AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.26/5 (sur 422 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Grande amoureuse de littérature et dévoreuse de livres, Nina Loren aime écrire l'amour sous toutes ses formes. Enseignante-chercheuse le jour et romancière la nuit, elle s'attelle à donner vie à la multitude de personnages qui peuplent son imaginaire et à créer des romances qui la font vibrer.
Elle vit dans le sud de la France avec son mari, sa fille et tous ses animaux.

Retrouvez tout son univers sur son site : https://ninaloren.fr

Source : Amazon
Ajouter des informations
Bibliographie de Nina Loren   (20)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
- Non, tu n’as pas l’autorisation de me tripoter, Regina. Je sais que tu as du mal à te remettre de m’avoir vu à moitié nu, mais je te saurai gré de garder tes pensées salaces pour toi… et tes mains. Cordialement.
Commenter  J’apprécie          00
Si, c'est nécesaire que je le fasse, parce que tu es l'un des hommes les plus attentionnés que je connaisse, et je sais que même si je suis le pire des connards, que tu aurais tous les droits de haïr jusqu'a ton dernier souffle, je sais que tu vas t'inquiéter. Mais ne le fais pas, je t'en supplie, Ollie. Oublie-moi, sors, laisse toi draguer, et un jour, il y aura un mec, gentil, tendre, dévoué, qui voudra t'offrir le monde. Je le détesterai, même si je n'en aurai aucun droit, mais je détesterai quand même, parce que lui seule pourra te rendre heureux.

Pourtant, c'est toi que je veux.
- Prend soin de toi, Ollie.
Sa chaleur disparaît comme on retirerait d'une plaie la lame d'un poignard. Ce n'est que lorsque j'entends la porte d'entrée se refermer derrière lui que je soulève mes paupières. Je ne sais pas combien de temps je reste sans bouger. C'est la sensation de la truffe humide de mon chien contre mes doigts qui me ramène sur terre. Je baisse le regard sur Lafayette, qui me fixe en jappant. Les contours de sa fourrure deviennent flous; je ne suis plus capable de retenir mes larmes.
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 3 :

Riley

«…

— … Et de deux, je me suis déjà copieusement excusé, je t’assure que je regrette ce qui s’est passé au lycée, alors j’aimerais vraiment que tu arrêtes de croire que je suis homophobe, maintenant.

— Désolé d’avoir supposé que tu n’as pas changé, mais les apparences me donnent raison jusqu’ici.

— T’es vraiment con, Akira, tu le sais, ça ?

— Et toi, va donc faire du trampoline sur un lac gelé pour voir si j’y suis, O’Connell.

— Mais arrête, bordel ! Je. Suis. Désolé. OK ? Pour tout. Et je suis aussi désolé d’avoir dû user de ce genre de stratagème pourri, mais après notre rencontre de la semaine dernière, je me suis aperçu que je te devais de vraies excuses, face à face, et je savais que tu ne serais jamais venu si je t’avais contacté sans me planquer.

J’avoue que, là, il m’en bouche un coin.… »
Commenter  J’apprécie          20
Chapitre 1 :

Samedi 18 janvier 2020

18h14, 2376 Kamole Rd, Kealia, Kauai Island, Archipel d’Hawaï, Pacifique

«… L’ex-procureur devrait encore passer devant une commission du barreau, comme lui-même avait dû le faire, quelques mois auparavant, mais Ben gardait bon espoir que tout rentre à nouveau dans l’ordre.

— Tu proposes quoi, exactement ? Qu’on monte un cabinet ensemble ?

— C’est une possibilité. À moins que tu penses à un autre endroit, une autre firme où on pourrait offrir nos services tous les deux et poser nos bagages ?

— J’ai bien peur que personne ne veuille d’un ex-procureur anciennement accusé de corruption et d’obstruction à la justice, et d’un ex-associé dans un cabinet mafieux.

Ben rit sous cape avant de se pencher et de déposer un baiser sur la joue de son amant.

