fois en librairie : les dix plus effroyables tueurs en série de Grande-Bretagne. Si les tueurs français et américains ont largement nourri la littérature criminelle et le cinéma, les serial killers d'outre-Manche restaient, jusqu'à ce livre noir, inconnus du grand public.
Dans l'ombre de Jack l'Éventreur, ce sont des hommes et des femmes noyés dans la masse, cannibales, nécrophiles, éventreurs, empoisonneurs, pédophiles et prédateurs qui ont tué et massacré en nombre durant des décennies.
La conférencière Emily Tibbatts, fondatrice du site francophone de référence tueursenserie.org et auteur de dizaines de biographies en ligne de serial killers, fait son entrée en librairie avec les longs portraits immersifs et passionnants des dix plus terrifiants tueurs en série de Grande-Bretagne. UK Serial Killers vous plonge dans leur histoire intime et leur traque, le détail de leurs crimes qui vous fera frémir d'horreur, leurs motivations macabres, les progrès des techniques médico-légales, d'enquêtes...
Et l'ampleur de ces chasses à l'homme.
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Elle avait 24 ans et avait sûrement entendu toutes ces histoires au sujet de ces jeunes femmes faisant de l'auto-stop et qui avaient disparues, ou avaient été violées, ou avaient été découvertes décapitées. Mais le jeune homme mince aux yeux de biche assis derrière le volant n'avait pas du tout l'air d'une brute lubrique. Il était beau garçon, bien qu'un peu trop maigre, et parlait d'une voix douce.
Mary Guilfoyle se détendit. Herbert Mullin conduisit doucement, entra dans une rue calme, saisit un couteau de chasse... et poignarda brusquement la jeune femme dans la poitrine et le dos. Elle mourut presque immédiatement.
La schizophrénie est une maladie mentale terrible qui peut détruire la vie d'un jeune adulte. Généralement, les symptômes (entendre des voix, paranoïa intense, hallucinations) apparaissent à la fin de l'adolescence ou le début de l'âge adulte.
Herbert Mullin ne tuait pas parce qu'il était schizophrène. Mais, pour lui, sa paranoïa et son orgueil justifiaient ses meurtres. Il voulait sauver la Californie des tremblements de terre. La mission de sa vie était d'être « le bouc émissaire de (sa) génération ». Mais c'était les autres qui devaient se sacrifier.
Le fait de consulter des sorciers est commun en Indonésie, même si personne ne s'en vante. Bien des femmes lui demandaient d'utiliser ses pouvoirs pour assurer la fidélité de leur mari (en Indonésie, les femmes n'ont aucun recours contre un époux infidèle ou qui les abandonne avec leurs enfants). Certaines croyaient qu'il les aiderait à être plus riches ou en meilleure santé. Nombreuses sont les prostituées qui l'ont contacté afin qu'il les aide à séduire les hommes plus facilement.
La schizophrénie paranoïde est une maladie mentale qui peut être traitée, mais dans des cas sévères, le patient doit être surveillé dans un hôpital. Les médicaments peuvent aider, mais les schizophrènes paranoïdes peuvent facilement ne plus prendre leur traitement si on les laisse se débrouiller seuls.
Contrairement au désordre de personnalité antisociale, la schizophrénie paranoïde est généralement diagnostiquée avant que les violences n'aient lieu.
Ces jeunes femmes, violées et frappées par un jeune homme brun qui les avait emmenées dans le parc durant l'année 1997, étaient encore terrifiées. La police n'avait montré que du dédain face à celles qui avaient eu le courage de porter plainte, des mois auparavant.
Ce n'est qu'après que les meurtres aient fait la une des journaux que d'autres femmes vinrent en parler aux journalistes, forçant les policiers à rouvrir leurs dossiers.
Bernardo était obsédé par l'argent et par son apparence physique. Il avait une très haute opinion de lui-même.
Lorsque sa mère lui a révélé qu'il était un "bâtard", tout son système de croyances, son monde, ses rêves d'avenir, tout s'effondra. Bernardo en conçut une haine viscérale contre sa mère... et les femmes en général. Et il voulut rétablir cette image d'homme parfait, aux yeux des autres et à ses propres yeux.
Je cherche à comprendre la noirceur dans laquelle l'esprit humain peut parfois se vautrer. Les tueurs en série, lorsque l'on comprend réellement ce qu'ils sont, représentent le pire des pensées et des actions dont un être humain peut se rendre coupable.
Je m'interroge constamment sur la capacité de l'Homme à faire le Mal, à commettre des actes abominables, à ôter la vie, à faire souffrir... et en à tirer du plaisir.
Le Brésil est un pays où l'apparence physique compte énormément. On se doit d'être beaux, jeunes, en forme, avec des formes rebondies et une peau halée. Même issue des « favelas », une belle femme peut effectivement devenir top model, voire même « Miss Monde ». C'est le rêve d'innombrables jeunes femmes à l'existence indigente ou monotone.
Les violeurs en série sont des êtres plutôt rares. Ils réalisent invariablement un fantasme étrange, très personnel, et les détails de leurs crimes permettent de les reconnaître.
L'utilisation d'une arme à feu est plutôt rare chez les tueurs en série, qui préfèrent souvent avoir un contact avec leur victime (arme blanche ou leurs propres mains).