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4,02

sur 3900 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon premier contact avec chroniques martiennes fut scolaire et je me souviens d'avoir dit au prof à cette occasion , que j'avais une nette préférence pour la littérature de gare ( hum ) et que Chroniques martiennes : Bof ! et vive la littérature populaire (sourires) .
Et c'est toujours bof , je le crains . L'auteur n'est pas véritablement ciblé SF . Il est à mon humble avis un auteur de contes fantastiques Où brillent un esprit métaphorique très scintillant .
Cela dit j'adore fahrenheit 451 , de l'auteur , qui est un livre de SF à classer avec les magistrales dystopies futuristes du niveau T. J. Bass ou Huxley .

Chroniques martiennes est un recueil de nouvelles qui plaisent plus ou moins et c'est comme il se doit lorsque l'on se confronte à une série de textes .
Un recueil qui se veut non véhémentement anti colonial , mais qui insiste doucement sur les pertes que les processus coloniaux induiraient souvent , en provoquant presque systématiquement l'évaporation du passé précolonial , au lieu de le faire fructifier .
Je n'aime qu'une nouvelle , celle de la maison martienne vide . Un récit où la colonisation échoue mais où un rescapé terrien trouve sur son chemin une maison martienne antique , automatisée et fonctionnelle qui aurait pu lui sauver la vie si …. Mais qui …
Ce serait dommage de « spoiler le recueil en général et ce texte en particulier . C'est le seule texte du recueil qui m'emballe modérément donc .

L'auteur très sympathique se dresse contre les différents totalitarismes qui étouffaient la liberté , ou qui risquaient de le faire ( ouvertement ou insidieusement ) à son époque difficile . Ce recueil date de 1950 et Ray Bradbury est né en 1920.
Ray Bradbury a dit lui-même que ses chroniques étaient du fantastique car elles ne se structuraient pas dans la réalité mais dans le fantastique au lieu de Fahrenheit 451 par exemple , qui était lui dans la réalité et qui était à ce titre de la SF, toujours selon Ray Bradbury .
L'auteur disait encore écrire de la SF et ne pas être pour autant un auteur de SF.

Ces textes sont colorée par une poésie qui sonne juste . Cependant je n'ai pas eu de plaisir , ni d'intérêt à relire ces nouvelles . Elles exploitent à mon humble avis une tristesse ou une mélancolie dépressive forcenée matinée d'une humble retenue .
Le tout est porté par une monotonie lancinante et discrète qui est dissimulé derrière des mots très colorés .
Les thèses de ce recueil sont un peu obèses et trop nettes dans leurs énoncés selon ma misérable opinion . C'est un livre adulé à mon humble avis et cette adoration est je le pense , le reflet d'un intellectualisme déplacé.
Mais bon , ce n'est pas du Emmanuel Kant , ni du Baudelaire non plus quand même . Ce n'est pas très distrayant en plus . Mais la traduction est belle
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De 1945 à 1950 Ray Bradbury a fait publier des nouvelles dans lesquelles il imaginait et racontait la conquête de Mars par des Terriens, de 1999 à 2026.
Ces récits furent ensuite regroupés dans le recueil « The Martian Chronicles » paru aux Etats Unis en 1950, puis en France dans la collection 'Présence du futur' (Denoël) sous le titre de 'Chroniques martiennes'.
Ensemble, ils forment un roman, puisqu'ils sont présentés de manière chronologique, avec le rappel d'événements évoqués dans des nouvelles précédentes.

L'une de ces nouvelles (« Usher ») semble préfigurer « Fahrenheit 451 », célèbre roman de cet auteur publié en 1953 aux Etats Unis (et en 1955 en France).
Bradbury semble avoir tiré une partie de son inspiration dans la conquête du « nouveau monde » après sa découverte par des explorateurs européens.
La conquête de la planète Mars est ainsi une bonne occasion de mettre en évidence des caractéristiques des humains, à travers leurs relations entre eux et avec le monde environnant.

