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EAN : 9782262011819
170 pages
Perrin (28/09/2000)
3.99/5   39 notes
Résumé :
Tout le monde a entendu prononcer le nom d'Homère, tout le monde connaît les principaux personnages de l'Iliade et de l'Odyssée, ces deux livres qui sont la première pierre de notre culture européenne et à l'origine de notre littérature- la tragédie via l'Iliade, la comédie via l'Odyssée.
Pierre Vidal-Naquet explique le mystère du (ou des) Homère(s) ; il établit la cartographie des lieux de bataille, d'étape ou de voyage ; il montre comment Homère d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Non, ceci n'est pas un livre d'Histoire. Ce n'est pas non plus un essai à proprement parler. Je le vois plutôt comme une déclaration d'amour d'un érudit pour une oeuvre littéraire. Pas n'importe laquelle, la mère des oeuvres, celle d'Homère.

Cela se ressent à travers l'absence d'une structure qui sous-tendrait l'ensemble du livre. Au lieu de cela, on a des chapitres qui abordent l'oeuvre chacun selon un axe différent, qui mettent en exergue certaines qualités et, surtout, qui insistent sur les différences entre l'Iliade et l'Odyssée.
L'emploi différent du mot Hellade par exemple, qui représente une partie de la Thessalie dans l'Iliade et a un sens plus unificateur grec dans l'Odyssée ; indice parmi d'autres qui va dans le sens de poètes différents pour les deux oeuvres. L'Iliade exalte la guerre « noble » au corps à corps là où l'Odyssée met en scène un Ulysse qui utilise beaucoup la ruse… et l'arc. le rôle de la femme est inexistant dans l'Iliade (à moins d'être une déesse) alors qu'il est multiple dans l'Odyssée : Circé, Calypso, Nausicaa, Pénélope… même la nourrice d'Ulysse. Les deux livres ne se ressemblent guère.

Pierre Vidal-Naquet insiste sur la part imaginaire de l'oeuvre, qui se manifeste bien sûr à travers l'intervention directe des dieux dans la guerre de Troie mais aussi dans les voyages d'Ulysse qui aborde de nombreux rivages rêvés. Il trouve assez ridicule les tentatives réalisées de temps en temps pour retrouver chaque paysage traversé par Ulysse quelque part sur le globe terrestre. de même, il ne faut pas trop rapprocher la Grèce de l'Iliade de la Grèce des IXe-VIIIe siècle avant J.-C. de cette dernière, on ne sait pas grand-chose à l'époque de la définition des poèmes. L'Iliade essaie de recréer le passé en s'aidant de son présent et des légendes.
Autre aspect qui m'a marqué, c'est l'association du monde des hommes qui est faite avec la culture du blé et seulement celle-là. Dans les poèmes, de nombreux êtres pratiquent l'élevage ou la culture de la vigne et de l'olivier, mais ce sont souvent des non-humains : des cyclopes, des Lotophages… Ce qui caractérise l'homme civilisé, c'est le blé.
Enfin, les nombreuses illustrations des poèmes sur des vases antiques, des frises architecturales ou des peintures montrent à quel point ces poèmes sont aussi constitutifs des civilisations inspirées de la Grèce antique que l'ADN des hommes qui y ont vécu.

Un livre très agréable à parcourir et qui donne envie de se replonger dans Homère.
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Vieil amoureux des chants de l'Aède aveugle, Pierre Vidal-Naquet ne prétend pas nous offrir une analyse exhaustive des vers de “L'Iliade” et de “L'Odyssée” - analyse qui couvrirait probablement dix fois plus de pages que les deux textes réunis. Il préfère concentrer son étude sur certains points chers à son coeur dans l'espoir d'éveiller chez le lecteur l'envie de découvrir ou de redécouvrir ces chefs d'oeuvre de l'Antiquité. Plus qu'un livre homogène, “le monde d'Homère” est surtout un recueil d'articles érudits analysant diverses pistes de réflexion, notamment autour de l'historicité et de la géographie du récit d'Homère, mais aussi autour de ses différents protagonistes, leur culture, leur façon de concevoir la vie et la guerre…

