AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Frédéric Vicaux tome 2 sur 3

Eric Mercier (Autre)
EAN : 9782732495194
448 pages
Editions de la Martinière (07/01/2021)
3.63/5   68 notes
Résumé :
L’amour de l’art justifie-t-il les crimes les plus odieux ?

Le cadavre d’un riche collectionneur d’art parisien a été jeté en pâture aux cochons dans une ferme près de Paris. Le commandant Frédéric Vicaux de la brigade criminelle a du pain sur la planche. Ou plutôt des ventres de porcs sur la table de dissection. Fini les vacances ! Alors qu’il tente de trouver de l’aide auprès de son ex-compagne, ... >Voir plus
Que lire après FauvesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 68 notes
5
7 avis
4
16 avis
3
11 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un polar dans le monde de l'art qui se lit bien.
On sent d'ailleurs toute la connaissance de l'auteur sur le sujet.

Si l'intrigue est intéressante il faut reconnaître que c'est parfois un peu tiré par les cheveux. Disons que des raccourcis ont été utilisés pour arriver au but final.
J'aurais préféré plus de profondeur et un peu plus de recherche de crédibilité.

J'ai apprécié la plume de l'auteur sur je découvre avec ce roman qui d'ailleurs semble être un tome deux des aventures du commandant Vocaux.
Je lirai très certainement le tome précédent dans les mois à venir.

Un roman agréable dans son ensemble en malgré quelques défauts.
Commenter  J’apprécie          1010
Il y a deux manières de lire Fauves d'Eric Mercier.

La première est de s'attacher mordicus à la crédibilité de ce polar artistique, et dans ce cas, ce sera probablement compliqué d'aller au bout, tant les heureuses coïncidences s'enchaînent.

La seconde, est de décider à un moment d'en prendre son parti, comme de ne plus tiquer devant la multiplication des angles et des pistes ouvertes, mélangeant dans un même ensemble un cadavre dévoré par des cochons, des oeuvres d'arts spoliées pendant la guerre, une nouvelle piste pour résoudre le cold case de l'affaire Boulin ou l'opération Condor du temps de Pinochet. Rien que ça…

Et c'est bien ce qui m'est – étonnamment – arrivé, prenant finalement un certain plaisir à me laisser porter par ce livre, cette ambiance où j'étais bien et ce commissaire Vicaux appelé à devenir récurrent. Un Ardennais un peu bourru que Mercier semble vouloir construire peu à peu, ou touche après touche comme dans un tableau.

J'étais bien car le livre est rythmé, le style plutôt sympa - classique mais sympa – et l'expertise artistique sourcée de l'auteur apporte un plus indéniable à une enquête dont le dénouement finit paradoxalement par devenir annexe.

Cette première lecture du prix Harper Collins poche n'aura peut-être pas mes faveurs au moment du vote, mais j'aurai à coup sûr plaisir à retrouver l'univers de cet auteur pour une deuxième lecture (du précédent ou du suivant de la série), dans quelques temps.
Commenter  J’apprécie          360
Un cadavre dévoré par des cochons en région parisienne, ça ne doit pas arriver souvent.
Il s'avère que la victime était un collectionneur de tableaux, surtout du courant du fauvisme, d'où le titre.
Une enquête va donc être menée tant sur la vie de la victime, un homme énigmatique, que du côté des tableaux, seraient-ce des faux, ou seraient -ils volés ?
J'ai eu plaisir à lire ce roman policier même si je ne me suis pas attachée aux personnages, ils sont insuffisamment développés, et que j'ai trouvé la fin un peu exagérée.
Mais découvrir l'univers des oeuvres d'art de cette façon était captivant.
Commenter  J’apprécie          360
Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de commencer ma lecture. Eric Mercier est historien de l'art et c'est tout naturellement que son polar se déroule dans cet univers.

Le commandant Vicaux, que l'on accompagne à la première personne, se retrouve aux prises avec une affaire liée à des toiles de grands peintres. Durant ses investigations, il nous fait déambuler chez les collectionneurs et dans les galeries. L'auteur nous ouvre les portes d'un monde que l'on n'appréhende pas forcément. Pour se faire, il reste à notre portée, sans jamais essayer de nous impressionner. Il vulgarise ses connaissances afin que l'on ne se sente jamais exclu du jeu.

Au fil de l'aventure, les secrets du passé remontent à la surface. Jouant sur l'incertitude inhérente à l'expertise de l'authenticité des oeuvres, l'enquête vacille en deux intrigues. L'opacité du monde de l'art et le mystère autour de l'origine des personnages, contrarient le bon déroulement des recherches. A chaque nouvelle révélation, les pistes se multiplient. Plus on avance dans le scénario, plus la résolution semble s'éloigner.

