J'aime beaucoup Dominique Noguez, c'est un véritable écrivain, un grand styliste classique, usant d'une belle palette d'expressions. Mais j'avoue que, d'une façon générale, les variations sur le thème « je t'aime moi non plus » me lassent vite. C'est le cas ici : le narrateur (l'auteur ?) aime Lætitia, elle l'aime « elle non plus », un jour oui, un jour non, elle est insupportable, elle prend toute la place, le monde n'existe plus, ne demeure que cet homme qui souffre, c'est l'amour noir. Il y a de belles pages dans ce livre, mais j'ai vite eu besoin d'air.
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Un petit livre tres bien ecrit et structure qui va vous faire voyager avec les heros de l'histoire sur un sujet assez simple au depart,l'histoire d'amour d'un homme et d'une femme.Avec ce canevas l'auteur nous offre un beau roman,avec aucun mots inutile et un style superbe,bref une reussite.
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Un homme suit une femme dans la rue et l'aborde. Son critère de sélection est uniquement physique, elle correspond aux canons de la mode en cours. La jeune femme a 10 ans de moins que lui, elle accède à ses avances. Ils ont une liaison. La jeune femme va se révéler infidèle et volage. le narrateur passera sa vie à essayer de l'oublier, de la retrouver. Son besoin semble bien plus physique que de l'amour.
Bon cela m'a vraiment déplu. Cela me semble être une vision très négative de l'amour, une vision sexiste.
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Les plages sont le lieu de tous les supplices, particulièrement celle-ci, je l'ai toujours pensé, je le pensais même quand je vivait avec Læ et que j'avais mon content de plaisir. Plus peut-être que les plages de nudistes. Car les maillots, les soutiens-gorge sont l'occasion de tortures plus diaboliques encore que la nudité : ces étoffes spéciales, moulantes, que l'eau rend parfois transparentes, valent bien les feuilles de vigne dont la papauté pourvoyait jadis les statues de Praxitèle ou de Michel-Ange, soulignant plus qu'elles ne cachent. L'émotion que l'on avait, il y a quelques années à voir dans je ne sais quel "James Bond", l'actrice Ursula Andress sortir de l'eau tout habillée (c'est à dire moulée, dans ses moindres recoins de sa sublime anatomie, par mille plis mouillés de sa robe inutile) est, sur les plages, le lot de tout un chacun à chaque instant.
amais elle n'avait été plus belle. Il me semblait qu'elle était enfin pleinement femme, d'une plus grande finesse de traits, d'une beauté plus élégante et plus "objective", que lorsque je l'avais rencontrée pour la première fois sur la plage de Biarritz, à un moment où la forte sensualité qui émanait de son corps encore si jeune, et qui la rendait si immédiatement, si violemment désirable, empêchait toute véritable considération esthétique. C'est peu-être grâce à moi, pensais-je, qu'elle est devenue si belle. Et c'est à ce moment qu'elle a choisi de me quitter !
Nos vies sont faites d'événements majeurs qui n'ont pas eu lieu, elles sont l'écume de ces espoirs sans suite.
Entrer dans la vie de quelqu'un d'inconnu ! Gageure des gageures, tentations des tentations, il n'y a pas de plus grand mystère.
Dominique Noguez - Une année qui commence bien .Dominique Noguez vous présente son ouvrage "Une année qui commence bien". Parution le 4 septembre 2013 aux éditions Flammarion. Rentrée littéraire 2013. http://www.mollat.com/livres/noguez-dominique-une-annee-qui-commence-bien-9782081306073.html Notes de Musique : 8 Schubert/ Piano Sonata #14 In A Minor, d'784 - 2. Andante