Plutôt que de me livrer à une liste monotone de ces différentes thématiques, je me concentrerai surtout sur celles qui m'ont le plus intéressée. La première est assurément l'importance du masculin et du féminin chez Homère. Si “L'Iliade” laisse peu de place aux personnages féminins, souvent relégués aux rôles de trophées ou de victimes, ils sont en revanche nombreux et puissants dans “L'Odyssée”. de Circé à Nausicaa, ce sont presque toujours des femmes qui secourent Ulysse ou le mettent en danger, les personnages masculins faisant généralement figures d'antagonistes aisés à éliminer. de là l'hypothèse attrayante quoique improbable que “L'Odyssée” aurait été en réalité écrit par une femme.

“L'Odyssée” première oeuvre féministe ? N'exagérons pas. Mais en tout cas, pour Pierre Vidal-Naquet, première comédie, tout comme “L'Iliade” est la première tragédie mise par écrit. Premier roman d'aventure également dont les multiples rebondissements charment encore des milliers de lecteurs. Mais surtout - et je réalise un peu tard que c'est peut-être la raison principale qui m'a tant fait aimer ce mythe - “L'Odyssée” est une réponse à “L'Iliade”, une réponse audacieuse et d'un prosaïsme délicieux. Au dilemme d'Achille hésitant entre une longue vie de mortel et celle courte d'un héros divinisé, Ulysse apporte sa propre réponse en repoussant l'offre de la nymphe Calypso. A l'immortalité auprès d'une déesse, le héros de la survie préfère une vieillesse paisible auprès de son épouse et de son fils. C'est donc notre propre mortalité que “L'Odyssée” nous encourage à embrasser et à chérir. Belle leçon de vie que j'aurais mis du temps à saisir. Merci, M. Vidal Naquet !
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Les textes homériques, auxquels les oeuvres de la Tragédie (Eschyle Sophocle Euripide) sont indissociables (« Eschyle, Sophocle et Euripide sont nourris d'Homère, et tout particulièrement de l'Iliade. » p. 135), ont suscité, suscitent un sujet d'analyse permanent.

La dernière tendance s'épanouit dans des avatars romanesques, dans la continuité des succès commerciaux des livres de Madeline Miller (« circé », « Le Chant d'Achille ») surfant sur la vague d'une dénonciation de l'asservissement de la femme sous le joug du mâle dominant. Faisant abstraction des réserves qui peuvent être émises sur la motivation des éditeurs et auteurs sur ce marché de rente, ce serait parfait si cela favorisait la (re)lecture des textes historiques. Pas sur que cela soit le cas…

Au cas présent, Pierre Vidal Naquet (1930-2006), helléniste expert, historien engagé, nous propose ce « Monde d'Homère », publié en 2000 et qui par conséquent a bénéficié de toute l'expérience de l'helléniste au sommet de ses connaissances sur le sujet.

D'un point de vue historique, le monde d'Homère est celui de la période antique grecque préclassique « archaïque », des IXème et VIIIème siècle avant notre ère, période pendant laquelle auraient été retranscrits l'Iliade et l'Odyssée.

Mais il ne s'agit pas d'un livre d'histoire, sujet qui manifestement demeure mystérieux tant la source historique demeure rare, peu étayée1, à la différence de l'age classique des Vème et IVème siècles pour lequel une abondance de documents a survécu. Si nombre d'entre eux ne sont que des fragments, des ruines caressées par la lumière et le vent, dérangées par les troupeaux de touristes, il n'en demeure pas moins que leur diversité, leur quantité permettent de reconstituer cet univers sur des fondements solides.

