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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Venise, 1699. La petite Ilaria naît dans une famille aisée de marchands d'étoffes. Quelques semaines après sa naissance, sa mère la confie à la Pietà, une institution publique qui recueille des fillettes abandonnées ou orphelines pour leur éviter la mort ou la prostitution, et qui accueille également, mais plus rarement, des filles issues de bonnes familles, telles Ilaria. La Pietà leur offre, moyennant une vie monacale et cloîtrée, un enseignement de très haut niveau en chant et en musique, qui donne lieu à des concerts très prisés des Vénitiens.
C'est dans ce contexte qu'Ilaria découvre et apprend le violon, auquel elle se donne corps et âme sous la direction d'Antonio Vivaldi, dont elle devient la copiste. Ilaria se consume pour la musique mais, à l'âge de 15 ans, c'est un autre grand feu qui prendra possession d'elle : l'Amour.
En ce qui me concerne, ce roman m'a intéressée par sa description du fonctionnement de la Pietà, dont je ne savais rien. Pour le reste, il s'agit donc d'une histoire d'amour tragique et follement romantique, qui ne m'a pas emballée. Trop de lyrisme dans l'écriture et des personnages trop exaltés (la naïveté et l'immaturité de Paolo frisent le ridicule) ont fait que je n'ai pas cru à cette histoire qui manque de subtilité et d'aspérités.

En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.

#Legrandfeu #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ce qui m'a le plus touchée dans le roman, c'est la souffrance muette d'Ilaria confiée peu après sa naissance à la Pietà et élevée presque comme une orpheline alors que ses deux soeurs sont restées dans le foyer familial. Ce premier abandon la marquera profondément, jamais tout à fait compensé par la chance que sa mère lui offre d'apprendre la musique, en plus auprès d'un des plus grands (Vivaldi est omniprésent en arrière-plan...).
Et puis, il y a la musique racontée par une musicienne : c'est là qu'est le grand feu, la vibration de l'âme et du coeur.

L'histoire d'amour entre Ilaria et Paolo ne m'a pas autant émue malgré la passion qui les enflamme et son dénouement dramatique. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à deux adolescents aux sentiments exaltés par le ressassement de leurs pensées idéalisées davantage que par la véritable relation qui les lie : ils passent si peu de temps ensemble, ils se connaissent à peine...

