Les Mondes perdus, tome 1 : Le Crâne de Lubaantun

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée jeunesse le Crâne de Lubaantun, premier tome de la série Les Mondes perdus.
Londres, début du XXe siècle.
Amy, jeune adolescente passionnée d'histoire et de sciences naturelles, réussit à convaincre son père adoptif, célèbre archéologue, de l'emmener sur une nouvelle mission, au Honduras britannique.
Lancée sur les traces d'un temple maya, elle va découvrir un pays et une culture fascinante.
Aidée de Tikal, un jeune natif, elle va tenter de déjouer les plans d'une bande de trafiquants d'antiquités.
Le Crâne de Lubaantun est un premier tome qui m'a captivé.
J'ai tout de suite accroché avec les illustrations et la colorisation, qui sont superbes. C'est tout à fait ce que j'aime dans ce genre de bd :)
Amy est une jeune adolescente de 13 ans qui a une sacré force de caractère.
Nous sommes au début du vingtième siècle, les hommes ont le pouvoir, et pourtant Amy n'est pas décidée à se marier sagement. Elle veut suivre les traces de son père, voyager, et non pas séduire le premier venu !
Amy est une jeune fille hyper attachante qui n'hésite pas à trop en faire pour atteindre son objectif.
J'ai beaucoup aimé sa rencontre avec Tikal, leur duo m'a souvent fait sourire.
Le Crâne de Lubaantun est une bande dessinée fort sympathique qui fait voyager, sourire, frissonner un peu ;) Une réussite pour un premier tome d'une série prometteuse.
Je suis ravie de ma lecture, que je note quatre étoiles et demie.

C'est un très bon album jeunesse.

Cette aventure nous mène de Londres au Honduras britannique, à la découverte de la civilisation maya. Notre jeunes héroïne, pétrie d'idées modernistes et féministes suit son père archéologue qui mène un chantier de fouille dans ce pays.

Les auteurs en profitent pour utiliser comme ressort de leur histoire les crânes de cristal dont nous savons aujourd'hui que ce sont de fausses pièces archéologues qui oint en fait été créées au XIXème siècle.

Les auteurs ont eu l'intelligence de faire ensuite dériver l'histoire sur le trafic des antiquités, ce qui évite d'avoir à créer toute une histoire farfelue sur le pouvoir mystérieux de ces faux crânes.

On peut penser que le fil rouge de l'Atlantide sera l'élément conducteur pour les autres tomes. En espérant que l'on ne vire pas trop dans le fantastique...

Le dessin est très réussi.

Amelia (Amy pour les intimes), est une jeune
fille de 13 ans qui rêve de voyage et d'aventure. Elle souhaite plus que tout suivre les traces de son archéologue de papa. Elle est bien décidée à lui prouver qu'elle est tout aussi capable que lui de faire de grandes découvertes. Cette BD aux illustrations colorées est avant tout un récit d'aventure, une sorte de version féminine
d'indiana Jones. Enfilez vos chaussures les plus confortables, attrapez votre paire de jumelles et votre sac à dos, et suivez Amy jusqu'au Honduras pour une épopée amusante et trépidante. Un récit d'aventure qui se veut résolument féministe et qui saura combler les petit(e)s et les grand(e)s
lecteur(ice)s.

Néanmoins, au-delà de l'aventure, cette bande dessinée aborde des sujets très intéressants. La jeune Amy dénonce notamment la place de la femme dans la société des années 1920. Deux années se sont écoulées depuis la guerre 14-18. Et si
les femmes ont joué un rôle prépondérant durant cette terrible période, en prenant notamment la place des hommes partis au front dans l'agriculture ou l'industrie, la fin de la guerre marque pour les femmes le
retour un rôle qui ne dépasse pas le périmètre du foyer. La jeune héroine de notre BD tient à rappeler que les femmes sont tout autant capables que les hommes et met en lumière le rôle essentiel que ces dernières ont joué pendant la guerre afin d'appuyer ses dires.

Cette BD aborde également les thèmes de la colonisation et du pillage du patrimoine Maya. Sont dénoncés ici, l'appropriation des biens d'un peuple par un autre, mais également le commerce illicite qui en découle. Certains européens ne se sont en effet pas privés de faire commerce de ces précieux objets au marché noir. Une activité très lucrative qui n'a bien évidemment jamais bénéficié au peuple à qui ces objets chargés d'histoire appartenaient. Une bande dessinée qui a donc également vocation à ouvrir les yeux des jeunes lecteurs sur ces grandes découvertes archéologiques qui ont hélas aussi été synonymes de pillage et de spoliation pour les natifs des pays colonisés.

