Le plus bel été du monde

GROS COUP DE COeUR à la maison pour ce long album (225 pages) qui collectionne et aligne les petits moments d'un quotidien de vacances.
Chaque double page renvoie à une nouvelle expérience, un détail de conversation, une trouvaille... qui mises bout à bout font de ces petits riens de grandes merveilles.
En outre, Delphine Perret change de rythme en modifiant la technique de ses dessins, certains à l'aquarelle, d'autres au stylo... et rompt ainsi avec la monotonie qui aurait pu s'installer.
Et petit plus, elle nous propose en fil rouge l'apprentissage complexe des lacets de chaussures.
Vraiment, à découvrir sans attendre !
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Un album à la fois poétique et presque mélancolique sur le passage du temps et la saison de l'été. le plus bel été du monde narre des vacances à la campagne entre un petit garçon et sa maman. Delphine Perret saisit avec finesse une succession de moments précieux : souffler dans un brin d'herbe, cueillir des mûres, écouter le pic vert, aller se baigner dans le lac, faire une cabane avec les draps,etc. En filigrane, autour de tous ces instants, sont évoqués les liens familiaux, les souvenirs des anciens (la figure du papy) avec pudeur. Delphine Perret alterne entre aquarelles et dessins au trait noir, ce qui rythme la succession d'énumérations de ces moments doux. L'album se conclue joliment sur le petit garçon qui a réussi à apprendre à lacer ses chaussures. Un bel été décidément !

Que c'était agréable à lire. de très brèves tranches de vie, le temps d'un été, un rappel à l'enfance. Des couleurs et des illustrations estivales. Un brin de nostalgie… La satisfaction d'un apprentissage avec l'épisode des lacets. C'est simple, court, et ça fait du bien. A découvrir.

Dans ce bel album empreint de nostalgie, le lecteur suit un petit garçon qui, le temps d'un été, grandit au rythme des balades dans la campagne, du stridulement des insectes, des jeux avec les cousins, la visite d'une grand-mère… Les vacances sont sources d'aventure et de découvertes divers, l'enfant prend plaisir à courir, ramasser des bâtons, construire une cabane, observer les fourmis, tout simplement vivre l'instant présent comme il vient, accompagné par sa mère.
Si l'enfance est au coeur de son récit, Delphine Perret aborde, en filigrane, les liens intergénérationnels, le souvenirs d'un être cher et les liens familiaux, le délicat apprentissage des lacets servant de fil rouge pour évoquer les jours qui passent. Les illustrations rythment chaque instant par une alternance de crayonnés et d'aquarelles, les premiers semblant inviter à l'observation, les secondes figeant un souvenir comme le ferait une photographie.
Le plus bel été du monde est un album qui fait vibrer la corde nostalgique ; chacun y trouvera le petit moment qui le ramènera à sa propre enfance, ses propres découvertes ou expériences dans un texte fort du temps qui passe. Tout simplement magnifique !

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Delphine Perret nous livre ici un magnifique album, à l'atmosphère assez douce et nostalgique. Il a le pouvoir de parler à tout le monde ; chacun pourra y trouver une situation, un souvenir de vacances qui lui parlera (parmi l'une des 125 pages de l'album). J'ai adoré cette énumération de petites choses si belles, qui provoquent l'émerveillement, à l'âge où l'extraordinaire surgit de partout. L'album alterne les illustrations à l'aquarelles et celles au trait noir. L'effet produit est intéressant, on est à la fois dans la contemplation des moments partagés et dans des instants figés, comme photographiés. Un doux récit pour clôre l'été.