AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Gallmeister [corriger]

Créées en 2005, les éditions Gallmeister sont une maison d`éditions publiant des ouvrages appartenant au genre littéraire Ecrire la nature, un genre littéraire hérité de l`oeuvre de Henry David Thoreau. Ce genre littéraire étant un courant majeur aux Etats-unis, ont trouve dans le catalogue des éditions Gallmeister un grand nombre d`auteur américains. La maison est divisée en plusieurs collections thématiques, la collection Nature Writing, la collection Americana, la collection Noire et la collection Totem.

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Gallmeister



Dernières critiques
Shibumi

Que dire? Tout d’abord, c’était mon plus vieux livre dans ma pal, ça fait au moins sept ans que je l’ai, que je le prends, je lis quelques pages, je le repose parce qu’il ne me dit rien, ou que je le déplace quand je dois faire la poussière… mais il y a deux jours, j’ai eu le déclic et que je l’ai lu quasi d’une traite tellement que je l’ai aimé. Ce devait être le bon moment…

L’histoire: une jeune femme qui a échappé à un attentat va demander refuge et aide à un vieil ami de son oncle, un certain Nicolai Hel, ex tueur à gages surdoué et insaisissable.

Ceci dit, les (au moins) trois cents pages qui suivent ce hors d’oeuvre racontent l’enfance et la jeunesse de Hel, qui explique son profil, son caractère et ses goûts, lui, l’aristocrate de l’intelligence, le misanthrope, le tueur implacable, l’homme qui contrôle sa vie et ses plaisirs.

C’est un roman assez dense, plein de noirceur mais avec beaucoup de sarcasmes, comme ceux d’un homme qui est revenu de tout, surtout des hommes, et qui cultive son jardin en bonne compagnie.

Bien maitrisé, ce roman est construit autour d’un personnage à la limite du mythe, et d’une histoire incroyable, c’est carrément un genre à lui tout seul. Je m’en vais voir si mes libraires préférés n’auraient pas un autre volume de sa plume, car j’ai beaucoup apprécié… finalement!
Commenter  J’apprécie          50
Du côté sauvage

Le nouveau roman de Tiffany McDaniel renoue avec l'intensité et la virtuosité de Betty qui l'a fait découvrir en 2020.



Il s'inspire d'un fait réel : en 2015, six femmes ont été assassinées dans la ville de Chillicothe, en Ohio, droguées, prostituées. On a retrouvé leurs corps dans la rivière. La police a bâclé l'enquête. Personne ne se soucie de quelques tapineuses accros à l'héroïne, sauf Tiffany McDaniel, qui imagine leurs vies.



Deux petites filles jumelles, Arc et Daffie, en sont les personnages principaux, et parmi les mille choses magiques que leur grand-mère hippie leur a enseignées avant de mourir, il y a eu l'art de crocheter une couverture.



Côté face, les carrés de laine sont lisses et harmonieux. Côté pile, c'est le chaos, les fils dépassent, le motif se brouille.



C'est ça le « côté sauvage » de la vie . Mamie Milkweed a la solution : « Quand le côté sauvage devient insupportable, dit-elle, vous prenez une aiguille et vous faites rentrer les fils. »



Ce roman est magnifique car l'humanité en déborde à chaque page, entre violence et poésie, entre lyrisme et âpreté, entre lumière et ténèbres
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
Commenter  J’apprécie          200
Dead Stars

"– Les flics sont des chiens, dit-il. Si tu cours, ils te mordent, mais si tu ne bouges pas, ils t’enculent. »



Fin des années 90, dans une petite ville du Colorado qui vit de l'extraction du plutonium, un homme pose problème depuis plusieurs années pour ses prises de position. Alors, quand son fils de 14ans disparait, il va devoir partir seul à sa recherche."



Après « Pike », « Cry Father », « Évasion » et « Les Dynamiteurs », Whitmer nous plonge dans une enquête au cœur d'une ville transformée en prison à ciel ouvert.



Dans ce qui est peut etre son roman le plus personnel Benjamin Withmer fait montre comme à son habitude d' vraie et belle capacité à rendre haletante une intrigue solide et épurée, cela contribue au fait qu'on y plonge avec un réel plaisir.



L'auteur sait aussi y faire avec son style imagé pour décrire des scènes qui seraient certainement assez insoutenables si elles étaient portées à l'écran



Du brutal, du frontal, et en même temps de l'épure et une économie de mots particulièrement bienvenue. Dans Dead stars, Benjamin Whitmer parle de tension, de violence mais aussi surtout d'amour. Et il s’y montre hyperréaliste de désillusion dans ses descriptions de cette Amérique « entre-deux » des années Reagan, qui traine encore des relents de guerre froide sans avoir basculé dans le repli.




Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
Commenter  J’apprécie          100

{* *}