J'ai trouvé les chapitres de ce recueil très inégaux, et n'ai pas apprécié l'ajout d'éléments du monde fantastique (les morts qui ne le sont pas réellement en particulier).
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Ce recueil de chroniques relate, selon un ordre chronologique, la vie de Terriens qui ont quitté leur planète pour reconstruire une vie sur Mars.
La planète rouge est ici une planète habitable qui présente juste une atmosphère moins riche que celle de la Terre.
On y trouve des cités abandonnées et quelques survivants de l'espèce martienne éteinte.
Certains récits sont émouvants et comportent souvent un message derrière la simple péripétie martienne.
Ainsi de ces trois prêtres qui débarquent sur la planète ou de ce quincailler qui veut empêcher son employé noir de quitter la terre vers ses aspirations à une vie meilleure.
L'ouvrage demeure malgré tout un peu laborieux à lire, en raison d'un style un peu dense, et peut-être de la dénaturation liée à la traduction.
Mais il demeure un classique qu'il faut avoir lu.
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Le beau recueil d'histoires poétiques de Ray Bradbury n'entre pas dans les cadres un peu tout faits de la SF telle que nous la connaissons : on a l'impression qu'il ne s'intéresse pas du tout à la crédibilité cosmographique de sa planète Mars, et que les fusées et autres instruments de la SF classique ne lui inspirent rien. Il aime en revanche inventer de beaux paysages, de belles ruines et de beaux personnages, de belles situations humaines, sans jamais oublier de transposer, et c'est peut-être là sa faiblesse, l'histoire de la colonisation dramatique des Etats-Unis sur sa planète Mars. Le caractère un peu systématique du procédé est parfois lassant, mais l'impression de poésie domine.
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C'est la conquête de Mars imaginée grâce à des nouvelles, au départ indépendantes mais qui créent à l'arrivée une continuité pour un roman historique.
J'ai particulièrement apprécié deux choses dans cette oeuvre: Premièrement, Ray Bradbury a énormément d'imagination et ses courtes histoires sont toutes présentées avec des angles différents et des idées originales.
Deuxièmement, il ne sent jamais obligé de faire des jugements sur les comportements humains, et son oeuvre reste seulement de la science fiction sans message moralisateur.
Et ça fait du bien, d'imaginer le futur de l'humanité sans s'auto-flageller!
Même si la neutralité de l'auteur risque de réduire l'empreinte que ce roman laissera dans mon esprit.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Autant j'avais hâte de lire ce livre, autant je partais avec quelques a priori. C'est que quelques personnes m'ont dit que la lecture avait été fastidieuse... Mais au final, j'ai plutôt bien aimé ma lecture. Bon, pas la lecture du siècle, mais une bonne lecture quand même. Et puis, j'ai apprécié le fait que Bradbury nous propose un recueil de nouvelles, mais qui se lisent très bien, avec ce fil conducteur, qui donne, au final, l'impression de lire un roman. J'ai apprécié le style, le propos, les personnages... Bref, un bon moment de divertissement. C'est quand même ça l'important, non ?
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Et si Mars était habitée ? Et si l'homme décidait d'y aller s'installer ? Et si … l'histoire de la conquête de Mars vous était contée ?
Les Chroniques Martiennes est avant tout un recueil de nouvelles écrites par Ray Bradbury dans les années 40' . Ray nous invite sur Mars et nous conte sur un ton teinté d'humour noir l'histoire de cette planète, rouge soit-dit en passant, de ses habitants, ses us, ses déboires et ce, jusqu'à sa conquête par l'homme.
Initialement publiée dans des journaux sous formes de petites histoires, les « Chroniques Martiennes » en est le condensé. Un roman qui ne se prend clairement pas au sérieux, et dont le fil conducteur est Mars elle-même. Une porte ouverte vers l'imaginaire et vers une réflexion et des questionnements sur le bienfondé de nos choix de société (aahh le besoin de tous formater et le refus de l'inconnu) …
Les « Chroniques Martiennes » n'est donc pas un roman comme les autres, mais une lecture profondément poétique, humaine et surtout indémodable.
Bref, un contenu qui ne déçoit pas. A conseiller à tous les lecteurs qui savent rêver :)
Lien : http://lacasebd.overblog.com..
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Et bien les souvenirs sont parfois trompeurs
Voilà un ouvrage que j'avais déjà lu il y a fort longtemps dans le cadre scolaire et qui m'avait laissé de bons souvenirs
Quelques années plus tard j'ai donc retenté l'expérience mais quelle déception
Évidemment ce livre écrit dans les années 50 est un classique du genre qui a inspiré bien des auteurs
Mais j'ai trouvé l'ensemble très long, peu d'engouement et peu d'entrain
Constitué de petites scènettes qui évoluent chronologiquement, et qui narrent la conquête de mars. Les chroniques martiennes
Hormis ça bradberry transcrit assez bien l'humanité qui après avoir gangrenée la terre finira par la détruire de par sa bêtise et donc inévitablement se détruire en même temps
Bizarrement Elle tentera une approche amicale auprès des martiens qui ne l'entendront pas de cette oreille dans un premier temps puisqu'ils extermineront les premières expéditions colonisatrices grâce à leur dons de télépathe
Ils seront finalement décimer en quasi-totalités par la varicelle, ce qui permettra aux terriens d'investir la planète rouge et ainsi avoir le loisir de reproduire leurs méfaits terrestres
Bis repetita, la bêtise humaine n'a pas de limite.
En auront ils seulement le temps ?
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En introduction il est intéressant de noter que les chroniques martiennes ont fait l'objet d'une réédition en 1990, par Ray Bradbury lui-même, dans laquelle les dates des évènements ont été repoussés d'une trentaine d'années par Ray Bradbury (1999 passant à 2030).
Il parait aussi que Ray Bradbury s'étonna que les critiques aient classé son oeuvre comme de la science-fiction. C'est vrai que son oeuvre est davantage centrée sur les humains et leurs relations avec les martiens autochtones que sur le développement des technologies et des sciences de façon générale.