J'ai trouvé la plume de Léonor de Recondo est épuré au point d'en être presque désincarnée. Je me suis sentie tenue à distance : on entre dans l'intimité des personnages, mais la formulation est trop élégante, trop "analysée" pour être naturelle, pour permettre l'empathie.
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Une partition jouée sans la virtuosité promise par l'éditeur. Venise, Vivaldi, Violon, les 3 V de la Victoire d'une littérature sage et calibrée pour les cartes postales historiques. Il y a peu d'aspérités dans ce roman. Tout est lisse et prévisible, surtout chez l'héroïne, Ilaria, de sa formation musicale à ses premiers émois, énième version d'un amour juvénile fantasmé.
Imaginons qu'Ilaria s'appelle Kenza, qu'elle apprenne le piano à Sarcelles en 2023 et qu'elle s'entiche de Kevin, serait-ce le même roman ? Cette bagatelle étant insipide, la sérénissime est donc censée lui donner sa saveur.
Mais Venise et le XVIIème siècle ont été surexploités, comme une vieille mine d'argent. Rien de neuf sur la lagune, il y a toujours autant de paquebots et de gros sabots pour la piétiner. Une spécialité des écrivains français qui s'encanaillent souvent de l'Italie au risque d'en maltraiter l'authenticité, et la langue (« coupe la nuit » s'écrit Taglianotte et non Tagianotte) !
Léonor de Récondo nous inflige une récitation monocorde et monacale éclairée, à de rares instants, par de beaux passages (ex : pages 24, 88), initiés par ce qu'elle connaît le mieux, la musique. Quand le récit s'embrase enfin… on frise le ridicule (épilogue improbable qui conviendrait davantage à Kenza).
Ce livre d'un romantisme suranné comblera bon nombre de lectrices. Pas moi.
Pour m'émoustiller avec des histoires de bonnes soeurs, je retournerai voir le « Benedetta » de Paul Verhoeven et pour savourer les quatre saisons, je me contenterai de la pizza.
Bilan : 🔪
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Quel plaisir de retrouver Leonor de Recondo
Nous sommes en 1699 à Venise
Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d'étoffes aisée
Quelques semaines après , sa mère la place à la Piéta , célèbre institution fondée en 1399 , qui aide les enfants abandonnés mais surtout forment des musiciens de très haut niveau
Ilaria apprend le violon et de devient la copiste du célèbre Antonio Vivaldi
Ce livre raconte une histoire d'amitié avec Prudenza et une histoire d'amour avec Paolo
e qui fait le charme du livre c'est surtout l'ambiance de Venise à l' époque de sa splendeur
C'est aussi le style de Leonor de Recondo
Je l'a ais découvert avec Pietra Viva que j'avais beaucoup apprécié
Leonor de Recondo est avant tout une musicienne très chevronnée, violoniste passée à la littérature en 2010
La musique est toujours présente dans son écriture et c' est ce qui fait le charme de son style très personnel
Ici l' histoire est belle. Amour et amitié, cela fonctionne toujours
Un gros bémol : la faible place d' Antonio Vivaldi dans le livre
Leonor de Recondo avait la formation et la culture musicale pour en faire un personnage central du livre.Elle est passée à côté
J'en suis resté plutôt frustré en pensant :aurait pu mieux faire
Un livre plaisant mais moins travaillé que Pietra Viva , par exemple
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Ilaria nait en 1699 à Venise, ses parents sont des marchands de tissus. Sa mère choisit de la laisser dans une sorte d'école religieuse où elle apprendra le chant. Ilaria grandira sans sa famille. C'est une enfant puis une jeune fille très vive et à fleur de peau, très excessive. Elle apprendra le violon avec le Maître Antonio Vivaldi. Elle aime la musique mais rêve aussi de découvrir la ville et le monde qui l'entoure. Elle voudrait être libre, ce qui est impossible pour une jeune fille à l'époque.
Ce roman se lit très vite. Il est bien écrit mais j'ai trouvé que tout était artificiel et excessif.
Les personnages ne sont pas très approfondis. Je n'ai ressenti ni empathie ni émotion. Mais c'est juste mon avis !
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C'est la naissance d'Ilaria Tagianotte dans la Venise fastueuse du XVIIè siècle qui ouvre ce roman. Sixième enfant d'une famille de riches commerçants d'étoffes, sa mère la confie pourtant aux soins de la Pietà, une institution aux règles très strictes, qui tient autant de l'orphelinat que du conservatoire. Sous la direction du maestro, Antonio Vivaldi, Ilaria apprend le chant, la musique puis le violon, et découvre en grandissant, en affinant son talent, qu'elle abrite en son coeur un feu qui ne demande qu'à s'épanouir, nourri par la passion de la musique, mais bientôt aussi par l'émergence du désir chez la jeune femme.
Si j'ai d'abord été séduite par l'écriture souvent inspirée de Léonor de Récondo, par la description de cette institution vénitienne dont je ne soupçonnais pas l'existence et par la sensibilité a fleur de peau d'Ilaria, je n'ai pas toujours été convaincue par l'histoire d'amour qui naît entre la jeune femme et Paolo. Ce dernier personnage surtout m'a semblé peu abouti, superficiel et j'ai regretté que leur histoire d'amour ne suscite pas davantage d'émotions dans la seconde partie du roman.
Un avis en demi-teinte donc pour ma première rencontre avec cette autrice, qui ne me laissera malheureusement pas un souvenir impérissable.