L'auteur a rendu une histoire à première vue élitiste facile d'accès. Il nous a concocté un polar bien mené dans lequel on ne s'ennuie jamais. Même si le récit tourne un peu en rond au centre du livre, les thèmes abordés méritent qu'on s'y intéresse. Eric Mercier nous livre un roman policier de bonne facture qui a surtout le mérite d'introduire le lecteur dans un univers culturel, dont il ignorait les coulisses. Pour ma part, j'ai gardé Internet à portée de main durant ma lecture, afin de compléter mes connaissances sur les informations délivrées. Instructif et agréable, « Fauves » remplit parfaitement sa fonction. Dorénavant, je suivrai avec attention les prochaines productions de cet écrivain érudit et reprendrai avec joie les pinceaux pour une nouvelle aventure.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          130
Avec Fauves, Eric Mercier nous propose une enquête policière « à l'ancienne ». J'ai eu le sentiment de suivre le déroulement d'une intrigue des années 50 où enquêteurs et protagonistes ne sont pas gonflés aux hormones. le rythme lent de l'intrigue est enrichi par une histoire à tiroirs à l'image du meuble secrétaire détenu par le collectionneur et marchand Katos retrouvé sauvagement assassiné. Fauves est une double enquête : retrouver un ou des meurtriers et l'origine certainement douteuse de la collection exceptionnelle de tableaux. On comprend l'intérêt de l'enquête de voisinage, du témoignage spontané déposé au 36 qui peut relancer les investigations, de l'étude incontournable des fameuses fadettes. A cet égard ce roman policier plaira aux amateurs du genre comme aux amoureux de Paris. le style est plaisant à lire et facile même pour les parties plus « documentées » qui concernent l' expertise de la peinture début XXème et la spoliation des oeuvres. La place laissée à l'humour et aux références culturelles populaires est rafraîchissante. J'ai eu le sentiment que l'auteur cherchait encore à définir la place occupée par ses nombreux personnages (le couple commandant/ex-amie spécialiste en histoire de l'art, commandant/juge, lignes descriptives accordées à l'équipe de travail finalement très en retrait). L'énième disgression au Chili est franchement de trop et finit par nuire à la qualité de l'intrigue et de ses rebondissements. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Editions La Martinière dont je connaissais plutôt la section « beaux livres » de m'avoir permis de participer à cette masse critique et de découvrir la plume d'Eric Mercier.
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'avais misé sur le tatouage pour nous mettre sur la piste. Les tatoueurs sont comme les peintres, ils sont parfois identifiables à leur style.
Commenter  J’apprécie          290
Quitte à vous décevoir, commandant, il y a autant de façons d’authentifier un tableau qu’il y a de peintres. Il n’y a pas de tests scientifiques qui permettent à coup sûr de prouver l’authenticité d’une œuvre et notre profession n’est pas réglementée, donc toute personne est juridiquement en capacité d’établir un certificat pour n’importe quel peintre. Ce qui compte, c’est la notoriété et la crédibilité de l’expert, sa connaissance parfaite de l’œuvre du peintre. En ce qui me concerne, je fais autorité sur trois ou quatre artistes.
Commenter  J’apprécie          10
Engoncée dans un tailleur rose bonbon, de ceux que portait la Dame de fer dans les années quatre-vingt, la bourgeoise nous dévisage tels des pestiférés de Jaffa sortis de la toile du baron Gros. Après avoir vérifié par deux fois ma carte, elle nous assaille de questions de sa bouche en cul-de-poule.
Commenter  J’apprécie          20
- Alors quoi ce sont des oeuvres originales ?
-Ce n’est pas si simple. Les faussaires achètent de vieilles toiles identiques à celles qu’utilisait le peintre copié. Puis ils les poncent ou les recouvrent pendant plusieurs jours d’un torchon imbibé de solvant, le temps nécessaire pour ramollir la couche picturale et l’enlever sans difficultés. Dans les deux cas, ils disposent d’une toile ancienne enduite de sa préparation d ‘origine.
Commenter  J’apprécie          10
Le quartier est désert. Trop tôt pour les promeneurs effarouchés par les ragasses de la nuit. Chante la grive, la pluie arrive. D’épais nuages de ce gris caractéristique du zinc des toitures parisiennes plombent l’atmosphère. Le silence qui s’est abattu sur le quartier nous interdit la moindre erreur. Un bruit suspect ou même le craquement le plus anodin donneraient l’alerte. Les merles ont déserté les broussailles ou demeurent becs clos, comme si ils anticipaient un drame. Je donne mes instructions.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Eric Mercier (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eric Mercier
LE SECRET DE VAN GOGH - ÉRIC MERCIER
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1091 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..