La confrérie de la dague noire, tome 3 : L'amant furieux

Enfin un tome où le sexe n'arrive que dans la seconde partie du roman, quel soulagement ! Ce roman tranche par rapport aux autres, même s'il est dans la continuité directe du deuxième : cette fois, c'est le point de vue de Zadiste que l'auteur explore. Zadiste est un personnage bien plus fouillé que ceux des tomes précédents.En fait, l'auteur semble gagner en maîtrise au fil des tomes, et crée des personnages beaucoup plus réalistes et intéressants. Zadiste est un personnage tourmenté, au lourd passif, et les tentatives de Bella pour atteindre son coeur sont beaucoup plus agréables que la déplaisante tendance à ouvrir les jambes qu'avaient les héroïnes précédentes. Ces deux-là forment, oui, j'ose le dire, un couple charmant.

L'intrigue avec les Eradiqueurs est de plus en plus prenante à mesure qu'est dépeinte la folie meurtrière de O. L'auteur ose, sans pour autant être inutilement choquante dans ses propos, elle ose, à grand renfort de non-dits, n'hésitant pas à jouer avec la mort de certains personnages que l'on pensait intouchables, la torture, la détention.

En somme, un livre nettement plus agréables que les deux précédents. D'ailleurs, chaque tome semble meilleur que le précédent, ce qui constitue une très bonne surprise. En revanche, l'on déplore l'épilogue, décidément trop happy end, et qui n'était vraiment pas nécessaire.

Enfin ! Enfin ce livre n'est plus dans ma PAL. Autant dire que sans la session « noir » du Challenge Un mot, des titres, il y serait encore. Et pourtant, j'avais plutôt bien apprécié les deux premiers tomes bien que les histoires ne m'aient jamais passionnées…
Mais là, clairement, ça a été le pompon : j'ai l'impression que d'un tome à l'autre, on change les prénoms des personnages et on recommence la même histoire tant le déroulement est le même. Histoire qui est vue et revue dans la plupart des livres bit-lit. du coup, j'ai encore plus l'impression d'avoir fait le tour du genre d'autant plus que, dans le cas de la Confrérie de la dague noire l'histoire n'est pas vraiment mignonne (c'est cul-cul et remplit de scènes de sexe où ils font toujours la même chose : bonjour l'imagination des vampires au pieu ! – Ah, ah ! Jeu de mots !) et encore moins drôle. le ton est vraiment sérieux, désespéré et, malheureusement, ça ne marche pas avec moi.
La fin est prévisible – comme la totalité du bouquin, en fait – donc je n'ai pas vraiment été surprise par ce que j'y ai lu. Ah, si ! Il y a beaucoup moins de sexes que dans les tomes précédents ce qui est tout de même un sacré bon point (mais qui donne moins de passages à sauter en l'occurrence).
Quant à la fin, elle s'est révélée sans surprises.

Bella et Zadist ne m'ont pas particulièrement plu : je les ai trouvés très superficiels et pas vraiment approfondi. On les voit davantage agir que se dévoiler et c'est toujours un peu gênant dans les livres puisque ça ne donne pas vraiment de raison au lecteur pour s'identifier à un personnage et donc entrer dans l'histoire. Ils sont plutôt sympathiques mais surtout cliché notamment Zadist dans son rôle de vampire torturé.

L'écriture de J.R. Ward est agréable : le ton est parfois doux, parfois dynamique, les scènes sont écrites avec minutie ce qui nous donnerait presque l'impression d'y être et, pour une fois, elle n'abuse pas avec les scènes de sexe. le problème c'est juste que l'histoire reste totalement superficielle, déjà-vue et clichée.
Une lecture dont on est content quand elle se termine.
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Nouvelle incursion au pays des vampires sexy avec ces second et troisième opus de la Confrérie de la Dague Noire ! Cette fois, on fait connaissance avec le dragueur de service, Rhage, grand, blond et sexy en diable, qui va tomber amoureux de Mary, une humaine condamnée par une maladie incurable... (sortez les mouchoirs !...) Et puis, dans l'Amant Furieux, la lectrice fait la connaissance de Zhadist, entraperçu dans le volume précédent qui lui, est tout sauf sexy, mais dont le passé plein de souvenirs horribles va vous donner envie de le serrer fort fort fort dans vos bras pour lui faire plein de câlins...

