Il n'est pas évident de se lancer dans une telle chronique, «
le cri » de
Nicolas Beuglet ayant déjà fait couler de l'encre parmi les babeliautes! Mais il s'agit cette fois de l'adaptation graphique du roman, paru aux éditions Phileas BD, et c'est une première pour moi.
Dès les premières pages, on se trouve embarqué aux côtés de Sarah Geringen, inspectrice de police, qui découvre à l'hôpital psychiatrique de Gaustad aux alentours d'Oslo, le cadavre d'un patient apparemment mort d'un arrêt cardiaque. le visage du mort est marqué au front d'une cicatrice d'un mystérieux chiffre 488, sa bouche est grande ouverte et l'expression est figée et affiche tous les signaux d'une extrême terreur. Les illustrations sont très parlantes … Si l'on peut dire, puisqu'il s'agit d'un mort ;)
Alors que l'inspectrice découvre que le patient 488 a été déplacé post mortem, le Directeur de l'hôpital échappe à la garde du policier qui le surveillait dans son bureau en attendant qu'il soit interrogé et parvient à mettre le feu dans une pièce du sous-sol. Que cherche-t-il a détruire par ce geste? Une fois sauvé par l'inspectrice et hospitalisé, elle se rend à son chevet pour l'interroger. Les révélations qu'il lui fait vont entraîner l'inspectrice dans une quête effrénée pour comprendre ce qui se cache derrière la mort de ce patient. Ses recherches la conduisent en France où avec Christopher Clarence, reporter journaliste et père de substitution de Simon, son neveu orphelin, elle va poursuivre son enquête.
À vous de découvrir cette superbe adaptation graphique, car en dévoiler plus serait trahir les auteurs. Je vous conseille juste pour l'apprécier encore plus de passer par la case « lecture du roman » au préalable .