Dans le 176e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Lêtre nécessaire, premier tome sur deux dHabemus bastard que lon doit au scénario de Jacky Schwartzmann et au dessin de Sylvain Vallée, qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Bâtardes de Zeus que lon doit à Agnès Maupré et aux éditions Dupuis
- La sortie de lalbum Vert que lon doit à Mario Besançon qui co-signe le scénario avec Patrick Lacan pour un titre édité chez Rue de Sèvres
- La sortie de lalbum La part des lâches que lon doit à Marguerite Boutrolle qui édite ce nouvel ouvrage chez Virages graphiques
- La sortie de lalbum Silence damour que signe Matthieu Parciboula et quédite la maison Casterman
- La sortie de lalbum Chroniques du grand domaine que signe lautrice Lili Sohn et quédite Delcourt dans la collection Encrages
- La sortie de lintégrale de la série Darnand, le bourreau français, trois tomes réunis dans un seul volume signé Pat Perna pour la partie scénario, Fabien Bédouel pour le dessin et cest publié chez Rue de Sèvres.
+ Lire la suite
Bref, la religion, c'est un business autour de la mort.
C'est un peu mon rayon finalement...
- Passe-moi un jeton. Il faut que je téléphone.
- J'ai rien entendu...
- S'il te plaît, Nora, tu peux me passer un putain de jeton ?
Seigneur... Je ne vous demande ni le bonheur, ni la fortune, ni même la santé. Tout ça, on vous le demande tellement que vous ne devez plus en avoir. Donnez moi plutôt ce qu'il vous reste. Donnez moi ce que les autres vous refusent. Je veux l'insécurité et l'inquiétude. Je veux la bagarre et la tourmente.
C'est toujours pareil. La poisse me poursuit, où que j'aille, et je ne peux rien y changer.
S'il y a un bon dieu là-haut, il a vraiment décidé de m'en faire baver. (Betty)
- Salauds de l'ONU... "Mission d'observation", qu'ils disent. "Protection des populations civiles". Tu parles. Des suédois, des irlandais et des gurkhas. C'est pas leur pays. ils sont payés eux aussi, non?
- Si, bien sûr. Pourquoi?
-Ben, ça fait d'eux des mercenaires comme vous, capitaine. C'est quoi la différence?
- La couleur du casque.
Tu as tué 300 personnes, hommes, femmes, enfants. On t’a médaillé pour ça. On affrète des avions rien que pour toi. Tu es quelqu’un. Tu es un guerrier. Un gamin dans une rizière… un boche qui lève les bras.... une fille algérienne avec une bombe… tous tués. Une idée, qui te trotte dans la tête : eux, au moins, se battaient pour une cause. Et toi ? Tu te bats pour oublier ce que tu ressens. La pétoche, mon vieux. Qui n’a rien à voir avec une grenade dégoupillée, ou un tir de barrage… La peur, la vraie, c’est Nora qui te regarde. Et qui te dit “je t’aime”. Et toi, incapable de répondre “moi aussi” parce que sans ton uniforme, tu n’es personne. Sans ton FM, tu n’es qu’une cloche parmi tant d’autres et il va falloir que tu descendes encore pas mal de monde pour oublier ça.
Une belle tête, sous une chevelure rousse, n'est autre chose que le Soleil au milieu de ses rayons.
Les larmes sèchent vite, au Katanga.
(page 19)
Y a un truc qui me paraît évident quand même... C'est que sans la mort, les religions n'existeraient pas.
Peu après avoir proclamé l'indépendance du Katanga : « On nous reproche, n'est-ce pas, de vouloir garder les richesses pour nous. Nous, nous voulons aussi partager avec les États qui sont pauvres mais, quant aux affaires intérieures, nous voulons les diriger nous-mêmes. »