— Tu n’as pas tort, sur ce coup-là, concéda-t-il.

— Mais je pense que, malheureusement, ce qui s’est passé va nous coller à la peau.

— On va donc veiller à faire un come-back qui impressionnera davantage que les revers qu’on a subis.

— Tu ne changes pas, hein ? Toujours à vouloir être le meilleur.

— Je ne veux pas être le meilleur, Jordan. Je suis le meilleur.

— Toujours aussi modeste, en plus.

— Lucide, rétorqua Ben, en souvenir d’une vieille conversation qu’ils avaient eue par SMS.

Jordan laissa échapper un rire chaleureux tout en posant sa main sur la nuque de son compagnon dans un geste qui se voulait tendre.

— Et arrogant, avec ça, conclut-il avec le sourire. …»
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 1 :

«… C’est bien dommage qu’un corps aussi alléchant soit caché sous un paquet de vêtements pareil. Quel gâchis, vraiment.

Le silence était plein de sous-entendus, et Ben savait pertinemment qu’Henderson ne lancerait jamais les hostilités de lui-même. Le regard droit, l’homme ne pipait mot et faisait sans tellement y parvenir, comme s’il était seul dans ces toilettes.

— Tu es bien silencieux, ça ne te ressemble pas.

— Pas maintenant, Benedict.

Jordan s’essuya les mains et, lorsqu’il daigna enfin lever ses beaux iris marron, au fond desquels couvait un orage, vers ceux de Ben, l’avocat entra en action. Il avança d’un pas vers son adversaire, attrapa sa toge et le fit reculer jusqu’au mur opposé. Il ne s’arrêta que lorsque son corps fut plaqué contre celui du procureur.

— Mais qu’est-ce que tu fous, bordel !?

— Tu n’es pas venu hier soir ni le soir d’avant, et tu me demandes ce que je fous ? Et tu sais pertinemment que je déteste que tu m’appelles Benedict. Il n’y a que mon putain de boss pour m’appeler Benedict, ou ma mère. Tu me snobes, ou quoi ?

L’outrage de Ben n’était qu’à moitié feint ; il avait envoyé quelques messages bien salaces à Jordan quelques jours auparavant, et tous étaient restés sans réponse.

— C’est bien, tu es perspicace. Pour un avocat.

Ben sourit, sans pour autant riposter à cette remarque sarcastique, puis, lentement, sans quitter sa proie du regard, insinua une jambe entre celles de Jordan, …»
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 2 :

Zayne

«…Mon cœur bat à une telle allure que je sens ses pulsations résonner douloureusement contre les parois de ma jugulaire.

«Je suis désolée.» Mais de quoi parle-t-il ? Qu’est-ce que… qu’est-ce que tout cela signifie ? Un moyen maladroit de me montrer sa pitié ? Il était là, au procès, il a vu ce que j’ai subi, est-ce sa manière à lui d’être… désolé pour moi ?

Sa silhouette passe la porte du café et disparaît comme un fantôme dans l’obscurité de la rue…»
Commenter  J’apprécie          20
L'amour fait mal parce qu'il me laisse seul, amer et malade. Comme si j'avais moi-même ingéré un poison que j'avais cru être un remède.
Commenter  J’apprécie          30
Chapitre 3 :
Matthew, samedi 16 décembre
«…
— J’essayais juste de vous embobiner pour vous convaincre de passer la nuit avec moi, plaisanté-je.
Elle éclate alors d’un rire franc mais nerveux puis rougit, assurément gênée et étonnée de sa propre réaction.
Bien joué ! Premier round : Matthew 1 – Jolie blonde 0.
— Vous êtes drôle, me répond-elle.
— Ce n’était pas censé être drôle.
— Si, ça l’était. C’est une bonne technique de drague, je vous l’accorde, Matthew.
Elle a retenu mon prénom et j’adore l’entendre de sa bouche.
— Ça vous a fait rire, c’est donc que ça marche. Alors, c’est oui, pour le verre ?