#netgalleyfrance #editionsgrasset
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Leonor de Recondo + un livre sur la musique + Vivaldi : j'attendais de lire le grand feu avec beaucoup d'impatience. Mais je dois reconnaître que je suis un peu déçue. J'ai aimé les passages sur Venise, les canaux, la place des femmes, le fonctionnement de la Pieta, mais je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire d'amour entre Illaria et Paolo. Beaucoup d'envolées lyriques, qui tombent un peu à plat. de plus on pourrait croire que certains détails (la tache de sang sur la partition par exemple, ou bien l'escapade d'Illaria) auront leur raison d'être dans la suite du récit, or il n'en est rien. Leonor de Recondo reste un peu trop à la surface des choses et c'est dommage.
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Venise, 1699, Ilaria vient de naître dans une famille de commerçants drapier. Contre toute logique elle est placée dans un orphelinat La Pièta qui recueille les enfants abandonnées et les forme au chant et à la musique grâce au maestro Vivaldi.
Très vite Ilaria excelle au violon, elle fait un avec son instrument et Vivaldi en fait son assistante, sa seconde main.
En parallèle une très belle amitié se développe avec Prudenza, une jeune noble qui vient prendre des cours de chant et qui l'invite quand elle peut dans son palais où Paolo son frère développe une passion silencieuse pour Ilaria.
Histoire de musique, d'amour qui m'ont ennuyé malgré les descriptions délicates de la naissance des passions du coeur et de la musique.
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Le grand feu est un voyage géographique et historique dans la Venise de la fin XVIIème siècle où derrière les murs de la Pieta, une des institutions religieuses qui jalonnent la ville, se joue l'avenir de nombreuses jeunes femmes. Orphelines ou plus rarement « pensionnaires volontaires » leur destin est de devenir des musiciennes accomplies capables de distraire les familles de haut rang de la société vénitienne et des interprètes formées à la direction du grand maitre Antonio Vivaldi lors de fêtes organisées dans les palais de la cité italienne.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour aiguiser mon appétit : le lieu, l'époque, le contexte historique inspiré du réel, et ça démarre plutôt bien avec cette petite Ilaria que sa mère a confiée à l'institution afin qu'elle soit éduquée et promise à un bel avenir plutôt qu'à un destin de marchande d'étoffes…
La plume de Léonor de Recondo est ample et lyrique, ce qui ne nuit pas au plaisir des premiers chapitres où il me vient l'envie de soupirer d'aise devant tant de belles pages à venir…
Et puis assez vite, le soufflé retombe. Car une écriture lyrique qui souffle abondamment sur les braises du grand feu fait espérer un vrai brasier, une intrigue passionnelle, un roman d'amour palpitant, des rebondissements inattendus, des rencontres bouleversantes comme celle de Vivaldi dont on espère quelques interactions, ou encore une once de suspense!
Vous aurez compris qu'il n'en est rien. L'histoire s'étire en chapitres sans reliefs, donnant à voir dans son quotidien monotone et répétitif, une héroïne recluse, jeune et bien naïve, sans grand charisme, bien que très douée pour le violon et l'écriture musicale, qui s'éprend par défaut du frère de sa meilleur amie, compagne bien née au statut privilégié d'« externe » de l'institution. Paolo, l'amoureux transi est lui-même bien terne et peu enclin aux déclarations d'amour. Bien que très épris de la belle Ilaria, il préfère se confronter à la guerre que mène Venise à l'empire byzantin et se faire les dents sur les champs de bataille avant de se déclarer et de convoler… Bien mal lui en prend.
Les deux jeunes gens vont donc passer à côté de leur destin. (Je n'en dirai pas plus afin de ne pas divulgâcher).
Mais quel piètre cheminement. J'en suis restée comme deux ronds de flan!
Vivaldi, quant à lui, apparaît de temps à autre, le plus souvent comme un stakhanoviste de la musique, arriviste surmené, et exploiteur sans vergogne du travail gratuit fourni par les novices qu'il emploie comme interprètes, copistes voire compositrices! Si cela est vrai, il aurait été intéressant de creuser un peu cet aspect du contexte historique plutôt que de le suggérer sans le développer, laissant le lecteur frustré, tant sur le plan de la romance, très succincte, que de l'aspect historique carrément survolé.
Dommage, l'écriture de Léonor de Recondo est belle.
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Après les nombreuses critiques sur Babelio (je voulais me faire une idée) et ce roman faisant partie de la rentrée littéraire et pour valider un challenge j'ai lu ce livre .
Une petite déception de cette auteur très connue j'en attendais plus où alors pour moi ce n'était pas le moment de le lire.
Tout est dit dans la fiche.
Une petite note de satisfaction j'ai beaucoup aimé le style poétique ,la douceur de la musique , l 'évocation des couleurs et cette façon d' associer la Musique à l'Amour à certains moments de la vie.
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