Le style s'améliore heureusement dans ces deux volumes, avec le retour en fanfare de la négation, et un soupçon de vulgarité en moins, ce qui n'est pas pour me déplaire. Les clichés sont, eux, malheureusement toujours aussi présents, la fin est courue d'avance, mais que voulez-vous, on craque quand même à chaque fois et on se laisse emporter par l'histoire.

Plus que la confrérie en elle-même, c'est surtout la société des éradiqueurs - ennemis jurés des vampires - qui m'a le plus intéressée. Ses magouilles hiérarchiques, ses petites vendettas personnelles, ses séances de tortures en règle, avec à leur tête un obscur et perfide Mr. X toujours aussi diabolique, et un nouveau Mr. O (remarquez l'utilisation constante des initiales...) dont la personnalité est nettement plus approfondie que celle de nos héros. (étrange comme les méchants inspirent toujours plus les écrivains...)

Les dames sont toujours aussi palotes et insipides, les mâles toujours aussi sexy et virils, bref, l'équilibre - quel qu'il soit dans le monde de J. R. Ward - est respecté...

Le scénario est sensiblement le même que dans le premier tome, et sert d'excuse à une ribambelles de scènes brûlantes et dégoulinantes, où des dames échevelées subissent orgasmes après orgasmes les assauts de leurs ténébreux amants. (ah non ! ténébreux c'était le premier, ceux-là sont éternel (???) et furieux !)

Le troisième tome est sans conteste le meilleur des trois grâce à la présence de Zhadiste, sorte de anti-héro défiguré et hyper antipathique dont le passé remonte parfois à la surface, et qui va devoir se remettre totalement en question au fil du livre afin d'être capable d'accepter l'amour de sa belle.

La suite ici :
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On m'avait parlé de cette série et fan de bit-lit que je suis, je prends un tome de la série.

Bon, c'est le tome 3 mais cela ne pose pas vraiment de problème étant donné le peu de complexité du cadre : les vampires vivent cachés parmi les hommes et une organisation secrète les pourchasse alors qu'une organisation tout aussi secrète (de vampires celle-là) les protège.
Nos protagonistes mâles font tous partie de cette fameuse organisation et les tomes de cette série relatent la façon dont ils se mettent en couple.
Bref, le cadre urban fantasy semble être le prétexte à une énième romance paranormale.
Je ne suis pas contre si c'est bien mené.

J'en sors un peu mitigée : cela se lit mais ce n'est pas transcendant non plus.
Un style passe-partout, des mâles pleins de muscles et de testostérone, une faible femelle plein de caractère malgré tout, et pas une once d'humour pour faire passer tout cela (à moins que tous ces noms avec des "h" en plus soient un clin d'oeil humoristique; j'en doute).
D'autre part, le fait de raconter l'histoire de Zadiste et Bella en parallèle à celle de John, le nouvel apprenti vampire, et d'autres a encore plus dilué mon attention.

En bref, de la bit-lit de grande consommation, efficace mais sans grande originalité.

Mon intérêt pour cette série s'éveille. Si j'étais plutôt sceptique à la lecture du 1er tome et encore réservée sur le 2ème, je dois dire que cette suite est bien meilleure.
Les personnages sont tout autant attachants, mais Zadiste a vraiment un passé particulier, bien décrit et bien exploité, qui permet de bien comprendre ses réactions et ses sentiments, voire ses pensées. c'est un personnage excessif dans sa façon d'être mais rien n'est exagéré et il garde une certaine part de mystère.
J'ai également aimé le personnage de Fhurie, le frère de Zadiste. Leur relation est difficile surtout du point de vue de Fhurie.
Je reprochais aux tomes précédents de ne pas être très clair concernant les activités des éradiqueurs. Ici, il y en a un qui se démarque, le kidnappeur de Bella, il a donné un peu de substance à cette organisation, mais dans l'ensemble ils ne sont pas très passionnants.
Par contre, ce tome nous donne de l'action, de l'émotion, du drame et une bonne dose de surprises.
On intègre à cela de nouveaux personnages...une série à continuer....