Sergiusz Piasecki/5
6 notes
Résumé :
Dans les confins orientaux de la Pologne, sur la frontière biélorusse, dans les années où s'établit le pouvoir communiste en Russie et où s'installe un pouvoir indépendant à Varsovie, on vit bien souvent de contrebande. Qui dit contrebande dit péripéties, et donc audace, aventure, romances, filatures, suspense, éléments pour l'essentiel autobiographiques que nous retrouvons dans L'Amant de la Grande Ourse de Sergiusz Piasecki. Wtadek, jeune homme de la frontière, mè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Récit auto-biographique d'un aventurier russe faisant de la contrebande entre l'URSS et la Pologne. Sa seule limite est celle du ciel qu'il observe tous les soirs, la Grande Ourse étant sa seule amie seul au milieu de la forêt attendant le meilleur moment pour franchir une frontière niée par le héros et la nature. Longues traversées entrecoupées par des moments de vie rythmés par la vodka et l'amitié entre contrebandiers. Un récit d'aventure magnifié par l'immensité du paysage.
Véritablement mon coup de coeur 2016.
Acheté au hasard, j'ai été bouleversée et emportée par l'histoire de cet homme, de la difficulté de la vie, de l'amitié.
Les paysages sont magnifiques, on ressent la neige et la lumière du ciel dans la nuit. Les odeurs de fumée et de fête me reviennent encore.
Magique et tragique quant à la vie, à la fin de cet auteur Sergiusz Piasecki.
Une flèche en plein coeur.
Lien : http://azelma-books.blogspot..
Acheté au hasard, j'ai été bouleversée et emportée par l'histoire de cet homme, de la difficulté de la vie, de l'amitié.
Les paysages sont magnifiques, on ressent la neige et la lumière du ciel dans la nuit. Les odeurs de fumée et de fête me reviennent encore.
Magique et tragique quant à la vie, à la fin de cet auteur Sergiusz Piasecki.
Une flèche en plein coeur.
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Citations et extraits (3)
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A la tombée de la nuit, nous dînâmes en vidant une bouteille d'alcool coupé d'eau. Puis nous prîmes nos bâts. En nous fixant de ses yeux bleus pleins de bonté, Muzanski, petit et comique, nous serra les mains :
- Je vous souhaite bonne chance, messieurs. Ne traînez pas, là-bas. Revenez au plus vite. Je me sentirais bien triste, sans vous...
- Je vous souhaite bonne chance, messieurs. Ne traînez pas, là-bas. Revenez au plus vite. Je me sentirais bien triste, sans vous...
De loin, du côté du village, une chanson biélorusse nous parvient :
Il fait une nuit d'encre.
J'ai peur, moi,
Raccompagne-moi donc,
Maroussia !
Il fait une nuit d'encre.
J'ai peur, moi,
Raccompagne-moi donc,
Maroussia !
Les pas se rapprochent encore. Ils vont sans entrain, ils traînent longuement. Il me semble qu'ils sont tout contre nous.
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