La thématique des vengeances pourpres est aussi glaçante qu'intéressante. le comte de Chambord, un noble vampyre, donne un bal masqué aussi sanglant que non autorisé, mais personne n'a encore jamais pu le prendre en défaut.
La bande dessinée est plaisante à suivre, l'univers est riche et complexe. le graphisme et le scénario sont plutôt qualitatifs et nous emportent. Avec sans doute comme limite la densité de l'univers.
De belles mises en formes : parchemin, cartes, etc. nous aident à l'immersion.
Un groupe insolite est dépêché en mission. Ils se font passer pour d'autres personnes, et sont ainsi en danger. Mais un autre est aussi la perte de l'amour pour l'un, et la perte de sa position sociale
pour l'autre, qui leur font perdre la tête, et commettre des actes qui pourraient se retourner contre eux.
Faustin se fait passer pour le domestique, alors que c'est lui qui a des origines nobles, autant dire qu'il le prend très mal. Son fidèle Piquemouche est toujours là pour le servir. Faustin nous réserve
également quelques scènes drôles. Oui, il y a une raison à cela, que ce soit Sylvère qui se fait passer pour le noble.
Le graphisme a quelque chose qui s'imprime dans la rétine, il le fait encore plus quand il prend plus de place sur une page, qu'il y a moins de cases. Et il participe fort bien à donner des cauchemars,
du moins à mettre l'ambiance.
Le scénario ne se repose pas sur ses lauriers, il nous offre pas mal de retournements, de surprises et nous fait bien valser.
Prêt à assister à un bal sanglant, à revoir certains personnages, en connaître d'autres ?
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Le moment est venu pour la dernière étape du rituel : tracer un pentacle invocatoire dans la terre ensanglantée, à l’aide de la poudre d’os de sorcières contenue dans cette bourse.