Le duo Amy-Tikal fonctionne à, merveille et
leurs joutes verbales sont assez amusantes. Si au départ, tout semble les opposer, ils finissent par s'allier et prouver que l'entraide est la clé. Tikal apporte énormément à Amy, lui faisant découvrir sa culture et ses
traditions. Il lui rappelle aussi l'importance de comprendre et de respecter les croyances d'autrui. Amy n'a qu'une hâte : ramener ses "trouvailles" en Angleterre afin de se faire un nom dans le petit monde très fermé de l'archéologie. Tikal souligne la valeur culturelle et spirituelle de ces objets pour les siens et fait comprendre à Amy qu'il n'est pas juste de spolier un peuple
au nom de la découverte. Si pour elle, il ne
s'agit que de simples objets, pour Tikal et les siens, c'est tout un pan de leur histoire.

J'ai eu un énorme coup de coeur pour les
illustrations aux couleurs chatoyantes qui
sont un véritable régal pour les yeux. J'ai été
conquise par le journal de bord tenu par Amy et qui nous est présenté à la fin de la BD. Les illustrations sont une fois de plus très jolies et les informations qui nous sont transmises sont assez intéressantes bien que destinées à un public plutôt jeunesse. Ce journal de bord permettra aux jeunes lecteurs d'en apprendre davantage sur la fantastique civilisation Maya.

Une très bonne lecture que je recommande. Il me tarde de découvrir la suite des aventures d'Amy !

Amy est passionnée d'histoire et d'archéologie. Elle arrive à convaincre son père adoptif de l'emmener pour sa prochaine expédition. L'adolescente va y découvrir la culture maya.
Ce premier tome est une très chouette aventure qui plante le décor sans pour autant oublier de nous raconter une vraie aventure. le rythme est enlevé, le récit sans temps mort. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les personnages sont vraiment très bien croqués avec juste ce qu'il faut de détails pour leur donner de l'épaisseur et les rendre attachants. Amy est une jeune fille pleine de fraicheur et d'enthousiasme à laquelle on peut facilement s'identifier. le duo qu'elle forme avec Tikal fonctionne parfaitement.
Je trouve également les dessins très réussis, rendant bien la luxuriance de l'Amazonie et les personnages sont vraiment beaux.
Une réussite dont je lirai la suite avec plaisir.

Quelle superbe et pétillante aventure jeunesse. Vous aimez Indiana Jones ? Vous aimez explorer ? Vous respectez les autres croyances et les femmes et du jeunesse ne vous dérange pas, alors n'hésitez
pas à plonger dans cet album. Amy, jeune et passionnée va montrer qu'il faut compter avec elle, être emmenée pour la première fois sur une mission archéologique de son père, confronter son savoir à la réalité, le tout sous un sublime et lumineux graphisme. le tome conclue la mission, et nous sommes totalement prêt à en faire d'autres. La couverture est bien représentative, et le bonus de fin est le journal de bord d'Amy qui nous raconte cette mission jour par jour, très jolie idée, le tout avec une écriture manuscrite et illustrés de dessins enfantins.
Cette nouvelle pépite jeunesse pour petits et grands enfants nous est proposé par les éditions Dupuis. Elle voit s'associer 3 femmes : Aucha (scénario), Isa (Isabelle Lemaux-Piedfet au dessin) et Aurélie (F. Kaori aux couleurs) qui nous laissent un petit mot au début et ont fait ensemble de belles étincelles.
Amy vient d'avoir 13 ans, elle aime parler à son ami Elliot. Elle est passionnée par les recherches archéologiques, étudie de son côté. Elle en parle avec des yeux qui brillent. Amy va nous montrer plusieurs
fois que les femmes ne comptent pour des prunes, elle veut partir dans le monde, affronter la réalité et plus être laissée de côté. Il est temps qu'elle apprenne. Après quelques négociations, la voilà partie avec son père, avec qui elle a une très belle entente. En vrai, c'est son père adoptif, mais à vous de découvrir leur rencontre.
Elle fait autant son entrée dans le monde, rencontre des gens de la société, voit le côté entretien des relations que le terrain, qu'elle part vivre la vraie aventure en partant dans la jungle, où la pratique se révèle plus ardue, mais elle n'en démord pas. A son grand désespoir, un local qui les accompagne et qui est toujours avec son petit singe ne la lâche pas.
Amy a du répondant, elle ne veut pas accepter n'importe quoi sous prétexte d'être née femme, elle se défend, elle est un bel exemple et rappelle des choses importantes. Surtout que même son père en
perd certaines de vue. Amy va affronter ses différentes peurs.
L'aventure de son côté est classique, intéressante, efficace, avec différentes surprises. Je vous laisse le plaisir des révélations. Juste, tout le monde n'est pas aussi sincère, attentif et réellement passionné, désireux d'apprendre, de découvrir différentes civilisations et trésors qu'Amy et son père. Nous sommes emportés tout du long et le dessin ravit nos yeux.