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EAN : 978B005SI49GU
12-21 (01/09/2011)
3.37/5   120 notes
Résumé :
L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue.
L'auteur s'est amusé à suivre les règles d'un petit jeu d'écriture : donner corps à une idée en devenir depuis presque un siècle et demi, posée par Nathaniel Hawthorne, l'un des pères de la littérature américaine, dans un texte au nombre de signes limité.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Une petite nouvelle assez agréable, qui reprend un thème qui doit être cher à tous les auteurs : le relationnel entre les personnages et leur auteurs.

Je reste quand même assez mitigée sur le formats des nouvelles de la part de Franck Thilliez. personnellement je le préfère sur quelque chose de plus long : le roman. Les détails sont un atout de l'auteurs du coup le minimalisme me rend les écrits de l'auteur un peu fade .


Néanmoins le titre de ce roman est extrêmement bien choisi…. et malgré le fait de je regrette son manque de longueur j'ai passé un très bon moment.
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Cette nouvelle fait partie d'un recueil où quelques auteurs ont dû suivre une même et unique phrase : " L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue... " Franck Thilliez démontre une fois de plus pourquoi il est l'un des auteurs incontournables du polar français.

Pour cet exercice, il imagine un dessinateur/scénariste de bandes dessinées qui part dans une quête étourdissante proche de la folie dans une sorte de jeu diabolique et pervers où il n'y a plus de frontière entre la réalité et l'imaginaire. Quand les souvenirs se mêlent à la réalité et quand les rêves se disputent aux démons intérieurs, il n'est plus possible de démêler le vrai du faux.

Défaillances de mémoire, dédoublement de personnalité, de quoi souffre-t-il exactement le personnage principal ?
Il s'en dégage une atmosphère poisseuse, étouffante, angoissante, un monde crée de toutes pièces où le personnage serait passé de l'autre côté de la page.

Le nombre de signes étant imposé pour cette nouvelle, cela se lit vite, beaucoup trop vite !


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"Ouroboros" est une courte histoire au format "petite" nouvelle que j'ai lue sans ennui et sans passion.
L'ouroboros est un dessin ou un objet représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue (Wikipédia), voilà, cela résume à peu-près ce que l'auteur nous propose dans cette lecture.
Je n'ai pas retrouvé le "Thilliez" qui me scotche habituellement dès la première ligne, je n'ai pas retrouvé le rythme non plus et je n'ai pas accroché au récit...
En tout cas que l'on aime ou pas, ce sera une lecture rapide.
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« L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre le long d'une rue... », tel est la phrase proposée à sept auteurs de thriller français donnant naissance à un recueil de nouvelles nommé « L'empreinte sanglante » dont « Ouroboros » fait partie. La boutique Kindle propose cette nouvelle en vente isolée et voulant découvrir Franck Thilliez que l'on ne cesse de me conseiller, je me suis lancé dans la lecture !

On se rend ainsi compte qu'une phrase peut mener l'auteur dans une aventure complétement folle et décalée. le monde de la folie nous emporte, on devient fou au cours de la lecture en même temps que cet auteur de la bande dessinée « Ouroboros » mettant en scène un combat entre le bien et le mal.

On sent une influence de la littérature américaine : décor montagneux et forestiers à « La trilogie du Mal » de Chattam et une folie faisant quelque peu penser à « Fenêtre Secrète » de King.

Et puis il faut dire que cette nouvelle se suffit à elle-même ce qui est je trouve relativement rare pour ce type d'écrit très court. La fin est juste très bien pensée mélangeant suspens et frustration. On ne quitte pas l'écrit une seconde des yeux avant de terminer cette histoire effrayante.
Vraiment cette nouvelle me donne envie de poursuivre la lecture de l'oeuvre de Franck Thilliez, une grande réussite !
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Petite nouvelle de Thilliez.

Excellent petite nouvelle même.

Probablement ce que peut ressentir un auteur face à ses personnages.

Pour ceux qui ne connaissent pas le définition d'ouroboros (et qui seraient intéressés à lire cette nouvelle), je vous conseille de ne pas la chercher. Ça affecterait le punch de la nouvelle.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L’empreinte sanglante d’un pied nu. « La suivre au long d’une rue. »

La photo repose là, impeccablement rangée au milieu de mon album de mariage. Au bas du cliché, l’écriture du message, « La suivre au long d’une rue », est petite, noire, serrée. Comme sur une bande dessinée.
À ce moment exact, le monde s’effondre autour de moi. J’ai compris l’incompréhensible.

L’album m’échappe des mains. Ma tête se met à tourner. Le choc psychique est d’une violence inouïe. Je m’effondre sur le sol. Devant mes yeux fixes, dans la cheminée, les dessins originaux du tome III d’Ouroboros finissent de se consumer dans les flammes.

Avant de sombrer dans l’inconscience, je les maudis…
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Les dessins étaient magnifiques, les décors splendides, certes, mais le scénario, lui, complètement nul. Or, il ne pouvait se permettre de faire du médiocre. Pourquoi avait-il eu cette idée de photo d’empreinte ensanglantée pour débuter le tome III ? Elle l’avait embarqué dans une histoire qu’il n’avait pas vraiment voulue. Une impasse. À présent, il fallait faire table rase de cette histoire, et tout reprendre à zéro s’il ne voulait pas tourner en rond et s’acharner à trouver une solution qui ne viendrait peut-être jamais.
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À cause de ces ennuis de mémoire, mon existence est fragmentée, presque dépersonnalisée. Je ne me rappelle aucun visage de ma jeunesse, par exemple, ni même de ma rencontre avec mon épouse Kathya. Pourtant, je n’ai jamais eu d’accident, me semble-t-il, ni de problèmes physiques particuliers. Je crois que depuis que ma femme a disparu, tout se dégrade dans ma tête. Si j’avais vingt ans de plus, je penserais immédiatement à Alzheimer, ou à une dégénérescence quelconque du cerveau. Mais je n’ai même pas trente ans, bon Dieu !
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C’est moi qui l’ai bâti, ce monstre, je le connais par cœur. Pour l’imaginer, lui construire une âme, j’ai pris tout ce qu’il y avait de pire dans l’esprit humain : sadisme, cruauté, perversion… Aucune compassion, pas le moindre sentiment positif. Une machine destructrice. Si celui qui s’est substitué à mon tueur le copie à ce point, alors…
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Je ne suis pas schizophrène, je ne souffre pas de dédoublement de la personnalité et je n’ai surtout rien d’un meurtrier. J’ai une vie saine, normale, comme tout le monde, malgré de noires obsessions qui n’existent que dans ma tête et sur mes bandes dessinées.
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"Il réussit encore une merveille ! Une enquête incroyable au suspens lent qui vous embarque dans une ambiance asphyxiante ! " - Gérard Collard
RENCONTREZ FRANCK THILLIEZ LE SAMEDI 15 JUIN 2024 À LA GRIFFE NOIRE EN FÊTE ! https://www.lagriffenoireenfete.fr/samedi-15/
- Norferville, de Franck Thilliez chez Fleuve Noir. https://www.lagriffenoire.com/norferville.html
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