On est frappé aussi par la poésie du texte. Ray Bradbury est un rêveur, et il nous fait partager sa vision de la beauté de la nature, martienne ici, dans son imaginaire. Ses chroniques font d'ailleurs intervenir des Terriens portant une volonté de protéger cette nature des effets néfastes de la civilisation humaine sur ce nouveau territoire. Ray Bradury est critique à l'égard de ses contemporains (la guerre qui s'abat sur Terre, la quête du profit, le racisme, etc) mais il partage aussi son espoir d'une renaissance avec la volonté de certains de pouvoir recommencer ailleurs, mieux, en essayant de ne pas reproduire les erreurs du passé.

L'intérêt de l'oeuvre est aussi sociologique. Finalement ce que raconte Ray Bradbury dans ces chroniques, c'est l'installation des êtres humains sur Mars. Un processus long, non linéaire, clairement « semé d'embûches », qui abouti dans sa dernière chronique avec cet extraordinaire retournement sémantique :
« J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.
- Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.
Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.
Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.
Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau... ».
On peut le comprendre de plusieurs manières ; je le comprends comme la prise de conscience que les Martiens ce sont désormais eux, les Terriens venus habiter Mars pour toujours et à jamais.
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L'homme arrive sur mars avec une première expédition, puis une seconde et il en viendra beaucoup d'autres... puis on s'installe sur cette nouvelle planète toute neuve et les terriens font comme sur le Terre qu'ils ont détruit avec des guerres, ils détruisent aussi sur Mars. Ils donnent des noms de villes terriennes à leurs villes martiennes. C'est pathétique de voir que l'homme ne peut pas faire autrement que de reproduire ses erreurs et au final il fini par tout gâcher. Par ce petites nouvelles assez courtes on assiste à cette évolution qui est aussi notre future... le concept est très intéressant et juste...
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