Elle semble réfléchir quelques secondes et pousse un léger soupir.
— Très bien, je capitule. Mais sans alcool ! Je n’ai pas envie que vous… comment vous avez dit, déjà ? Ah oui, que vous m’embobiniez.
— Sage décision. Je suis un embobineur de grand talent, mais ça marche nettement moins bien avec un public sobre.
Ça évitera que je gâche tout, accessoirement.
— Je n’ai pas trop le choix, de toute façon, me répond-elle en cherchant ses amis du regard à travers la foule du bar. Je crois que mon meilleur ami est parti se planquer pour apprécier le spectacle de loin ou pour s’envoyer en l’air avec son mari. Entre nous, je penche plutôt pour la seconde option. Vous savez comment sont les jeunes mariés.
Jolie et avec de la repartie. De plus en plus intéressant.
— Je vous rapporte quoi, alors ?
— Un Perrier citron, s’il vous plaît.
— Dites, vous n’allez pas vous échapper pendant que je vais vous chercher ce verre ? Je ne supporte pas l’eau gazeuse.
Elle semble déstabilisée par ma question.
— Euh…
— Vous alliez vraiment partir et me laisser comme un con ?
— Non ! Je… Vous…
— Putain, j’y crois pas !
Elle semble perdre ses mots devant ma réaction. Je ne suis pas si énervé que ça, en réalité, mais le ton que j’ai employé peut laisser croire que je suis vraiment vexé. En fait, en toute franchise, je ne suis pas habitué à ce qu’on me rejette. Je vois alors passer une lueur dans ses yeux.
Je lui ai fait peur ?
Son attitude change du tout au tout et je n’ai pas le temps de réagir qu’elle me lance d’une voix tremblante :
— Désolée, je ne peux pas.
Elle s’enfuit, réellement effrayée, et disparaît dans la foule des habitués.
Merde !
Je ne comprends absolument pas ce qui vient de se passer et je reste comme un idiot, debout au milieu du bar, à réaliser que je viens de faire peur à une fille. Je suis extrêmement contrarié car j’étais, sincèrement, très intéressé par cette femme...»
Commenter  J’apprécie          00
Je ne sais pas de quoi demain sera fait, ce qui nous attend, si tout ça se révélera finalement temporaire ou pas. Il y a un risque non négligeable que tout explose en plein vol, mais peut-être aussi que la vie a décidé de nous donner une chance, si on croit à ces choses-là. Je ne comprends toujours pas ce qui a pu se passer dans sa tête pour qu'on en arrive là ; tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas envie de laisser passer cette possibilité d'être enfin pleinement heureux. Je souffre depuis des années de cet amour à sens unique, de ce désir interdit. C'est un fardeau que je porte depuis bien trop longtemps. Tout ce que j'espère, c'est que l'univers n'a pas décidé de ne me donner qu' un aperçu de ce que je pourrais avoir avec lui, pour me le retirer ensuite sans crier gare. J'en veux davantage, évidemment ; j'en veux même pour les décennies à venir. Je le veux, lui. Sans réserve. Sans concession.
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 1 :

Nick

«… Le fauteuil qui me fait face grince doucement et, lorsque je lève enfin les yeux, je bloque.

— Bon sang, c’est bien ma veine, râle le nouveau venu.

Il me faut quelques secondes pour retrouver ma langue.

— … Akira ?

— Nicholas O’Connell, le roi du bal, et des blaireaux, soupire-t-il. Je me doutais que ma journée allait mal se terminer, mais là, on atteint des niveaux que je n’avais pas envisagés.

— Mais qu’est-ce que tu fous là ! m’énervé-je alors à mon tour, en représailles de son entrée en matière tout sauf amicale.

J’hallucine complètement. Akira Saito se tient devant moi, l’air parfaitement naturel, si on exclut son outrage évident. Quelle chance j’avais de croiser ce mec un jour, ici, à Vegas ? …»
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nina Loren (424)Voir plus

¤¤

{* *} .._..