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4.98/5 (sur 62 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Franck Richard est un auteur-compositeur, chanteur et écrivain français.

Sur son site on peut écouter ses chansons (audios et vidéos) et lire ses nombreux articles de fond, souvent acides, toujours drôles, sur les tenants et aboutissants d’une société occidentale à la dérive, d’une planète qui n’a jamais tourné vraiment rond, aujourd’hui moins que jamais.
Il écrit également des polars sous le nom de Heffi Grecker.

son site : https://www.franckyvonrichard.com/
pages Facebook :
https://www.facebook.com/profile.php?id=61552729808757
https://www.facebook.com/heffi.grecker
X : https://twitter.com/nouveau_polar
Instagram : https://www.instagram.com/heffigrecker.franckrichard/

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Le monde change, des changements que nous ne pouvons ignorer. Nous vous proposons deux jours pour combiner – ReCombiner – savoirs et imaginaires. Pour penser le monde tel qu'il devient, évaluer les trajectoires en cours, et construire des futurs désirables. ReCombinaisons fera se rencontrer des chercheuses et chercheurs de tous horizons (biologie-santé, sciences humaines et sociales, philosophie), des autrices, auteurs et artistes de science-fiction, et vous, le public. Autour de tables-rondes, d'une projection, d'un atelier participatif, nous discuterons ensemble de questions de recherche et de société. En privilégiant la diversité et la complémentarité des approches, nous construirons un nouvel espace de réflexion et d'imagination pour aujourd'hui et pour demain et travaillerons aux ReCombinaisons de ce que la science, la fiction et la société peuvent en dire. ------------------------ Science durable, science frugale Face aux défis que posent les évolutions en cours, les questions qui se posent à nous sont multiples et essentielles. Quelles trajectoires privilégier et quelle place pour la recherche dans ses trajectoires ? Faut-il accélérer les développements technologiques, de façon à faire franchir une marche à nos sociétés ? Pour les conduire où ? Et ne risque-t'on pas de construire un monde fragmenté et encore plus inégal ? Faut-il privilégier l'existant et s'organiser pour rendre le monde vivable avec ce dont nous disposons déjà ? Mais dispose-t'on des concepts et outils nécessaires à cela ? Comment aussi gérer un monde qui devient de plus en plus magique à force de l'emplir d'une technologie de plus en plus compliquée à maitriser pour la plupart des gens ? Quels modèles nous proposent les récits de SF ?  A cette table ronde : Hichem Ben Hassine Ayavi LakeAlexandre Monnin Moderation : Mathieu Lauzon-Dicso ------------------------ Comité d'organisation : Philippe Afonso (département de virologie de l'Institut Pasteur) ; Hichem Ben Hassine (Pasteur Network) ; François Bontems (département de virologie de l'Institut Pasteur & ICSN) ; Vincent Bontems (LARSIM CEA – philosophe des sciences et techniques) ; Marina Caillet (grant office de l'Institut Pasteur) ; Cléo Collomb (IDEST UPSaclay – sciences de l'information et de la communication) ; Jeanne-A Debats (enseignante et autrice de science-fiction) ; Laurence Isnard (musée de l'Institut Pasteur) ; Roland Lehoucq (astrophysicien au CEA – président du festival Les Utopiales) ; Marie Martin (CeRIS de l'Institut Pasteur) ; Fanny Momboisse (cellule éthique de l'Institut Pasteur) ; Sandie Munier (département de virologie de l'Institut Pasteur) ; Margaux Pailha (cellule éthique de l'Institut Pasteur) ; Guy-Franck Richard (département de génomes et génétique de l'Institut Pasteur) ; Axelle Roze (Cité des congrès De Nantes – administratrice des productions culturelles, festivals Les Utopiales et Atlantide) ; Sandrine Royer-Devaux (CeRIS de l'Institut Pasteur) ; Kadidia Simeon (direction de la communication de l'Institut Pasteur) ; Bérangère Virlon (manageuse des départements Biologie computationnelle, Santé globale, Virologie de l'Institut Pasteur)

