Indéniablement : c'est brillamment et magnifiquement écrit.
Cependant, je me suis senti très loin de l'intrigue et du héros.
Ses pérégrinations mélancoliques et les réflexions de l'auteur sur l'état du monde ont beau être poétiques et implacables, je suis resté au bord de tout (et j'en suis le premier insatisfait car, vraiment, la plume n'est rien d'autre que splendide).
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J'ai été attirée par cette couverture sobre et élégante et par la réputation de l'auteur que je souhaitais découvrir.
Le style splendide et si personnel de l'écrivain m'a happée dès les premières pages. Je me suis accrochée au récit, tentant d'en suivre le cours opaque et décousu.
Mais voilà je suis restée à la porte de l'univers intérieur de l'auteur, qui m' a perdue au fil des pages mêlant de brefs éléments de réels à ses vagabondages intellectuels et physiques , ses rêveries, ses errances.
La beauté des mots et des phrases n'a pas suffit . Dommage
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Nous allons tenter l’impossible: parler de Simon Johannin sans employer l’adjectif «incandescent».
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Le jeune auteur dont on vient de jouer au théâtre du Bois de l'Aune la pièce "L'Été des Charognes", adaptée de son livre éponyme, publie "Ici commence un amour", son nouveau roman incandescent.
Lire la critique sur le site : LaProvence
L’auteur, dans les pas de son personnage, traîne son spleen dans les rues de Paris ou Marseille et voit dans la petite comédie usée autour de la littérature une pathétique foire aux vanités.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
De son écriture éblouissante, Simon Johannin nous entraîne dans l'errance d'un personnage qui est son double.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Un jeune écrivain en quête de sens à Marseille, métamorphosé par une femme en quête de vérité : un somptueux roman au style furieux et onirique.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
J'ai perdu Gloria comme on perd un diamant, avec le regret de l'unique et du précieux. Avec la leçon qu'on ne vit pas que de richesse aussi, qu'il faudra toujours plus d'eau que de talismans pour survivre. J'ai aimé Gloria.
Bien qu’étant vivant, les jeux et l’alcool restaient pour lui les accessoires indispensables d’une vraie carrière dans la littérature, au moins autant que les livres eux-mêmes, ainsi que quelques bons costumes, une paire de santiags, noire, faut-il le préciser, et le goût du risque au volant.
Le 19.05.2024, Esther Teillard chroniquait “Ici commence un amour” de Simon Johannin dans “Mauvais Genres” (France Culture).