AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 138 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Lund , le 24/06/1958
Biographie :

Ninni Holmqvist est née en 1958 et vit en Suède.

Auteur de nouvelles et aussi traductrice, "L’Unité" est son premier roman (déjà traduit en anglais). Elle y aborde les sujets fondamentaux tels l’amour, la liberté, le sacrifice et la contribution de chaque individu dans une société standardisée où le "superflu" n’a plus sa place.

Elle a déjà publié 2 romans et 2 recueils de nouvelles depuis 1995.

Source : le livre de poche
Ajouter des informations
Bibliographie de Ninni Holmqvist   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
J'aurais aimé vivre à une époque où les gens croyaient encore que le coeur était l'organe central contenant tous les souvenirs, les émotions, la capacités, les défauts et les qualités qui font de nous des individus spécifiques. J'avais envie de retourner à cette période d'ignorance avant que le coeur perde son statut et soit réduit à un organe vital mais remplaçable parmi d'autres.
Commenter  J’apprécie          412
Pour celui qui n'a jamais fait l'expérience de la proximité d'un animal ou n'y a jamais attaché grande importance, il est peut-être difficile de comprendre qu'un chien puisse vous manquer au point que son absence soit littéralement douloureuse. Toutefois, la relation avec un animal est bien plus physique que celle qui vous lie à une personne. On n'apprend pas à connaitre un chien en lui demandant d'exprimer ce qu'il éprouve ou ce qu'il pense, mais en l'observant et en apprenant à interpréter son langage corporelle Par ailleurs, toutes les choses importantes que vous souhaitez lui communiquer, vous devez les lui montrer à travers vos actions, votre attitude, vos gestes et des sons.
Les gens, par contre, sont toujours accessibles par le langage. Un pont de mots se construit facilement entre êtres humains, un pont d'informations, d'explications et de propos rassurants.
Commenter  J’apprécie          310
L'essai du médicament antidépresseur m'imposa une nouvelle routine. Trois fois par jour - matin, midi et soir - je devais me rendre au laboratoire n°3 au niveau K1 pour ingérer un petit comprimé jaune. Cela perturbait mon emploi du temps, surtout le matin, car il me fallait interrompre mon processus d'écriture. (...)

C'était assez irritant, mais ce qui me dérangeait beaucoup plus était le sentiment qu'on n'avait pas confiance en moi, d'être traitée comme une enfant à problèmes, une tricheuse, une rebelle.

Je trouvais dégradant d'être obligée de me tenir la bouche ouverte devant l'infirmier (...) Ma dignité en prenait un sacré coup à chaque fois que je devais subir ce rituel.
Commenter  J’apprécie          130
« Les gens qui lisent tendent à être superflus. À l’extrême. » (p. 65)
Commenter  J’apprécie          120
À l'intérieur de l'Unité, la seule alternance est celle des jours et des nuits, obscurité et lumière. Dans le jardin d'hiver, tout est en bourgeons ou en fleurs, rien ne se flétrit, fane ou meurt. Ce n'est jamais l'hiver dans ce jardin d'hiver.
Commenter  J’apprécie          90
J'avais toujours accordé grand prix au temps et considéré chaque personne comme un individu, qui ne se réduisait pas à n'importe qui apte à me tenir compagnie. Jamais auparavant, je n'avais apprécié la compagnie en elle-même, ni le bavardage d'ailleurs. A présent, je notais qu'il exerçait un effet apaisant, telle une compresse froide appliqué sur une cheville foulée, limitant l’œdème et l’hématome.
Commenter  J’apprécie          70
Notre vie quotidienne dans l'Unité de la banque de réserve tournait vraiment autour d'expérimentations scientifiques sur des spécimens humains. C'était essentiellement à cela que nous étions utilisés en réalité. Ils s'efforçaient de nous maintenir en vie aussi longtemps que possible et certains individus en pleine forme avaient vécus six ou sept ans à l'Unité avant leur don final.
Commenter  J’apprécie          60
Aimer et abandonner ne vont pas ensemble.
Commenter  J’apprécie          80
Je sais que ça paraît fou, mais c'est tout simplement comme ça que la psyché fonctionne : on ne voit généralement que ce qu'on est préparé à voir, ce qu'on s'attend à voir.
Commenter  J’apprécie          60
- Tu devais être douée. Je veux dire, tu es douée.
- Merci. Oui. Je me débrouillais effectivement assez bien. J'ai gagné quelques prix et ce genre de choses. C'était amusant.
Oui, plonger était amusant, mais je n'avais pas assez le sens de la compétition pour me hisser au sommet. (...)

- Je sais ce que tu penses, reprit-elle. Tu te dis que si j'avais atteint le sommet, je n'aurais peut-être pas fini ici.
- Quelque chose de cet ordre, oui, admis-je. Par exemple, si tu avais décroché une médaille olympique ...

- Je sais. Je serais alors devenue un grand modèle positif pour de nombreuses jeunes femmes et j'aurais été protégée pour le reste de ma vie, mais je dois t'avouer, Dorrit, que je ne regrette pas un instant d'avoir renoncé à cette foire d'empoigne. Ce n'est pas mon truc.
Je n'ai jamais saisi l'intérêt de gagner pour le seul fait de gagner.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ninni Holmqvist (181)Voir plus

¤¤

{* *} .._..