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Korbehn, notre passeur, nous avait dit de sortir rue des Nébuleuses. On a fait ça.
— Beuh…L’underspeed a tendance à me filer la gerbe, pas toi ?
— Petite nature ! Attends de tester l’Interloop !
Anthéa a de grandes jambes. J’ai du mal à la suivre. À le suivre ? C’est gavant cette obsession de la syntaxe française à genrer à tout va. La sagesse des rosbifs et leur neutre grammatical ! Allez, puisque j’ai commencé à dire «elle» et qu’un pronom c’est quand même bien utile quand on écrit des trucs et des machins, je vais continuer. Ça fera plaisir à mon daron qui gambade là-haut, au paradis des homophobes pur jus.
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— Lapsonami ?
— Pardon ? Vous…
Anthéa comprend que, contrairement à ce que je croyais, mon hippocampe reprendrait bien du service. Je viens de frôler la remontée. Elle me couvre.
— Nous sommes entièrement d’accord avec vous, maîtresse Lawü. À l’évidence, les Terreux ne sont pas près d’accéder à l’« humanité » à laquelle ils se targuent d’appartenir.
— Bien dit, ma chérie ! Des humains ces gens-là ? Ils n’arrivent même pas à la cheville de composés souvent beaucoup plus avancés qu’eux dans l’Évolution mais qu’ils tiennent sous leur férule, les appelant « animaux » !
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L’un dans l’autre on est une bande de jeunots plutôt sympathiques.Et débordants d’humour. Exemple la grande baraque prétentiarde là-bas au bord de la rivière. Sur son portail haut de trois mètres, les proprios avaient jugé dissuasif de placarder l’image d’un doberman en majesté : « JE MONTE LA GARDE ». Le matin suivant, les passants avaient pu lire sous la profession de foi du clébard, en lettrage plus malhabile, « ET LA PATRONNE ».
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Ça me troue le cul mais ça me rassure pas plus que ça. Sans être libellé quoi que ce soit commençant par « psy » et, à ce titre, légitime à encaisser une coquette rente hebdomadaire contre la location minutée d’une place au chaud sur un divan acquis en solde chez Casto, je me crois capable de diagnostiquer un paranoïaque schizophrène pur jus quand j’en vois passer un.
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— Ce bazar, là… Ma petite-nièce ingénieure en astrophysique dit que c’est de la jarosite.
De la poche de son pyjama, il a extrait une sorte d’hostie en cristal rougeâtre.
— Tiens, attrape !
Pris de court, je rate la réception. Le « bazar » atterrit dans mon assiette. Je le récupère entre le pouce et l’index et l’essuie avec ma serviette, intrigué.
— De la jarosite, tu dis ? On dirait du mica… De l’ambre plutôt… Avec plein de grains minuscules pris dedans… Où t’as trouvé ça ?
— Souvenir de Beinan.
Le vieux prend un air rêveur.
— Soixante ans après, j’arrive toujours pas à croire que cette histoire de fou me soit arrivée pour de bon.
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— Je te présente Phobos et Déimos ! Les lunes de Mars… Mate-moi leurs reflets sur l’eau… Comme ils ondulent au gré de la brise nocturne… Plus vrais que nature !
— Ces bonnes vieilles images de synthèse 3D ! Tu sais que les premières expérimentations de « photon mapping » remontent à 1994 ? T’étais déjà un grand garçon à l’époque ! Si tu t’étais intéressé à autre chose qu’à ta musique de loser, tu aurais appris que quand ils interagissent avec une surface, les photons virtuels peuvent être absorbés ou réfléchis. Les algorithmes du mapping n’ont plus qu’à prendre tout ça en compte et roule ma poule !
Les yeux d’Anthéa se perdent dans la nuit artificielle.
–Tu vois lapin, moi ce que je trouve vraiment balèze c’est l’horizontalité du lac.
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Faut que je vous parle de l’arbre à tomates. Étirant vers le haut ses branches ramifiées à l’extrême jusqu’à tutoyer la triple épaisseur de polyméthacrylate de méthyle du puits de lumière, dardant vers le bas ses racines à travers trois niveaux d’un substrat enrichi de sels minéraux et de tout un catalogue de nutriments essentiels à sa bonne santé, amoureusement entretenu par plusieurs brigades de bots dédiés, le monstre végétal occupe presque tout le flanc gauche de la cathédrale maraîchère.
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Quand on est entré, Bob était en conversation avec Alain Souchon. Bob a fait les présentations. Plutôt sympa, Souchon. Pas bêcheur, à la nouvelle que je file des cours de piano, il m’a demandé de sa voix de colvert enrhumé au sortir d’une cartouche dans le cul si je voulais pas lui en donner.
— Cin me ferint pas de minl, hein Banb ?
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D’après Legrand, la tablette verte contient d’autres preuves irréfutables de mes apparitions sporadiques en des lieux divers. Septembre 2051, Bort-les-Orgues, juché au sommet d’un pylône de ligne à haute tension, l’ERDF obligée de couper le courant pendant neuf heures. On doit l’excellente qualité du cliché à un drone de surveillance.
Pas de doute c’est encore moi, à quelques semaines et trois cents kilomètres de là dans la colonne « faits divers » d’un bulletin communal de Charente-Maritime, en train de maltraiter un parcmètre pour « l’obliger à me rendre ma carte d’électeur », selon mes explications embrumées aux policiers municipaux qui essaient de me calmer.
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- Ils sont venus le chercher à l’aube. Comme un condamné.
- À l’aube ?
- Avant le petit-déj’ quoi... La médecine est intraitable là-dessus. Lui qui appréciait tellement sa biscotte beurrée. « Mon seul plaisir ! » qu’il disait en faisant trempette dans son bol de cacao. Ça craint, Anthéa. Je l’avais pris en affection ce vieux débris.
- Le jour de la St Thomas-Pesquet !
- Ah c’est ça que t’es pas aux Jardins ?
- Jour férié. Regarde je nous avais pris une ISS à la frangipane à la boulange en bas. Elle me faisait trop envie.
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