Contrairement à ce qu'une certaine lecture du passé laissait entendre, les textes homériques ne sont ni des livres d'histoire, rapportant fidèlement des scènes de l'age de bronze, ni un livre de géographie. A cet égard, la thèse de Victor Bérard, dont l'édition de la Pléiade conserve toujours sa traduction de l'Odyssée, trace les étapes supposées d'Ulysse dans ses pérégrinations de retour de Troie vers Ithaque comme autant de balises GPS. Cette vision encombre toujours nombre d'ouvrages scolaires.
En dépit des arguments d'autorité martelés dans la notice introductive de Jean Bérard, de ce volume de cette édition, l'argumentation de Victor Bérard n'a rien d'incontestable.
Il convient de rappeler, par exemple, que sur cette île d'Ithaque, malgré les fouilles opérées et l'intérêt touristique des insulaires à entretenir la légende, aucune preuve(s) archéologique(s) décisive(s) n'ont été mise(s) à jour. Seule une poignée de menus objets de l'age de bronze ont été trouvés.
Pourquoi cet entêtement académique à coller aux textes pour en faire des mémoires géopolitiques dignes d'un Emmanuel Leroy Ladurie ?

Or, « Pas plus qu'il est un historien, Homère n'est un géographe » (p. 39)

oeuvre(s) mythique(s), esthétique(s) avant tout :

« N'oublions pas qu'Homère, ou les Homères, dans l'hypothèse plus que probable où le poète de l'Odyssée n'est pas le même que celui de l'Iliade, n'est pas un théologien mas un aède. Il cherche à séduire ses auditeurs. » (p. 79)

Cet ouvrage expose le regard de l'auteur sur le texte, les textes. Il rejoint dans l'esprit le livre passionnant et très circonstancié d'un Paul Faure « Ulysse le Crétois » ; sans être aussi iconoclaste, la ligne éditoriale du « Monde d'Ulysse » est compatible avec celle de Paul Faure.
Plus récemment (2019), en plus conventionnel, « L'Iliade et l'Odyssée-Relire Homère » de Matthieu Fernandez offre aussi un panorama très complet.
Mais pour celle ou celui qui ne souhaite pas s'engager dans une lecture au long cours, ce livre de Pierre Vidal Naquet est parfait. Sa lecture n'exige aucun prérequis, sinon la lecture de l'Iliade et de l'Odyssée et encore pas nécessairement. Il faut parfois être déjà plus ou moins initié pour suivre le propos d'un ouvrage dédié à l'antiquité grecque  ; par exemple, les essais sur la Tragédie Grecque co-écrits par Pierre Vidal Naquet avec Jean-Pierre Vernant s'adressent plutôt à des hellénistes chevronnés.
Le lecteur ne rencontrera pas cette difficulté ici ; de plus, le livre intègre des documents photographiques qui, même en format édition de poche, éclairent et aèrent très utilement le propos.
Ce « Monde d'Homère » souligne les interrogations qui demeurent. Car elles sont légions, à commencer par le texte de l'oeuvre originale.

Aucun manuscrit original n'a été retrouvé, la matière première est celle de copies du Moyen Age (Xème siècle-voir la très experte « Introduction à l'Iliade » de Paul Mazon).
Comme il a été rappelé, s'agissant de textes à l'origine oraux, des chants, il est plus que vraisemblable qu'ils aient fait l'objet au fil des retranscriptions au cours des siècles de modifications, eu égard notamment à la qualité exceptionnelle de la beauté de ceux-ci.
On a vu que Pierre Vidal Naquet considère qu'il s'agit d'oeuvres en création polyphonique.

Ces interrogations concernent aussi les événements de l'Iliade.
Schliemann avec ses découvertes à la fin du XIXéme siècle pensait avoir trouvé les preuves archéologiques de la guerre de Troie, telle que relatée dans l'Iliade.
On ne peut plus se référer au fameux « Trésor de Priam » découvert par Schliemann en 1873 qui a disparu en 1945 dans le contexte de la bataille de Berlin. de plus, l'étude méthodique du site soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses définitives.
Pour simplifier, il existe un décalage de mille ans entre la période où la ville de Troie semble correspondre à la puissante cité de l'Iliade et celle où la civilisation mycénienne eut pu disposer des ressources pour organiser une expédition sous le commandement d'Agamemnon.

La suite sur https://wordpress.com/view/pascrete.wordpress.com
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Homme libre, toujours tu chériras l'Homère

Pour qui s'intéresse aux textes qui ont fondé une grande partie de notre littérature occidentale (tragédie, comédie, poésie, voire roman, tout est dans L'Iliade, l'Odyssée et ses suites), il y a un passage obligé dans le monde d'Homère.
Et quel meilleur guide que Pierre Vidal-Naquet pour nous mener avec intelligence et pédagogie, dans un univers aussi foisonnant et complexe ?
En contextualisant les milliers de vers que comptent les 2 poèmes attribués à Homère, en prolongeant son analyse au travers des textes connexes, il nous donne les clés pour comprendre et apprécier un ensemble littéraire inégalé.

Le livre comporte 9 chapitres :
- Petite histoire des deux poèmes (qui a écrit quoi et quand) ;
- L'histoire et la géographie (réalité de la guerre de Troie, localisation...) ;
- Grecs et Troyens (les relations entre Grecs et "barbares", leurs différences, la cohésion des différents camps...) ;
- La guerre, la mort et la paix (la mort héroïque, les exploits guerriers, la cruauté et la vengeance, mais aussi la douleur partagée) ;
- Cité des dieux, cité des hommes (l'intervention constante des dieux, leur antagonisme, le fonctionnement en miroir, chez les hommes, les relations entre dieux et hommes) ;
- Hommes et femmes, jeunes et vieux (leur place respective, l'ambiguïté, les rites de l'adolescence) ;
- le roi, le mendiant et l'artisan (les barrières de classe...) ;
- Poésie (un texte fondateur et novateur) ;
- Les questions homériques (authenticité des textes, influences toujours présentes...).

Il comprend également 2 encarts avec 38 illustrations en couleurs (vous y re-découvrirez par exemple, que les sirènes n'ont pas de queue de poisson).

Un ouvrage aussi agréable qu'instructif, qui se lit très facilement : une vraie réussite.

A noter que cette édition de poche comprend p 67, une référence à une image de couverture (l'enlèvement du corps de Sarpédon), qui n'existe plus (en fait, c'était celle de l'ancienne édition de 2000).
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Il s'agit d'une étude sur l'univers crée par l'aveugle Homère, et sur la part de vérité dans toute cette histoire. Il s'agit également d'une mise en lumière sur la géographie, la société grecque mais aussi une analyse des personnages (Achille, Hélène, Agamemnon etc...), le rôle de la femme et ce qui fait qu'aujourd'hui les oeuvres d'homère s'inscrivent dans le panthéon des mythes et dans la tradition littéraire. Je mets cinq étoiles!
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le signe du caractère impitoyable de la guerre réside dans le refus de faire des prisonniers. Ce refus est exprimé deux fois. Au chant VI, le Troyen Adraste est capturé vivant par Ménélas. Il le supplie de l'épargner, promettant que son père, qui est riche, sera disposé à verser une immense rançon "en or, en bronze et en fer travaillé". Ménélas est prêt à se laisser persuader, amis Agamemnon intervient:

"As-tu donc eu si fort à te louer des Troyens à ton foyer ? Non, qu'aucun d'eux n'échappe au gouffre de la mort, à nos bras, pas même le garçon au ventre de sa mère, pas même le déserteur ! Que tous ceux d'Ilion ensemble disparaissent !"
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Eschyle, Sophocle et Euripide sont nourris d'Homère, et tout particulièrement de l'Iliade. Le monologue intérieur, invention du poète de l'Iliade... reparaît avec éclat dans la tragédie... La tragédie projette sur la scène les héros de l'Iliade, pour les briser. Et pourtant, Hector, dans l'ensemble des tragédies conservées, n'apparaît pas comme un héros tragique, sans doute parce qu'entretemps il est devenu "barbare". La seule tragédie dans laquelle il tient un rôle est le "Rhésos" qui nous est parvenu avec les œuvres d'Euripide, mais date très vraisemblablement du IVe siècle avant J.-C. Achille l'a définitivement emporté sur Hector.
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C'est précisément dans une tombe d'Ischia, une île de la baie de Naples, que fut trouvée en 1955 une coupe datable des environs de 720 avant J.-C. et qui contient la première mention écrite faisant allusion aux poèmes homériques. C'est ce qu'on appelle un "objet parlant" - la coupe elle-même est censée s'adresser au buveur:
"Je suis la coupe, bonne à boire, de Nestor. Celui qui y boira sera pris aussitôt du désir d'Aphrodite à la belle couronne".
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Dès l'Antiquité on a identifié l'île des Phéaciens à Corcyre, aujourd'hui Corfou, dans les îles ioniennes à l'ouest de la Grèce. Encore en 1797, lorsque Bonaparte s'empara de Corfou qui appartenait à la République de Venise, il signala que "l'île de Corcyre a été, selon Homère, la patrie de la princesse Nausicaa" et nota que l'archiprêtre de l'île, en recevant l'officier français commandant les troupes de débarquement, lui remit solennellement un exemplaire de l'Odyssée.
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Mais c'est au XXè siècle qu'allait être découverte, sinon la clef, du moins une clef pour l'étude des poèmes homériques comme poésie orale. Un fait frappe toujours les lecteurs d'Homère. Les personnages de l'épopée ne sont pas nommés simplement : Hector, Nestor, Achille, Ulysse, mais accompagnés d'une série d'épithètes constamment répétées, par exemple : le grand Hector au casque étincelant, le vieux meneur de chars Nestor, le divin Achille aux pieds infatigables, Ulysse aux mille ruses. Cela vaut pour les dieux : Zeus a un large regard ou une voix retentissante, Athéna a des yeux de chouette, Héphaïstos est l'illustre boiteux et Calypso est cette toute divine. Parfois des vers entiers, voire des groupes de vers, sont répétés et la tentation a souvent effleuré les érudits de les déclarer "interpolés". Certains savants ont ainsi éliminé des milliers de vers, notamment pour cause de répétition. On appelle aujourd'hui ce style le "style formulaire". Celui qui en découvrit le secret fut un savant américain, mort très jeune, qui écrivait en français et qui s'appelait Milman Parry.
Epithètes et formules ont une fonction bien précise : reposer l'aède dans sa récitation, qui prend ainsi un caractère automatique, et lui ménager des "pauses" qui lui permettent à volonté d'étendre ou, au contraire, de restreindre son récit. On a constaté que, dans les papyrus, la majorité des vers supplémentaires, par rapport à la tradition manuscrite, sont des vers qui figurent ailleurs dans le texte homérique. Or, chose rare, l'occasion a été donnée à Milman Parry, accompagné de son ami Albert Lord, de vérifier de façon expérimentale, dans les Balkans, l'hypothèse qu'il avait formulée à partir du seul texte d'Homère. (p. 148-149)
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Vidéo de Pierre Vidal-Naquet
Rencontre avec François Dosse autour de Vincennes – heurs et malheurs de l'université de tous les possibles paru aux éditions Payot.


François Dosse, né en 1950 est professeur des universités à Paris 12, maître de conférences à l'Institut d'Études Politiques de Paris, chercheur associé à l'IHTP. Il a notamment publié: Les vérités du roman, une histoire du temps présent (éditions du Cerf, 2023), Macron ou les illusions perdues (Le Passeur, 2022), Amitiés philosophiques (Odile Jacob, 2021), Pierre Vidal-Naquet, une vie (La Découverte, 2020) et La saga des intellectuels français I et II (Gallimard, 2018).


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07/02/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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